Insouciance joyeuse, bal de l’hypocrisie, peaux de banane et trahisons politiques Ça commence à bien y faire à Mohéli. Et les Mohéliens son...
Insouciance joyeuse, bal de l’hypocrisie, peaux de banane et trahisons politiques
Ça commence à bien y faire à Mohéli. Et les Mohéliens sont tellement désappointés qu’ils ont décidé de ne plus faire de la politique. C’est alors que Bianrifi Tarmidhi, ancien Premier ministre de la République fédérale islamique des Comores, Mohamed Ali Saïd, Gouverneur actuel de Mohéli, et Mohamed Saïd Fazul, ancien Président de l’Île autonome de Mohéli, sont arrivés devant Dieu. Dieu demanda à Mohamed Saïd Fazul: «Que veux-tu pour l’Île autonome de Mohéli?». L’enfant de Boingoma répondit: «Je veux le meilleur pour l’île de Mohéli!». Satisfait de sa réponse, Dieu lui dit: «Alors, viens t’asseoir à ma droite». Puis, Il se tourna vers Bianrifi Tarmidhi et lui demanda à brûle-pourpoint: «Et toi, que veux-tu pour l’Île autonome de Mohéli?». Bianrifi Tarmindi répondit: «Je veux la rendre aux Mohéliens». Dieu lui dit alors: «Viens, tu peux t’asseoir à ma droite». Puis, Dieu se tourna et se pencha sur Mohamed Ali Saïd, et le Gouverneur de Mohéli lui dit: «T’es assis à ma place!». Quelques jours plus tard, Mohamed Ali Saïd se lança dans une précampagne électorale pour se succéder à lui-même au Gouvernorat de Mohéli en 2016. Il a choisi le nouveau logo de son «Chikao», son «petit groupe» du Gouvernorat de Mohéli: le préservatif. Face au sincère ahurissement de ses partisans, il devait s’expliquer, et ce qu’il dit vaut d’être connu: «Le préservatif tolère une forte inflation, lubrifie les rapports sociaux, vide les bourses, stoppe la production, détruit la prochaine génération, protège les glands, convient parfaitement aux trous du cul, vous donne un sentiment de sécurité quand vous vous faites baiser». En réalité, Mohamed Ali Saïd a choisi cette fuite en avant comme stratégie parce que, ingrat et goujat qu’il est, il ne veut pas voir les têtes des personnes issues de la ville de Fomboni, plus particulièrement celles de Salamani et Monimoimdji.
Cette haine atavique ne date pas d’aujourd’hui, mais les choses ont pris un nouveau tournant le jour où son Conseil de l’Île bidon qu’il a fait élire et qui a tout d’une chambre d’enregistrement a fait «monter» son équipe marionnette. Il avait promis à certaines personnes de les faire désigner représentants de l’île de Mohéli à l’Assemblée de l’Union des Comores. Mais, limité et inintelligent qu’il est, le jour même où le Bureau du Conseil de l’Île devrait être élu, il a décidé qu’Elfassi, le chouchou de la population de Monomoimdji à Fomboni, doit rester dans les couloirs du Conseil de l’Île de Mohéli. Pourtant, à ce garçon éloquent et compétent, il avait promis de l’envoyer à Moroni comme Député. Ce pauvre gars avait déjà négocié la location d’une maison à Moroni pour la durée de tout son mandant. Les Mohéliens, toujours curieux et fouineurs, ont fini par dénicher le motif de la trahison: Elfassi est un cousin de la Première Dame, cette même Première Dame qui est sa terrible concurrente en 2016 au Gouvernorat de Mohéli. Ce Gouverneur rêveur qui se voit déjà réélu en 2016 cherche également à couper la tête de son ancien protégé, Ali Saïd Chanfi, candidat malheureux aux élections législatives de janvier et février 2015.
Ce pauvre Ali Saïd Chanfi était considéré par Mohamed Ali Saïd comme son Dieu avant de tomber en disgrâce. Les Mohéliens rient sous cape. Pourquoi? Parce qu’Ali Saïd Chanfi avait imprudemment dit partout à Mohéli que si Mohamed Ali Saïd lui demandait de faire une vacherie contre sa propre maman ou son propre papa, il le ferait sans hésiter. Alors, il faut voir combien ce pauvre garçon faisait confiance à son Mohamed Ali Saïd, qu’il vénérait. Maintenant, il vient d’être jeté à la poubelle car on a dit à Mohamed Ali Saïd qu’en 2016, cet ancien Président de Conseil de l’Île soutiendrait Abiamri Mahmoud, Directeur général de Comores Télécom. Concluez donc sur l’ingratitude de ce Monsieur qui a trahi tous ses alliés politiques: Hamada Madi Boléro, Mohamed Saïd Fazul, El-Amine Ali Mbaraka dit «Aboul-Khaïr», Achirafi Ben Cheikh et bien d’autres, qui disent tous vouloir danser un jour sur sa tombe un jour.
Par Saïd Hamada
Boingoma, Mohéli,
© www.lemohelien.com – Dimanche 22 mars 2015.
Ça commence à bien y faire à Mohéli. Et les Mohéliens sont tellement désappointés qu’ils ont décidé de ne plus faire de la politique. C’est alors que Bianrifi Tarmidhi, ancien Premier ministre de la République fédérale islamique des Comores, Mohamed Ali Saïd, Gouverneur actuel de Mohéli, et Mohamed Saïd Fazul, ancien Président de l’Île autonome de Mohéli, sont arrivés devant Dieu. Dieu demanda à Mohamed Saïd Fazul: «Que veux-tu pour l’Île autonome de Mohéli?». L’enfant de Boingoma répondit: «Je veux le meilleur pour l’île de Mohéli!». Satisfait de sa réponse, Dieu lui dit: «Alors, viens t’asseoir à ma droite». Puis, Il se tourna vers Bianrifi Tarmidhi et lui demanda à brûle-pourpoint: «Et toi, que veux-tu pour l’Île autonome de Mohéli?». Bianrifi Tarmindi répondit: «Je veux la rendre aux Mohéliens». Dieu lui dit alors: «Viens, tu peux t’asseoir à ma droite». Puis, Dieu se tourna et se pencha sur Mohamed Ali Saïd, et le Gouverneur de Mohéli lui dit: «T’es assis à ma place!». Quelques jours plus tard, Mohamed Ali Saïd se lança dans une précampagne électorale pour se succéder à lui-même au Gouvernorat de Mohéli en 2016. Il a choisi le nouveau logo de son «Chikao», son «petit groupe» du Gouvernorat de Mohéli: le préservatif. Face au sincère ahurissement de ses partisans, il devait s’expliquer, et ce qu’il dit vaut d’être connu: «Le préservatif tolère une forte inflation, lubrifie les rapports sociaux, vide les bourses, stoppe la production, détruit la prochaine génération, protège les glands, convient parfaitement aux trous du cul, vous donne un sentiment de sécurité quand vous vous faites baiser». En réalité, Mohamed Ali Saïd a choisi cette fuite en avant comme stratégie parce que, ingrat et goujat qu’il est, il ne veut pas voir les têtes des personnes issues de la ville de Fomboni, plus particulièrement celles de Salamani et Monimoimdji.
Cette haine atavique ne date pas d’aujourd’hui, mais les choses ont pris un nouveau tournant le jour où son Conseil de l’Île bidon qu’il a fait élire et qui a tout d’une chambre d’enregistrement a fait «monter» son équipe marionnette. Il avait promis à certaines personnes de les faire désigner représentants de l’île de Mohéli à l’Assemblée de l’Union des Comores. Mais, limité et inintelligent qu’il est, le jour même où le Bureau du Conseil de l’Île devrait être élu, il a décidé qu’Elfassi, le chouchou de la population de Monomoimdji à Fomboni, doit rester dans les couloirs du Conseil de l’Île de Mohéli. Pourtant, à ce garçon éloquent et compétent, il avait promis de l’envoyer à Moroni comme Député. Ce pauvre gars avait déjà négocié la location d’une maison à Moroni pour la durée de tout son mandant. Les Mohéliens, toujours curieux et fouineurs, ont fini par dénicher le motif de la trahison: Elfassi est un cousin de la Première Dame, cette même Première Dame qui est sa terrible concurrente en 2016 au Gouvernorat de Mohéli. Ce Gouverneur rêveur qui se voit déjà réélu en 2016 cherche également à couper la tête de son ancien protégé, Ali Saïd Chanfi, candidat malheureux aux élections législatives de janvier et février 2015.
Ce pauvre Ali Saïd Chanfi était considéré par Mohamed Ali Saïd comme son Dieu avant de tomber en disgrâce. Les Mohéliens rient sous cape. Pourquoi? Parce qu’Ali Saïd Chanfi avait imprudemment dit partout à Mohéli que si Mohamed Ali Saïd lui demandait de faire une vacherie contre sa propre maman ou son propre papa, il le ferait sans hésiter. Alors, il faut voir combien ce pauvre garçon faisait confiance à son Mohamed Ali Saïd, qu’il vénérait. Maintenant, il vient d’être jeté à la poubelle car on a dit à Mohamed Ali Saïd qu’en 2016, cet ancien Président de Conseil de l’Île soutiendrait Abiamri Mahmoud, Directeur général de Comores Télécom. Concluez donc sur l’ingratitude de ce Monsieur qui a trahi tous ses alliés politiques: Hamada Madi Boléro, Mohamed Saïd Fazul, El-Amine Ali Mbaraka dit «Aboul-Khaïr», Achirafi Ben Cheikh et bien d’autres, qui disent tous vouloir danser un jour sur sa tombe un jour.
Par Saïd Hamada
Boingoma, Mohéli,
© www.lemohelien.com – Dimanche 22 mars 2015.