Le Général Salimou Mohamed Amiri se tait, mais ses actes parlent pour lui Officier général de la vieille École, le Général Salimou Mohamed ...
Le Général Salimou Mohamed Amiri se tait, mais ses actes parlent pour lui
Officier général de la vieille École, le Général Salimou Mohamed Amiri n’est pas un bavard, mais un taiseux professionnel. Là où les branquignols de la classe politique comorienne s’emberlificotent dans le verbiage et les intrigues byzantines et florentines, il se tait obstinément et affiche un regard énigmatique de sphinx. Parlez, bavardez, radotez, posez-lui des questions sur ses ambitions présidentielles pour 2016, il trouvera toujours les moyens de détourner la discussion pour la ramener à Alexandre le Grand, Lao-Tseu, Carl Von Clausewitz, Mohand Karamchand Gandhi ou à Otto Von Bismarck. Seulement, le dimanche 8 février 2015, dans un article intitulé «Le Général Salimou Mohamed Amiri, pressé de se prononcer pour 2016» et sous-titré «Les partisans perdent patience et réclament une franche annonce de candidature», nous vous annoncions qu’un seul acte de sa part vaudra toutes les déclarations tonitruantes de candidature présidentielle, à savoir un voyage aux Comores à l’horizon mai 2015: «Si vers mai 2015, on voit le Général Salimou Mohamed Amiri arriver aux Comores, il n’aura même pas besoin de dire: “Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2016”. Son déplacement à lui seul sera la plus éloquente des déclarations de candidature à l’élection présidentielle de 2016. Justement, est-ce que mai 2015 est loin? Non! Que les impatients attendent donc quelques semaines…».
Or, ce samedi 7 mars 2015 qu’a-t-il fait? Il est arrivé aux Comores. Et alors? Quoi de plus normal qu’un Comorien rentrant sur ses terres, chez lui aux Comores, auprès des siens? C’est vrai. Seulement, cette fois il y a quelque chose de spécial parce que le voyage de l’homme de Dzahadjou-Hambou et de Saint-Cyr n’est ni anodin dans l’ensemble, ni politiquement neutre, ni électoralement banal. Il s’agit d’un tour de piste qui s’effectue une année avant le début des hostilités électorales. Cet inconditionnel du Général Salimou Mohamed Amiri, avec une mauvaise foi évidente et un machiavélisme tout aussi évident, fait tout pour noyer le poisson, mais sans franchir la limite qui sépare la vérité du mensonge: «Le Général n’a pas l’habitude d’improviser ses voyages. Son voyage actuel a été programmé de longue date. Comme il n’a pas encore fait acte de candidature pour l’élection présidentielle de 2016, il n’a pas à aller faire le pointage à Moroni. Seulement, il faut relever un fait de la plus haute importance puisque ceux qui ont peur de lui aux urnes sont en train d’ourdir le plus vicieux des complots; ils veulent l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle, au prétexte qu’il n’aurait pas séjourné aux Comores au cours de l’année précédent le scrutin, ou qu’il n’a pas démissionné de l’Armée où on ne veut pas de lui par pure haine et jalousie, etc.
Nous savons que son dossier est devenu le livre de chevet d’une autorité qui ne veut pas de lui comme candidat à l’élection présidentielle de 2016. Nous sommes en présence d’un cas de figure tout à fait spécial puisque le Général Salimou Mohamed Amiri est un nom, un prestige et une excellente réputation qui donnent des insomnies à ceux qui n’ont pas la conscience tranquille vis-à-vis de lui. Alors, le Général inquiète ceux qui ont tout fait pour le mettre dans une voie de garage alors qu’un homme de cette trempe reste à vie sur le devant de la scène publique, au service de son pays».
En réalité, l’information sur le sabotage de la plus que probable candidature présidentielle du Général Salimou Mohamed Amiri est entièrement fondée. Pour l’instant, l’intéressé n’est pas inquiet parce qu’il n’imagine pas les autorités comoriennes tenter de l’empêcher de se porter candidat aux élections présidentielles de 2016. Elles vont évoquer quelles raisons? Demander au Général Salimou Mohamed Amiri de démissionner de l’Armée serait la plus grande des escroqueries procédurales et administratives parce qu’on ne démissionne pas d’un corps auquel on ne fait plus partie. Pour mieux comprendre la nature du problème, il faut partir de l’idée suivante: le 13 juin 2010, le Lieutenant-colonel Combo Ayouba est froidement assassiné. Sans mener une enquête appropriée et tout en bâclant ouvertement celle qui était menée, le régime politique d’Ahmed Sambi s’est acharné sur un innocent dans des conditions atroces. Le 2 novembre 2012, le tribunal de Moroni blanchissait entièrement le Général Salimou Mohamed Amiri et ses coaccusés. Comme le Général Salimou Mohamed Amiri est reconnu complètement innocent, en toute logique, rien ne s’opposait à sa réintégration de l’Armée nationale de Développement (AND), parce qu’on ne punit pas un innocent. Cela n’a pas été fait. Comment les autorités comoriennes pourraient-elles expliquer ce déni de Justice? Elles n’en ont pas les moyens sur le plan légal. Point à la ligne. On ne s’acharne pas sur un innocent, mais on le rétablit dans ses droits, sauf si les pouvoirs publics comoriens acceptent volontiers l’idée selon laquelle ils sont ceux d’une dictature de village.
Il ne fait pas de doute que le Général Salimou Mohamed Amiri peaufine sa stratégie pour 2016, loin des caméras et des micros de la presse, en dehors de toute précipitation qui briserait son élan actuel. Certains lui reprochent ses fréquents déplacements en France, où vit sa famille. On ne peut pas lui faire ce reproche-là de manière objective. Il veut être en activité et, en France, ce ne n’est pas ce qui lui manque. Maintenant, nous sommes dans l’attente des reportages de nos correspondants à la Grande-Comore pour qu’ils nous décrivent par le menu les conditions de son accueil à l’Aéroport de Hahaya. Le moindre signe d’accueil populaire sera la preuve supplémentaire de ses projets présidentiels. Dès lors, chacun de ses mouvements, agissements, faits et gestes sera épié par ceux qui veulent y déceler des signes accréditant ses ambitions présidentielles pour s’y opposer avec rage par la suite.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 7 mars 2015.
Officier général de la vieille École, le Général Salimou Mohamed Amiri n’est pas un bavard, mais un taiseux professionnel. Là où les branquignols de la classe politique comorienne s’emberlificotent dans le verbiage et les intrigues byzantines et florentines, il se tait obstinément et affiche un regard énigmatique de sphinx. Parlez, bavardez, radotez, posez-lui des questions sur ses ambitions présidentielles pour 2016, il trouvera toujours les moyens de détourner la discussion pour la ramener à Alexandre le Grand, Lao-Tseu, Carl Von Clausewitz, Mohand Karamchand Gandhi ou à Otto Von Bismarck. Seulement, le dimanche 8 février 2015, dans un article intitulé «Le Général Salimou Mohamed Amiri, pressé de se prononcer pour 2016» et sous-titré «Les partisans perdent patience et réclament une franche annonce de candidature», nous vous annoncions qu’un seul acte de sa part vaudra toutes les déclarations tonitruantes de candidature présidentielle, à savoir un voyage aux Comores à l’horizon mai 2015: «Si vers mai 2015, on voit le Général Salimou Mohamed Amiri arriver aux Comores, il n’aura même pas besoin de dire: “Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2016”. Son déplacement à lui seul sera la plus éloquente des déclarations de candidature à l’élection présidentielle de 2016. Justement, est-ce que mai 2015 est loin? Non! Que les impatients attendent donc quelques semaines…».
Or, ce samedi 7 mars 2015 qu’a-t-il fait? Il est arrivé aux Comores. Et alors? Quoi de plus normal qu’un Comorien rentrant sur ses terres, chez lui aux Comores, auprès des siens? C’est vrai. Seulement, cette fois il y a quelque chose de spécial parce que le voyage de l’homme de Dzahadjou-Hambou et de Saint-Cyr n’est ni anodin dans l’ensemble, ni politiquement neutre, ni électoralement banal. Il s’agit d’un tour de piste qui s’effectue une année avant le début des hostilités électorales. Cet inconditionnel du Général Salimou Mohamed Amiri, avec une mauvaise foi évidente et un machiavélisme tout aussi évident, fait tout pour noyer le poisson, mais sans franchir la limite qui sépare la vérité du mensonge: «Le Général n’a pas l’habitude d’improviser ses voyages. Son voyage actuel a été programmé de longue date. Comme il n’a pas encore fait acte de candidature pour l’élection présidentielle de 2016, il n’a pas à aller faire le pointage à Moroni. Seulement, il faut relever un fait de la plus haute importance puisque ceux qui ont peur de lui aux urnes sont en train d’ourdir le plus vicieux des complots; ils veulent l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle, au prétexte qu’il n’aurait pas séjourné aux Comores au cours de l’année précédent le scrutin, ou qu’il n’a pas démissionné de l’Armée où on ne veut pas de lui par pure haine et jalousie, etc.
Nous savons que son dossier est devenu le livre de chevet d’une autorité qui ne veut pas de lui comme candidat à l’élection présidentielle de 2016. Nous sommes en présence d’un cas de figure tout à fait spécial puisque le Général Salimou Mohamed Amiri est un nom, un prestige et une excellente réputation qui donnent des insomnies à ceux qui n’ont pas la conscience tranquille vis-à-vis de lui. Alors, le Général inquiète ceux qui ont tout fait pour le mettre dans une voie de garage alors qu’un homme de cette trempe reste à vie sur le devant de la scène publique, au service de son pays».
En réalité, l’information sur le sabotage de la plus que probable candidature présidentielle du Général Salimou Mohamed Amiri est entièrement fondée. Pour l’instant, l’intéressé n’est pas inquiet parce qu’il n’imagine pas les autorités comoriennes tenter de l’empêcher de se porter candidat aux élections présidentielles de 2016. Elles vont évoquer quelles raisons? Demander au Général Salimou Mohamed Amiri de démissionner de l’Armée serait la plus grande des escroqueries procédurales et administratives parce qu’on ne démissionne pas d’un corps auquel on ne fait plus partie. Pour mieux comprendre la nature du problème, il faut partir de l’idée suivante: le 13 juin 2010, le Lieutenant-colonel Combo Ayouba est froidement assassiné. Sans mener une enquête appropriée et tout en bâclant ouvertement celle qui était menée, le régime politique d’Ahmed Sambi s’est acharné sur un innocent dans des conditions atroces. Le 2 novembre 2012, le tribunal de Moroni blanchissait entièrement le Général Salimou Mohamed Amiri et ses coaccusés. Comme le Général Salimou Mohamed Amiri est reconnu complètement innocent, en toute logique, rien ne s’opposait à sa réintégration de l’Armée nationale de Développement (AND), parce qu’on ne punit pas un innocent. Cela n’a pas été fait. Comment les autorités comoriennes pourraient-elles expliquer ce déni de Justice? Elles n’en ont pas les moyens sur le plan légal. Point à la ligne. On ne s’acharne pas sur un innocent, mais on le rétablit dans ses droits, sauf si les pouvoirs publics comoriens acceptent volontiers l’idée selon laquelle ils sont ceux d’une dictature de village.
Il ne fait pas de doute que le Général Salimou Mohamed Amiri peaufine sa stratégie pour 2016, loin des caméras et des micros de la presse, en dehors de toute précipitation qui briserait son élan actuel. Certains lui reprochent ses fréquents déplacements en France, où vit sa famille. On ne peut pas lui faire ce reproche-là de manière objective. Il veut être en activité et, en France, ce ne n’est pas ce qui lui manque. Maintenant, nous sommes dans l’attente des reportages de nos correspondants à la Grande-Comore pour qu’ils nous décrivent par le menu les conditions de son accueil à l’Aéroport de Hahaya. Le moindre signe d’accueil populaire sera la preuve supplémentaire de ses projets présidentiels. Dès lors, chacun de ses mouvements, agissements, faits et gestes sera épié par ceux qui veulent y déceler des signes accréditant ses ambitions présidentielles pour s’y opposer avec rage par la suite.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 7 mars 2015.