Du 14 au 21 mars, la semaine de la francophonie à Mohéli a été cette année particulièrement riche. Plus de 250 personnes ont participé aux ...
Du 14 au 21 mars, la semaine de la francophonie à Mohéli a été cette année particulièrement riche. Plus de 250 personnes ont participé aux différents concours proposés par l'Alliance française de Fomboni (danse hip-hop, Plume d'or, dictée, théâtre, chanson, tournoi de sixte, questions pour un champion, questionnaire sur l'exposition Dis-moi 10 mots) et plus de mille spectateurs ont assisté aux divers jeux et spectacles proposés (projections de films francophones africains, spectacle de danse par la Compagnie Tché-za, concert de Slam par la Dagenius Team…).
L'Alliance française, en partenariat avec des acteurs locaux tels que l'ABC (l'association des bibliothécaires des Comores) ou la FIFA, a su attirer l'attention d'un public particulièrement jeune, toujours avide de tester ses connaissances dans la langue de Modiano. L'un des grands événements de la semaine fut sans aucun doute la venue de six danseurs de la Compagnie Tché-za accompagnés par leur chorégraphe Salim dit « Seush ». Si les groupes de danse hip-hop représentant une quinzaine d'établissements scolaires de Fomboni et de ses environs firent preuve, indéniablement, d'une immense énergie lors du concours, le spectacle Wutama Hip-hop prouva que la danse, traditionnelle ou contemporaine, est avant tout une question d'émotion. Face à une salle bondée et attentive, les solos de danse d'Abdel, de Fakri et de Wardine furent particulièrement remarqués. Le spectacle monta progressivement en intensité et la finale, particulièrement « explosif », finit par conquérir des spectateurs qui assistaient dans leur grande majorité pour la première fois à ce genre de création artistique.
Seush, tout au long de la semaine suivante, encadra une douzaine de jeunes Mohéliens pour leur enseigner quelques bases de son art et pour monter un petit spectacle de quatre minutes faisant la part belle aux dix mots de la francophonie. Ce spectacle ouvra le concert de Dagenius qui fit découvrir au public ce qu'était le slam : le public fut particulièrement sous le charme des duos entre Dagenius et sa choriste Malha.
De quoi conclure en beauté et en dansant une semaine particulièrement animée qui laissera en tête quelques images fortes : le groupe de hip-hop composé exclusivement de jeunes filles montant sur scène avec le drapeau comorien et restant stoïque en écoutant l'hymne national, la finale du tournoi de sixte où les jeunes de GSK ont ravi le titre aux « vétérans » de Fomboni (victoire 3 buts à 1), la performance pleine de verve du jeune couple de l'école franco-arabe, Kamardine et Mouna, dans leur interprétation d'un extrait de La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, les discussions sur les relations intergénérationnelles après la vision du film comorien L'Ivresse d'une Oasis ou encore le rire des enfants lors de la vision du Ballon d'or sur écran géant à Hoani, un village situé à 10 kilomètres de Fomboni qui accueillait pour la première fois l'une des manifestations culturelles de l'Alliance. La semaine s'achève mais la francophonie, ce n'est jamais fini…
Par AmbaFrance
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
L'Alliance française, en partenariat avec des acteurs locaux tels que l'ABC (l'association des bibliothécaires des Comores) ou la FIFA, a su attirer l'attention d'un public particulièrement jeune, toujours avide de tester ses connaissances dans la langue de Modiano. L'un des grands événements de la semaine fut sans aucun doute la venue de six danseurs de la Compagnie Tché-za accompagnés par leur chorégraphe Salim dit « Seush ». Si les groupes de danse hip-hop représentant une quinzaine d'établissements scolaires de Fomboni et de ses environs firent preuve, indéniablement, d'une immense énergie lors du concours, le spectacle Wutama Hip-hop prouva que la danse, traditionnelle ou contemporaine, est avant tout une question d'émotion. Face à une salle bondée et attentive, les solos de danse d'Abdel, de Fakri et de Wardine furent particulièrement remarqués. Le spectacle monta progressivement en intensité et la finale, particulièrement « explosif », finit par conquérir des spectateurs qui assistaient dans leur grande majorité pour la première fois à ce genre de création artistique.
Seush, tout au long de la semaine suivante, encadra une douzaine de jeunes Mohéliens pour leur enseigner quelques bases de son art et pour monter un petit spectacle de quatre minutes faisant la part belle aux dix mots de la francophonie. Ce spectacle ouvra le concert de Dagenius qui fit découvrir au public ce qu'était le slam : le public fut particulièrement sous le charme des duos entre Dagenius et sa choriste Malha.
De quoi conclure en beauté et en dansant une semaine particulièrement animée qui laissera en tête quelques images fortes : le groupe de hip-hop composé exclusivement de jeunes filles montant sur scène avec le drapeau comorien et restant stoïque en écoutant l'hymne national, la finale du tournoi de sixte où les jeunes de GSK ont ravi le titre aux « vétérans » de Fomboni (victoire 3 buts à 1), la performance pleine de verve du jeune couple de l'école franco-arabe, Kamardine et Mouna, dans leur interprétation d'un extrait de La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, les discussions sur les relations intergénérationnelles après la vision du film comorien L'Ivresse d'une Oasis ou encore le rire des enfants lors de la vision du Ballon d'or sur écran géant à Hoani, un village situé à 10 kilomètres de Fomboni qui accueillait pour la première fois l'une des manifestations culturelles de l'Alliance. La semaine s'achève mais la francophonie, ce n'est jamais fini…
Par AmbaFrance
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