C’est décidé. Le Franco-Comorien Farihane Attoumani est candidat de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) – organisation politique cl...
C’est décidé. Le Franco-Comorien Farihane Attoumani est candidat de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) – organisation politique classée au Centre de l’échiquier politique français – pour un siège de Conseiller général en Seine-Saint-Denis, en région parisienne. Mais, qui est-il? Farihane Attoumani est né le 25 février 1984 aux Comores. Sa mère est de Miringoni, à Mohéli, et son père est de Foumboni par son père et de Bangwa Hambou (Grande-Comore), par sa mère. Il rejoint son père en France en 1991, et La Courneuve devient sa ville d’accueil. Il y passe toute sa jeunesse et sa scolarité. Il est Adjoint d’animation à la ville de Saint-Denis et chef de l’entreprise Taxiprest-Service, dont le siège social se trouve à la Pépinière de La Courneuve. Il est marié et père d’un enfant. Ses débuts en politique datent de 2007. À cette époque, il s’intéresse beaucoup à la politique, mais sans s’engager dans un parti politique. En 2008, il s’engage dans le milieu associatif, et son association a organisé des tournois de football en France et aux Comores. Il anime également «Tropical Dance», un grand événement festif qui réunit les meilleurs danseurs comoriens de toute la France métropolitaine.
En 2011, il participe activement aux élections primaires socialistes, et avait tenu un bureau de vote pour la toute première fois. Cet élan démocratique l’avait poussé à rejoindre le Parti socialiste. À la fin de ces élections citoyennes, il prit sa première carte d’adhésion (chez les Jeunes Socialistes). Un peu plus tard, il devient le responsable des Jeunes Socialistes à La Courneuve. C’est donc de l’intérieur de la politique qu’il développe toutes ses connaissances politiques. Il était de plus en plus curieux et assistait à toutes les formations de perfectionnement, au cours desquelles il ne ratait rien. Il était arrivé à créer une dynamique locale (débats, porte-à-porte, formation...). L’année 2013 a été pour lui une «année de doutes» parce que, plus il apprenait sur la politique, moins il se reconnaissait dans certains aspects des programmes proposés.
Il ne se retrouvait plus dans les idées de son parti politique d’origine. Il s’explique: «En 2014, à 3 mois des élections municipales, Stéphane Troussel, Président PS du Conseil général, annonce son ralliement à Gilles Poux, Maire de La Courneuve depuis 18 ans. J’étais déboussolé, et je pensais vraiment que cela venait de mon imagination et non de la réalité. J’étais le premier à critiquer la mauvaise gestion de la ville par les communistes depuis presque un siècle. Et Stéphane Troussel, pendant toutes mes années passées au Parti socialiste, n’avait eu de cesse de nous rappeler que Gilles Poux était un mauvais Maire, et qu’il gérait très mal la ville. Et dans toutes nos actions militantes, nous martelions aux habitants de La Courneuve que leur Maire était un mauvais gestionnaire. En janvier, à l’issue de l’alliance entre le Parti communiste et le Parti socialiste, je claque la porte du Parti socialiste, et des jeunes et d’autres de la Section socialiste de La Courneuve m’ont suivi. Par la suite, des citoyens de La Courneuve sans appartenance politique ont rejoint notre cause».
Farihane Attoumani continue son récit: «Fin janvier 2014, nous créons le mouvement “LaCourneuve vraiment”, et nous avions choisi Albin Philipps comme tête liste pour nous représenter. Avec le temps qui nous était imparti, le manque de moyens, constituer un programme, faire des actions de terrain (porte-à-porte, distribution de tracts devant les écoles, les marchés, les places publiques, etc.), nous avions réussi à faire le score de 5,36%. Aujourd’hui, nous avons un élu Albin Philipps, qui siège au Conseil municipal. J’étais gonflé à bloc et fier du combat que nous avions mené, en moins d’un mois et demi, nous avions su mobiliser et nous avons su nous organiser. Après les élections municipales, je me posais de multiples questions: si je devais arrêter la politique et me consacrer entièrement à mes affaires, ou bien si je devais continuer la politique pour faire bouger les lignes. Finalement je décide de continuer. Mais, le mouvement “La Courneuve vraiment”s’essouffle. Il était trop prenant et pas assez crédible. J’avais besoin d’un parti qui irait dans le sens de mes valeurs et qui me laisserait une tribune d’expression afin de mettre en avant mes idées. Je ne me reconnaissais plus à gauche, et il était hors de question d’aller à droite.
Il me fallait un compromis, un parti qui engloberait des valeurs de gauche et de droite. J’avais alors le choix entre l’UDI ou le MODEM. J’ai lu leurs programmes, j’ai vu leur projet à long terme. Et finalement, l’UDI m’avait séduit pour 5 raisons: 1.- C’est un jeune parti, qui avait moins de 3 ans, il était à construire et j’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice. 2.- Ce parti valorise la proximité, et les responsables de l’UDI, on les retrouve partout en Seine-Saint-Denis, et son Président, Jean-Christophe Lagarde, vit à Drancy, dans le Département. 3.- Le projet de l’UDI est un projet ambitieux, qui a du sens pour faire sortir la France de l’austérité. 4.- S’agissant des valeurs, elles sont celles que mes parents m’ont inculquées: travail, famille, humanisme, partage et entraide. 5.- J’ai besoin de ma formation politique ainsi que des membres de mon équipe, et l’UDI m’offre cette chance. J’avais écrit une lettre à Jean-Christophe Lagarde et un mois plus tard, j’étais reçu par son numéro 2, Stéphane Salini, un homme simple, naturel, et à l’écoute, qui m’a ôté toutes mes craintes et tous mes doutes».
Que s’est-il passé après cette première rencontre? Une fois de plus, il est nécessaire de laisser Farihane Attoumane raconter son histoire: «En 2015, les responsables de l’UDI me font l’honneur de l’investiture du Parti à La Courneuve. Je suis candidat suppléant pour les élections départementales de mars 2015, aux cotés Séverine Levé et de Jacques Godard pour le Canton de Dugny, Bourget et La Courneuve. Le 19 mars, nous organisons le grand meeting au 61, rue de La Convention à La Courneuve, avec la présence du Mairie de Dugny, André Veyssière, du Maire du Bourget, Vincent Capot-Canellas, du Président du groupe UDI au Conseil général de la Seine-Saint-Denis, du Président de la Communauté de commune de l’Aéroport du Bourget, Stéphane Salini et du Député-maire et Président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde».
Maintenant qu’il brigue un siège de Conseiller général en Seine-Saint-Denis, il faudra qu’il nous en dise un peu plus sur son programme, mais sans entrer dans les détails. Voici ce qu’il en dit: «Je souhaite vraiment faire bouger les choses à La Courneuve et ailleurs dans le Département. J’aimerais ouvrir les yeux à la population de mon Département d’adoption, devenu le Département de mon cœur. Je souhaite montrer à cette population que tout est possible et que nous ne sommes pas voués à l’échec, mais bien au contraire, notre Département nous apporte beaucoup d’opportunités, masquées malheureusement par nos élus locaux, qui ne cessent de nous tirer vers le bas. Il est temps que ça cesse».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 4 mars 2015.
En 2011, il participe activement aux élections primaires socialistes, et avait tenu un bureau de vote pour la toute première fois. Cet élan démocratique l’avait poussé à rejoindre le Parti socialiste. À la fin de ces élections citoyennes, il prit sa première carte d’adhésion (chez les Jeunes Socialistes). Un peu plus tard, il devient le responsable des Jeunes Socialistes à La Courneuve. C’est donc de l’intérieur de la politique qu’il développe toutes ses connaissances politiques. Il était de plus en plus curieux et assistait à toutes les formations de perfectionnement, au cours desquelles il ne ratait rien. Il était arrivé à créer une dynamique locale (débats, porte-à-porte, formation...). L’année 2013 a été pour lui une «année de doutes» parce que, plus il apprenait sur la politique, moins il se reconnaissait dans certains aspects des programmes proposés.
Il ne se retrouvait plus dans les idées de son parti politique d’origine. Il s’explique: «En 2014, à 3 mois des élections municipales, Stéphane Troussel, Président PS du Conseil général, annonce son ralliement à Gilles Poux, Maire de La Courneuve depuis 18 ans. J’étais déboussolé, et je pensais vraiment que cela venait de mon imagination et non de la réalité. J’étais le premier à critiquer la mauvaise gestion de la ville par les communistes depuis presque un siècle. Et Stéphane Troussel, pendant toutes mes années passées au Parti socialiste, n’avait eu de cesse de nous rappeler que Gilles Poux était un mauvais Maire, et qu’il gérait très mal la ville. Et dans toutes nos actions militantes, nous martelions aux habitants de La Courneuve que leur Maire était un mauvais gestionnaire. En janvier, à l’issue de l’alliance entre le Parti communiste et le Parti socialiste, je claque la porte du Parti socialiste, et des jeunes et d’autres de la Section socialiste de La Courneuve m’ont suivi. Par la suite, des citoyens de La Courneuve sans appartenance politique ont rejoint notre cause».
Farihane Attoumani continue son récit: «Fin janvier 2014, nous créons le mouvement “LaCourneuve vraiment”, et nous avions choisi Albin Philipps comme tête liste pour nous représenter. Avec le temps qui nous était imparti, le manque de moyens, constituer un programme, faire des actions de terrain (porte-à-porte, distribution de tracts devant les écoles, les marchés, les places publiques, etc.), nous avions réussi à faire le score de 5,36%. Aujourd’hui, nous avons un élu Albin Philipps, qui siège au Conseil municipal. J’étais gonflé à bloc et fier du combat que nous avions mené, en moins d’un mois et demi, nous avions su mobiliser et nous avons su nous organiser. Après les élections municipales, je me posais de multiples questions: si je devais arrêter la politique et me consacrer entièrement à mes affaires, ou bien si je devais continuer la politique pour faire bouger les lignes. Finalement je décide de continuer. Mais, le mouvement “La Courneuve vraiment”s’essouffle. Il était trop prenant et pas assez crédible. J’avais besoin d’un parti qui irait dans le sens de mes valeurs et qui me laisserait une tribune d’expression afin de mettre en avant mes idées. Je ne me reconnaissais plus à gauche, et il était hors de question d’aller à droite.
Il me fallait un compromis, un parti qui engloberait des valeurs de gauche et de droite. J’avais alors le choix entre l’UDI ou le MODEM. J’ai lu leurs programmes, j’ai vu leur projet à long terme. Et finalement, l’UDI m’avait séduit pour 5 raisons: 1.- C’est un jeune parti, qui avait moins de 3 ans, il était à construire et j’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice. 2.- Ce parti valorise la proximité, et les responsables de l’UDI, on les retrouve partout en Seine-Saint-Denis, et son Président, Jean-Christophe Lagarde, vit à Drancy, dans le Département. 3.- Le projet de l’UDI est un projet ambitieux, qui a du sens pour faire sortir la France de l’austérité. 4.- S’agissant des valeurs, elles sont celles que mes parents m’ont inculquées: travail, famille, humanisme, partage et entraide. 5.- J’ai besoin de ma formation politique ainsi que des membres de mon équipe, et l’UDI m’offre cette chance. J’avais écrit une lettre à Jean-Christophe Lagarde et un mois plus tard, j’étais reçu par son numéro 2, Stéphane Salini, un homme simple, naturel, et à l’écoute, qui m’a ôté toutes mes craintes et tous mes doutes».
Que s’est-il passé après cette première rencontre? Une fois de plus, il est nécessaire de laisser Farihane Attoumane raconter son histoire: «En 2015, les responsables de l’UDI me font l’honneur de l’investiture du Parti à La Courneuve. Je suis candidat suppléant pour les élections départementales de mars 2015, aux cotés Séverine Levé et de Jacques Godard pour le Canton de Dugny, Bourget et La Courneuve. Le 19 mars, nous organisons le grand meeting au 61, rue de La Convention à La Courneuve, avec la présence du Mairie de Dugny, André Veyssière, du Maire du Bourget, Vincent Capot-Canellas, du Président du groupe UDI au Conseil général de la Seine-Saint-Denis, du Président de la Communauté de commune de l’Aéroport du Bourget, Stéphane Salini et du Député-maire et Président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde».
Maintenant qu’il brigue un siège de Conseiller général en Seine-Saint-Denis, il faudra qu’il nous en dise un peu plus sur son programme, mais sans entrer dans les détails. Voici ce qu’il en dit: «Je souhaite vraiment faire bouger les choses à La Courneuve et ailleurs dans le Département. J’aimerais ouvrir les yeux à la population de mon Département d’adoption, devenu le Département de mon cœur. Je souhaite montrer à cette population que tout est possible et que nous ne sommes pas voués à l’échec, mais bien au contraire, notre Département nous apporte beaucoup d’opportunités, masquées malheureusement par nos élus locaux, qui ne cessent de nous tirer vers le bas. Il est temps que ça cesse».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 4 mars 2015.