LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE Monsieur, Ce n'est plus un secret pour personne, les deux anciens...
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
Monsieur,
Ce n'est plus un secret pour personne, les deux anciens présidents des Comores ( Azali Assoumani et Mohamed A.Sambi) remuent ciel et terre pour être sur la ligne de départ vers Béit Salam en 2016.
Ils ne se sont pas ménagés ,à renfort de déplacements à l'étranger ,des réunions dans le pays .Ils sont déjà en campagne avant l'heure. Ils n'ont pas changé ,ils multiplient les promesses et les mensonges.
A les écouter ,on dirait qu'il n'ont rien appris de leur passage catastrophique à la tête de notre pays. L'histoire bégaie ,mais cette fois la minorité pensante ne va pas lâcher l'affaire. Derrière les belles intentions se cachent surtout les renoncements de l'île comorienne de Mayotte. Derrière le colonel se cache un traître qui n'hésitait pas à abandonner ses hommes pour se réfugier chez l'ennemi. Derrière Sambi grand orateur devant l'éternel oublie que la tournante devrait revenir à Mayotte.
Pour nous, comoriens encore conscients ,le retour de ces deux hommes sans programme ni projet apparaît comme un affront fait à nous. Les conseillers juridiques de nos deux ex. interprètent la constitution à leur bon vouloir. Pour nous, en 2016 la tournante revient à l'île de Mayotte. Il appartient à nos juristes et à votre auguste institution de trouver la solution pour qu'un mahorais devient président des Comores. A Ngazidja quand on ne trouve pas une femme pour célébrer le grand mariage, la loi permet d'épouser un badamier. Alors les voies et les, moyens sont à explorer pour qu'un natif de Mahorais accède à la magistrature suprême.
Ce comportement d'Azali et Sambi de devenir président coûte que coûte séduit juste les noyaux durs du Juwa et du CRC et nous ne pouvons que nous méfier. Sambi et Azali ne sont pas les seuls capables à gérer les Comores.
Monsieur le président ,
nos deux anciens présidents sont bichonnés par la république!ils bénéficient ,en plus de leur salaire d'un certain nombre d'avantages,(villa,véhicule,chauffeur,garde corps,dirigent la prière,lecture du dua barzanji...),afin qu'ils vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours.
C'est exactement cette disproportion des moyens et leur utilisation à des fins personnelles qui nous révolte et qui nous amène à vous poser la question:au nom de quoi les comoriens volés, trahis,pressés doivent être complices du retour de ces chefs en manque de reconnaissance et d'actions ?
Monsieur le président je me permets de saisir votre honorable institution pour étudier :
a) comment organiser la tournante qui revient naturellement à l'île de Mayotte,en trouvant les voies et les moyens pour que Mahorais devient la quatrième île à diriger notre pays .
b)signifier à Sambi et Azali que ni l'un ni l'autre ne pourra prétendre aux prochaines primaires de 2016 et de rembourser la totalité de la somme que la république les a généreusement accordé .
Monsieur,
Ce n'est plus un secret pour personne, les deux anciens présidents des Comores ( Azali Assoumani et Mohamed A.Sambi) remuent ciel et terre pour être sur la ligne de départ vers Béit Salam en 2016.
Ils ne se sont pas ménagés ,à renfort de déplacements à l'étranger ,des réunions dans le pays .Ils sont déjà en campagne avant l'heure. Ils n'ont pas changé ,ils multiplient les promesses et les mensonges.
A les écouter ,on dirait qu'il n'ont rien appris de leur passage catastrophique à la tête de notre pays. L'histoire bégaie ,mais cette fois la minorité pensante ne va pas lâcher l'affaire. Derrière les belles intentions se cachent surtout les renoncements de l'île comorienne de Mayotte. Derrière le colonel se cache un traître qui n'hésitait pas à abandonner ses hommes pour se réfugier chez l'ennemi. Derrière Sambi grand orateur devant l'éternel oublie que la tournante devrait revenir à Mayotte.
Pour nous, comoriens encore conscients ,le retour de ces deux hommes sans programme ni projet apparaît comme un affront fait à nous. Les conseillers juridiques de nos deux ex. interprètent la constitution à leur bon vouloir. Pour nous, en 2016 la tournante revient à l'île de Mayotte. Il appartient à nos juristes et à votre auguste institution de trouver la solution pour qu'un mahorais devient président des Comores. A Ngazidja quand on ne trouve pas une femme pour célébrer le grand mariage, la loi permet d'épouser un badamier. Alors les voies et les, moyens sont à explorer pour qu'un natif de Mahorais accède à la magistrature suprême.
Ce comportement d'Azali et Sambi de devenir président coûte que coûte séduit juste les noyaux durs du Juwa et du CRC et nous ne pouvons que nous méfier. Sambi et Azali ne sont pas les seuls capables à gérer les Comores.
Monsieur le président ,
nos deux anciens présidents sont bichonnés par la république!ils bénéficient ,en plus de leur salaire d'un certain nombre d'avantages,(villa,véhicule,chauffeur,garde corps,dirigent la prière,lecture du dua barzanji...),afin qu'ils vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours.
C'est exactement cette disproportion des moyens et leur utilisation à des fins personnelles qui nous révolte et qui nous amène à vous poser la question:au nom de quoi les comoriens volés, trahis,pressés doivent être complices du retour de ces chefs en manque de reconnaissance et d'actions ?
Sambi et Azali touchent aujourd'hui un salaire en tant qu' ancien chef d’État . Ces privilèges d'une ancienne époque leur sont accordés parce qu'ils sont devenus des observateurs de la vie politique. S'ils sont présidents du Juwa et du CRC, ils perdent automatiquement leur neutralité. Ils ne peuvent pas être payés par tous les comoriens et être partisans de la moitié du peuple.
A ce titre monsieur le président, Azali et Sambi doivent assumer leur changement de statut. Ils doivent renoncer à leur salaire et tous les avantages qu'ils bénéficient. La pauvre république démunit de routes d'électricité ,d'eau ,d'hôpitaux ne peut plus entretenir les fastes des présidents qui ne sont visiblement pas guidés que par des ambitions personnelles. Il est de votre devoir d'arrêter immédiatement la schizophrénie délirante de nos deux compères.
Monsieur le président je me permets de saisir votre honorable institution pour étudier :
a) comment organiser la tournante qui revient naturellement à l'île de Mayotte,en trouvant les voies et les moyens pour que Mahorais devient la quatrième île à diriger notre pays .
b)signifier à Sambi et Azali que ni l'un ni l'autre ne pourra prétendre aux prochaines primaires de 2016 et de rembourser la totalité de la somme que la république les a généreusement accordé .
Afin d'éviter toute mauvaise interprétation à la loi qui va servir étant comme un prétexte politique aux pyromanes de la paix de déstabiliser encore notre pays la république des Comores ,il serait sage ,Monsieur le président de notifier à l'ex-président Sambi qu'il ne pourra pas se présenter aux primaires de Ngazidja. N'attendez pas jusqu'à la dernière heure pour essayer d'éteindre le feu qui risque d'embraser Ngazidja. E YAMBILWA AKILI YA ISHIYA HAKA NAMBAPVI.
Dans l'assurance que vous allez porter un regard particulier sur cette requête ,nous vous invitons de bien vouloir recevoir Monsieur le président ,l'expression de notre très haute considération .
Ibrahim CHEIKH MOENDACHAMI
Photo et titre ©habarizacomores