Trois mois après sa greffe, le receveur de 21 ans se dit «très heureux», selon son chirurgien sud-africain. Cette fois ça marche! Le péni...
Trois mois après sa greffe, le receveur de 21 ans se dit «très heureux», selon son chirurgien sud-africain.
Cette fois ça marche! Le pénis greffé à un jeune Sud-Africain de 21 ans le 11 décembre à l'hôpital Tygerberg de Cape Town semble lui donner pleine satisfaction. C'est ce que vient de déclarer lors d'une conférence de presse le Pr Andre van der Merwe, patron de l'unité de neurologie de l'université Stellenbosch, trois mois après une intervention qui a duré neuf heures. Le jeune homme avait été amputé de son pénis à l'âge de 18 ans, à la suite d'une circoncision rituelle s'étant compliquée d'une gangrène. Ce type d'accident est rare mais la chirurgie du pénis en cas de cancer, par exemple, pourrait trouver là de nouveaux développements.
La première greffe d'un pénis de 10 cm avait été réalisée en Chine en 2006 pour un homme de 44 ans qui n'avait plus qu'un centimètre de verge suite à un accident mais l'homme n'avait pas supporté cet organe «étranger» et avait demandé à ce qu'on le lui retire 10 jours plus tard. Un épisode qui n'était pas sans rappeler celui du premier homme à qui une main avait été greffée par le Pr Jean-Michel Dubernard et son équipe lyonnaise en 1998, et qui l'avait fait retirer deux ans plus tard.
La maîtrise technique de la transplantation de pénis était considérée comme acquise, avec l'obtention d'érections lors de plusieurs réimplantations de pénis dans le monde, mais dans ces cas-là, il s'agissait d'autogreffe (réimplantation de son propre pénis). Cette fois s'ajoute le défi immunologique pour éviter un rejet, et l'aspect psychologique. Pour l'instant, les signaux sont au vert sur ce plan. «Il est très heureux», a affirmé le chirurgien sud-africain au sujet de son patient.
La Pr van der Merwe a confirmé que son patient avait bien récupéré des érections ainsi que la capacité à éprouver du plaisir sexuel mais qu'il n'avait pas encore retrouvé toutes ses sensations. Il est le premier patient d'une série d'interventions autorisées depuis 2010 dans le cadre d'un essai clinique mais qui n'avait pas encore pu débuter faute de donneur.
Les âmes sensibles s'abstiendront de regarder la vidéo de nos confrères de News24 qui montre le moignon de pénis avant l'intervention (à 1 mn 46) et après (à 3 mn 07).
Cette fois ça marche! Le pénis greffé à un jeune Sud-Africain de 21 ans le 11 décembre à l'hôpital Tygerberg de Cape Town semble lui donner pleine satisfaction. C'est ce que vient de déclarer lors d'une conférence de presse le Pr Andre van der Merwe, patron de l'unité de neurologie de l'université Stellenbosch, trois mois après une intervention qui a duré neuf heures. Le jeune homme avait été amputé de son pénis à l'âge de 18 ans, à la suite d'une circoncision rituelle s'étant compliquée d'une gangrène. Ce type d'accident est rare mais la chirurgie du pénis en cas de cancer, par exemple, pourrait trouver là de nouveaux développements.
Première allogreffe en 2006
La première greffe d'un pénis de 10 cm avait été réalisée en Chine en 2006 pour un homme de 44 ans qui n'avait plus qu'un centimètre de verge suite à un accident mais l'homme n'avait pas supporté cet organe «étranger» et avait demandé à ce qu'on le lui retire 10 jours plus tard. Un épisode qui n'était pas sans rappeler celui du premier homme à qui une main avait été greffée par le Pr Jean-Michel Dubernard et son équipe lyonnaise en 1998, et qui l'avait fait retirer deux ans plus tard.
La maîtrise technique de la transplantation de pénis était considérée comme acquise, avec l'obtention d'érections lors de plusieurs réimplantations de pénis dans le monde, mais dans ces cas-là, il s'agissait d'autogreffe (réimplantation de son propre pénis). Cette fois s'ajoute le défi immunologique pour éviter un rejet, et l'aspect psychologique. Pour l'instant, les signaux sont au vert sur ce plan. «Il est très heureux», a affirmé le chirurgien sud-africain au sujet de son patient.
La Pr van der Merwe a confirmé que son patient avait bien récupéré des érections ainsi que la capacité à éprouver du plaisir sexuel mais qu'il n'avait pas encore retrouvé toutes ses sensations. Il est le premier patient d'une série d'interventions autorisées depuis 2010 dans le cadre d'un essai clinique mais qui n'avait pas encore pu débuter faute de donneur.
Les âmes sensibles s'abstiendront de regarder la vidéo de nos confrères de News24 qui montre le moignon de pénis avant l'intervention (à 1 mn 46) et après (à 3 mn 07).
Par
damien Mascret