Madagascar se prépare à de nouvelles fortes pluies. Une dépression tropicale est en formation dans le canal du Mozambique. Selon les service...
Madagascar se prépare à de nouvelles fortes pluies. Une dépression tropicale est en formation dans le canal du Mozambique. Selon les services météo, elle devrait se transformer en forte tempête tropicale et atteindre la côte Ouest malgache lundi. La tempête traversera la Grande Île d'Ouest en Est, en passant près d'Antananarivo. La situation est pourtant déjà difficile dans la capitale malgache après les dernières pluies qui ont fait au total 26 morts et 90 000 sinistrés, très vulnérables face aux risques d'épidémie. Les autorités ont mis en place une cellule de crise pour les problèmes de santé.
Dans le quartier populaire Ivolaniray, les canaux d'évacuation n'ont pas été curés l'an dernier. L'eau épaisse, remplie d'ordures, a envahi les ruelles et de nombreuses maisons.
« Je suis en colère ! Mon petit-fils est malade depuis que l'eau est montée, il a mal à la gorge, les enfants toussent. Je ne suis vraiment pas contente. Les responsables du gouvernement doivent déboucher les canaux pour faire sortir l'eau des bas quartiers ! », s'impatiente une habitante. « C'est difficile car on est exposés à beaucoup de maladies, ajoute un habitant du quartier. La diarrhée d'abord, et puis la peste... Beaucoup de bébés ont la diarrhée. »
Les derniers cas de peste dans la capitale remontent au mois de novembre. Aucun cas n'a été enregistré depuis, mais la vigilance est de mise. Le ministère de la Santé a mis en place une cellule de crise pour mieux gérer les informations. « On peut parler de recrudescence, mais non pas d'épidémie, explique le docteur Herlyne Ramihantaniarivo. Par exemple pour le cas de la bronchiolite, on a enregistré une augmentation des infections respiraratoires aiguës, et dans les sites d'hébergement, c'est la diarrhée qui occupe la première place comme maladie. »
Des consultations médicales gratuites sont menées sur certains sites d'hébergement. Les autorités annoncent un renforcement des équipes dans certains hôpitaux. RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Dans le quartier populaire Ivolaniray, les canaux d'évacuation n'ont pas été curés l'an dernier. L'eau épaisse, remplie d'ordures, a envahi les ruelles et de nombreuses maisons.
« Je suis en colère ! Mon petit-fils est malade depuis que l'eau est montée, il a mal à la gorge, les enfants toussent. Je ne suis vraiment pas contente. Les responsables du gouvernement doivent déboucher les canaux pour faire sortir l'eau des bas quartiers ! », s'impatiente une habitante. « C'est difficile car on est exposés à beaucoup de maladies, ajoute un habitant du quartier. La diarrhée d'abord, et puis la peste... Beaucoup de bébés ont la diarrhée. »
Les derniers cas de peste dans la capitale remontent au mois de novembre. Aucun cas n'a été enregistré depuis, mais la vigilance est de mise. Le ministère de la Santé a mis en place une cellule de crise pour mieux gérer les informations. « On peut parler de recrudescence, mais non pas d'épidémie, explique le docteur Herlyne Ramihantaniarivo. Par exemple pour le cas de la bronchiolite, on a enregistré une augmentation des infections respiraratoires aiguës, et dans les sites d'hébergement, c'est la diarrhée qui occupe la première place comme maladie. »
Des consultations médicales gratuites sont menées sur certains sites d'hébergement. Les autorités annoncent un renforcement des équipes dans certains hôpitaux. RFI
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