Les associations des travailleurs du sexe ont élevé la voix face à la discrimination à leur encontre jeudi à l'occasion de la célébrati...
Les associations des travailleurs du sexe ont élevé la voix face à la discrimination à leur encontre jeudi à l'occasion de la célébration de la Journée zéro discrimination.
"Nous sommes victimes de discrimination dans nos milieux de travail, comme les bars, les boîtes de nuit et les hôtels. Même à l'école, nos enfants souffrent de discrimination", s'est plaint le président de l'association des travailleurs du sexe à Madagascar, Randriamanalina Mbolatiananirina Jeannie, lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue jeudi.
"Nous subvenons aux besoins de notre famille. Peu de gens peuvent s'affirmer en tant que professionnels du sexe, et très peu de gens osent témoigner qu'ils portent le virus du sida au risque d'être discriminés. Pourtant, ceci est un fait qui contribue à l'expansion rapide de la maladie", a expliqué Randriamanalina.
"Dans les hôpitaux, des médecins refusent de nous ausculter parce que notre profession ne convient pas à leurs croyances", s'est confié le président de l'association des homosexuels malgaches, Rasoanaivo Balou Chabat.
"Madagascar a ratifié la loi 2005-004 portant protection des droits des malades du sida, malgré le fait qu'elle n'est pas encore en vigueur dans le pays?", a soulevé Rasoanaivo.
Les données provenant du comité national de la lutte contre le sida (SE/ CNLS) ont montré que le taux de prévalence des Malgaches entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH/ SIDA est relativement bas par rapport aux autres pays d'Afrique puisqu'il est encore à 1%.
"A Madagascar, on a enregistré 200 personnes séropositives en 2014. La totalité des personnes âgées entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH/ SIDA officiellement enregistrées en décembre 2014 est de 1191", a révélé la responsable technique au sein du SE/CNLS, Razafinjato Raminosoa Fara.
Ces données fournies par le comité sont officielles, pourtant, le président de MAD'AIDS une association de lutte contre le SIDA a confirmé auprès de Xinhua qu'"approximativement 4.000 malgaches, incluant l'effectif fourni par le SE/CNLS sont porteurs en cachette du VIH/SIDA".
Source : Xinhua
"Nous sommes victimes de discrimination dans nos milieux de travail, comme les bars, les boîtes de nuit et les hôtels. Même à l'école, nos enfants souffrent de discrimination", s'est plaint le président de l'association des travailleurs du sexe à Madagascar, Randriamanalina Mbolatiananirina Jeannie, lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue jeudi.
"Nous subvenons aux besoins de notre famille. Peu de gens peuvent s'affirmer en tant que professionnels du sexe, et très peu de gens osent témoigner qu'ils portent le virus du sida au risque d'être discriminés. Pourtant, ceci est un fait qui contribue à l'expansion rapide de la maladie", a expliqué Randriamanalina.
"Dans les hôpitaux, des médecins refusent de nous ausculter parce que notre profession ne convient pas à leurs croyances", s'est confié le président de l'association des homosexuels malgaches, Rasoanaivo Balou Chabat.
"Madagascar a ratifié la loi 2005-004 portant protection des droits des malades du sida, malgré le fait qu'elle n'est pas encore en vigueur dans le pays?", a soulevé Rasoanaivo.
Les données provenant du comité national de la lutte contre le sida (SE/ CNLS) ont montré que le taux de prévalence des Malgaches entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH/ SIDA est relativement bas par rapport aux autres pays d'Afrique puisqu'il est encore à 1%.
"A Madagascar, on a enregistré 200 personnes séropositives en 2014. La totalité des personnes âgées entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH/ SIDA officiellement enregistrées en décembre 2014 est de 1191", a révélé la responsable technique au sein du SE/CNLS, Razafinjato Raminosoa Fara.
Ces données fournies par le comité sont officielles, pourtant, le président de MAD'AIDS une association de lutte contre le SIDA a confirmé auprès de Xinhua qu'"approximativement 4.000 malgaches, incluant l'effectif fourni par le SE/CNLS sont porteurs en cachette du VIH/SIDA".
Source : Xinhua
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