Les temps changent et nous devons nous adapter. Aujourd’hui le numérique a bouleversé l’économie mondiale. Avec l’arrivée de la fibre optiq...
Les temps changent et nous devons nous adapter. Aujourd’hui le numérique a bouleversé l’économie mondiale. Avec l’arrivée de la fibre optique aux Comores en 2010, tous les espoirs étaient permis. Nous espérions que ce formidable outil révolutionnerait notre économie. Mais 5 ans plus tard, on constate avec amertume que les autorités n’exploitent pas et ne tire pas profit des opportunités qu’offre cette nouvelle technologie.
Pourtant la fibre optique constitue une aubaine pour les pays comme le nôtre. En effet les entreprises occidentales ont recours au service des pays en voie de développement, pour gérer à distance leurs ressources humaines, leurs comptabilités, ou leurs services après-vente. On estime à plus de 300 milliards de dollars le marché de l’externalisation. Cette pratique permet d’employer une main-d’oeuvre qualifiée et bon marché.
Nous faisons face à un chômage endémique des jeunes diplômés. Chaque année des milliers d’étudiants comoriens reviennent au pays, augmenter la liste, déjà longue, des demandeurs d’emploi. Pour résorber ce phénomène, nous devons créer une zone économique spéciale ZES, consacrée exclusivement à l’économie numérique. Cette zone aura une fiscalité avantageuse, un débit internet supérieur et une centrale électrique autonome, afin d’attirer les investisseurs étrangers.
Pourtant la fibre optique constitue une aubaine pour les pays comme le nôtre. En effet les entreprises occidentales ont recours au service des pays en voie de développement, pour gérer à distance leurs ressources humaines, leurs comptabilités, ou leurs services après-vente. On estime à plus de 300 milliards de dollars le marché de l’externalisation. Cette pratique permet d’employer une main-d’oeuvre qualifiée et bon marché.
Nous faisons face à un chômage endémique des jeunes diplômés. Chaque année des milliers d’étudiants comoriens reviennent au pays, augmenter la liste, déjà longue, des demandeurs d’emploi. Pour résorber ce phénomène, nous devons créer une zone économique spéciale ZES, consacrée exclusivement à l’économie numérique. Cette zone aura une fiscalité avantageuse, un débit internet supérieur et une centrale électrique autonome, afin d’attirer les investisseurs étrangers.
Pour être concret, prenons un exemple. Grâce à ce procédé, une Comorienne diplômée en secrétariat, pourra répondre aux appels et gérer les rendez-vous d’un dentiste de la région lyonnaise, à partir de Moroni, Mutsamudu ou Fomboni. Tout le monde y trouve son compte. La jeune secrétaire a obtenu un emploi et le dentiste dispose d’un service à moindre coût.
Notre pays doit éviter de se retrouver du mauvais côté de la fracture numérique. Le Maroc, le Sénégal, et nos voisins malgaches, ont déjà réussi à attirer les « calls centers », créant ainsi des milliers d’emplois. Chez nos cousins kényans il est possible de faire ses achats grâce à son téléphone portable via le système MPESA de l’opérateur SAFARICOM.
La zone économique spéciale doit servir également d’incubateur d’entreprises, pour les entrepreneurs locaux. Il est nécessaire de permettre à ces centaines de comoriens diplômés en informatique d’ouvrir leur start-up et laisser exprimer leur talent. Car dans ce nouveau monde en mutation, une application ou un logiciel inventé par un jeune dans un garage, peut rendre milliardaire son concepteur.