Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja a convié la population de l'île, lundi 23 mars au Palais de Mrodjou, à ce qui été appel...
Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja a convié la population de l'île, lundi 23 mars au Palais de Mrodjou, à ce qui été appelé une « réunion d'information et d'échanges sur la situation » qui prévaut dans l'île depuis notamment la proclamation des résultats des élections harmonisées.
Deux sujets ont marqué cette rencontre : le blocage du Conseil de l'île et le contrat de bail signé entre la société Colas et le vice-président en charge de l'Aménagement du Territoire.
La question du blocage du Conseil constitue « le premier sujet de préoccupation de la notabilité de Ngazidja » qui souhaite « la paix et la concorde nationales, mais dans le respect de l'honneur et des intérêts de la Grande-Comore », a déclaré le grand notable Ismaël Aboudou.
«Nous attendions bien ce moment, nous sommes venus vous demander, monsieur le gouverneur, où en est l'île de Ngazidja ? Est-ce l'Assemblée nationale peut entamer ses travaux sans la présence des représentants de l'île mère ? a-t-il ajouté avant de demander la convocation d'une autre session extraordinaire pour que les conseillers, qui le veulent, puissent désigner leurs trois représentants au sein du parlement.
Deux sujets ont marqué cette rencontre : le blocage du Conseil de l'île et le contrat de bail signé entre la société Colas et le vice-président en charge de l'Aménagement du Territoire.
La question du blocage du Conseil constitue « le premier sujet de préoccupation de la notabilité de Ngazidja » qui souhaite « la paix et la concorde nationales, mais dans le respect de l'honneur et des intérêts de la Grande-Comore », a déclaré le grand notable Ismaël Aboudou.
«Nous attendions bien ce moment, nous sommes venus vous demander, monsieur le gouverneur, où en est l'île de Ngazidja ? Est-ce l'Assemblée nationale peut entamer ses travaux sans la présence des représentants de l'île mère ? a-t-il ajouté avant de demander la convocation d'une autre session extraordinaire pour que les conseillers, qui le veulent, puissent désigner leurs trois représentants au sein du parlement.
Pour sa part, l'ancien gouverneur Saïd Hassane Saïd Hachim a évoqué le contrat de bail signé par le vice-président, lequel contrat cède à ladite société « le droit exclusif d'extraire et de disposer de tous matériaux techniquement et économiquement exploitables sur le site dit Handouli».
Dans sa réponse, le gouverneur a dit partager les mêmes préoccupations concernant le contrat de bail en question et avoué avoir écrit au vice-président pour deux remarques essentielles : qu'il n'a pas été saisi, comme la Constitution l'exige, pour des travaux qui s'effectuent sur le territoire de Ngazidja, et sur l'aspect environnemental. Pour lui, il faut une étude d'impact sur l'environnement pour un projet de ce genre.
Pour les élections, il dit se conformer au verdict des urnes et a demandé le respect de la démocratie concernant les alliances qui se font au Conseil de l'île. « C'est normal, la majorité réussit et la minorité résiste », a rappelé le gouverneur qui a annoncé qu'il va convoquer une autre session dans les jours qui viennent.
« Quoi qu'il en soit, je vais convoquer les conseillers parce que le parlement ne peut pas fonctionner sans l'île de Ngazidja », a déclaré le gouverneur rappelant qu'il continuerait à réclamer les droits des Grands comoriens dans la paix sans qu'il y ait de conflit de compétences entre lui et le président de l'Union des Comores.
Par Ngazi Ngomé
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