Une confusion même appelant au non-respect de l’idée de la tournante et du pourquoi les Comores sont arrivées à ce que j’appelle «L’Union S...
Une confusion même appelant au non-respect de l’idée de la tournante et du pourquoi les Comores sont arrivées à ce que j’appelle «L’Union Séparée ou l’Union dans la Désunion ».
Comment peut-on comprendre qu’un président élu à l’issu de la tournante de son île d’origine, peut se représenter dans une autre qui l’organise à son tour ? Comment peut-on comprendre que l’idée de la tournante était tout simplement le fait d’organiser des primaires dans chaque île à tour de rôle comme si auparavant les îles ne participaient pas aux élections? L’idée de la tournante est née du fait que le pouvoir était centré sur Moroni et que personne n’étant pas originaire de la Grande île ne pourrait jamais prétendre accéder à la présidence du pays. Ceci étant, la phrase de l’article 3 de la constitution n’avait pas lieu de figurer. C’est donc une contradiction flagrante de l’esprit du « Comité Législateur ».
Comment peut-on comprendre qu’un président élu à l’issu de la tournante de son île d’origine, peut se représenter dans une autre qui l’organise à son tour ? Comment peut-on comprendre que l’idée de la tournante était tout simplement le fait d’organiser des primaires dans chaque île à tour de rôle comme si auparavant les îles ne participaient pas aux élections? L’idée de la tournante est née du fait que le pouvoir était centré sur Moroni et que personne n’étant pas originaire de la Grande île ne pourrait jamais prétendre accéder à la présidence du pays. Ceci étant, la phrase de l’article 3 de la constitution n’avait pas lieu de figurer. C’est donc une contradiction flagrante de l’esprit du « Comité Législateur ».
Un peu d’histoire : En 1997 est né le séparatisme Anjouanais précédé de la sécession Mohélienne. Les habitants de ces deux îles ont été nourris de l’esprit de xénophobie à la limite de l’interacisme envers les habitants de la grande île Ngazidja. Les premiers prétendaient que leurs aspirations et leurs progrès sont muselés par Ngazidja et qu’enfin l’administration était centralisée à Moroni. L’idée qu’aucune personnalité politique anjouanaise ou mohélienne ne puisse jamais accéder à la tête de l’Etat par le mode de scrutin universel à deux tours est mise en avant. Entre temps les promesses de consultation de Mayotte en 1999 puis reportées à l’an 2000 pour la collectivité départementale ne pourront se tenir grâce à l’obstacle que présentait le feu président Taki Abdulkarim.
Une mission de déstabilisation est alors préparée depuis Mayotte. La bande de Maxime, un espion français avec les pseudos intellos anjouanais valets de l’impérialisme menaient plusieurs missions à Anjouan transportant des cartons d’armes, drapeaux français et photos de Chirac vers cette île. Ces cartons ont été étiquetés croix rouge comme si c’était une mission médicale. Une tentative militaire pour la reprise de l’ile a été échouée soldée par une dizaine de mort du côté de l’armée comorienne. Parce que toute la population était devenue des milices collaborant avec les militaires de l’ile. Un embargo soutenu par l’opinion internationale a été déclarée.
Taki se trouvant à la croisée des chemins, menait une guerre sur deux fronts. Celle contre le séparatisme Anjouanais et celle contre l’impérialisme pour lui empêcher encore une fois de marquer une ligne de séparation en mobilisant le monde entier sur sa cause. Mort empoisonné, ou en tout cas dans des circonstances suspectes, enterré à la va vite sans autopsie, la voie vers la séparation des îles en entités insulaires devint libre. Lors de la période de l’embargo, ses acolytes de l’impérialisme ont eu le champ libre de mobiliser toute la population Anjouanaise résidente à Mayotte pour faire cotiser les « pauvres clandestins » à leur profit, car l’argent récolté fût détourné par ses usurpateurs parmi eux des pharmaciens des professeurs et j’en passe. L’intérim de la Présidence a été assuré par Tadjidine Ben Massound. Des années auparavant lors de la déportation de Djohar, AZALI Assoumani qui s’était réfugié avec Kambi Elyachrouti à l’Ambassade des merveilles a été promis à la présidence précisément lors de l’opération AZALEE. Une opération attribuée à son nom en souvenir ou en mémoire des accords secrets.
L’occasion cette fois s’est présentée. Au lieu encore une fois de protéger les institutions et le chef de l’Etat il a profité pour se déclarer Président de la République Islamique des Comores. Ainsi il y a lieu de conserver ce séparatisme et de mieux servir les intérêts de l’impérialisme. C’est pourquoi il a déclaré plus tard que je cite : « Celui qui va brader la question de Mayotte n’est pas encore né ». Avec les Accords d’Antanarivo et de Mohéli est née l’Union des iles Comores. Il a eu lieu en même temps que l’enterrement de la République Islamique des Comores. Dans cette Union est donc née la Tournante de chaque île.
La logique de la Tournante : C’est dans l’esprit nés des situations évoquées plus haut qu’est née cette tournante. Les acteurs ont voulu répondre à des aspirations ou revendications insulaires (de Mohéli et d’Anjouan). Ainsi tout le monde comprend alors que la Tournante est au bénéfice de l’ile organisatrice des primaires. (Le code électoral prévoit les critères électifs).
Du déroulement des Tournantes : La Grande Comores qui ne voulait pas avoir en premier le trône l’ont attribué à Anjouan qui le refusait et Mohéli également. Ngazidja a alors organisé les primaires. Aucune personnalité politique Anjouanaise ou Mohélienne n’a pas profité de ce creux juridique pour déposer sa candidature car ce ne serait pas respectueux de la logique ou de l’esprit de la tournante. Lorsque ce fût le Tour d’Anjouan cela a été pareil comme lors de la tournante de Mohéli. Mais là je vais devoir ouvrir une parenthèse.
Une fois l’échéance des quatre années de mandat de l’Ayatollah des Comores arrivée, ce dernier a créé des situations problématiques en vue de ne pas quitter le pouvoir et donc ne pas respecter la Constitution et enfin instaurer un régime des Mollahs à l’Iranien. Il a prolongé son mandat de un an, puis de six mois après les élections du nouveau président IKILILOU Dhoinine. Ce n’est que suite aux pressions internationales et à l’échec du complot de son gouvernement attribuant l’assassinat de Combo au Général Salim, puis l’échec de réussir aussi à créer un conflit des Anjouanais contre les Grands Comoriens, qu’il a été obligé de quitter le pouvoir. Cependant le tour de Mayotte est arrivé. Et je sais comme tant d’autres personnes que toutes les autorités politiques, les partis, ne veulent plus entendre parler. Car ils n’ont jamais réellement voulu de Mayotte Comores. A l’ère de L’Internet tout est possible. Il suffirait que la Cours suprême par exemple ouvre un site où les Comoriens de Mayotte pourront s’inscrire et voter dans les primaires. Mais ils ont vraiment trop peur du Colon Bienfaiteur. Une autre possibilité c’est de les organiser dans l’une des trois iles.
Conclusion :
Les manœuvres de Sambi aujourd’hui de vouloir se présenter à Ngazidja si la Tournante est pour cette île, demeurent sans fondement Constitutionnel. Il va falloir ainsi avoir une jurisprudence en ce sens de la part du Conseil Constitutionnel pour compléter l’interprétation de la Loi ou de l’esprit de cette loi. Ce ne serait encore une fois que des manœuvres de déstabilisation du pays, de remonter les Anjouanais contre les Grands comoriens ou les pro-Sambi contre les autres. Le pays en a assez de ses situations de troubles et ce n’est pas vraiment aimer les Comores.
En tout cas si ce dernier se présente, il sera élu par la Majorité des Comoriens car pour accéder au pouvoir dans notre pays il faut un des trois critères suivants : - Etre diplômé de L’E.M (les Ecoles des Menteurs). -Etre un Uléma formé des Pays Arabes. -Ou enfin être riche et corrompre les pauvres à la veille du scrutin. Dites-moi alors s’il y a un de ces critères qui lui font défaut. En outre il serait très sage dans le cas où la tournante se maintient et soit au profit de Ngazidja qu’aucun Anjouanais ou Mohélien ne présente sa candidature pour ne pas créer des situations irréversibles et également si le hasard fait que c’est au profit de Mayotte. Dans le cas contraire L’Histoire les tiendra comme responsables.
Que Dieu bénisse les Comores Amine !
Par Assany Assany
Titre et photo : habarizacomores