Le programme de citoyenneté économique est perçu sous son angle d'opacité et surtout pour les ressentiments d'un peuple qui a cédé ...
Le programme de citoyenneté économique est perçu sous son angle d'opacité et surtout pour les ressentiments d'un peuple qui a cédé malgré lui, une partie de sa souveraineté moyennent des sommes d'argent.
Cette cession justement considérée comme une offense à l'identité nationale donne du pays une vision déformée de sa conception du patrimoine historique commun.
Aujourd'hui nous apprenons que bien de choses encore plus inacceptables viennent se greffer à ce que nous connaissions déjà ; le scandale de la vente biaisée de la citoyenneté est doublé d'un autre encore plus inquiétant: la découverte d'un vaste réseau mafieux dont l'épicentre se trouve au cœur même de l'Etat comorien.
Des réseaux parallèles déversaient en échange de grosses sommes d'argent, des tonnes de documents d'identité dans les officines occultes des pays et organisations sous surveillance anti-terroriste.
Un noyau du département de la sûreté nationale est trouvé la main dans le sac, par la découverte d'un réseau mafiosi de vente de passeports comoriens dont il était le grand bénéficiaire.
Le Directeur Général de l'institution aujourd'hui en voie de devenir député, lui qui était censé défendre les frontières et l'intégrité du pays s'est trouvé mêlé à une affaire rocambolesque qui ne fait pas honneur à notre République.
Le crime était presque parfait, dirait vivant, le célèbre dramaturge Alfred Hitchcock.
Nos passeports et cartes d'identité sont vendus à un prix négocié sous le manteau au nez et à la barbe dans des officines logées à l'intérieur même des représentations diplomatiques nationales.
Qu'à cela ne tienne ; dans une confrontation politique avec le pouvoir actuel, l'ancien président déclara devant cameras, que la manne recueillie de la cession de la nationalité n'est pas irriguée vers les caisses de l'Etat mais prenaient la direction de contrées inconnues avec des chiffre à l'appui ;
En réaction épidermique, les membres du gouvernement de la République dénoncèrent avec vigueur le détournement de fonds jadis opéré depuis la mise en place du programme, niant les accusations portées sur eux par leur ancien mentor ; pis ils accusent l'ancien chef de l'Etat d'avoir utilisé la manne en question pour des intérêts égoïstes et à des fins personnelles.
Lors des revues des programmes, les institutions internationales n'ont eu de cesse de relever des dysfonctionnements et des déséquilibres inexpliqués, attirant l'attention du Gouvernement comorien sur les procédures peu orthodoxes de l'exécution budgétaire.
Il n'y a jamais eu, ni vote des chapitres y relatifs et encore moins une loi de règlement probablement pour éviter toute immersion dans 'leurs affaires'.
Mais il y a le reste c'est-à-dire la file de faux bailleurs qu'on nous présentait comme investisseurs stratégiques mais qui s'avèrent en réalité être des brebis galeuses ; ils sont venus vendre des chimères sous le couvercle de la citoyenneté. Aussitôt l'ancien président parti, ces soutiens démasqués disparurent dans la nature, laissant derrière eux des chantiers inachevés et surtout des éléphants blancs. Je ne citerai pas les autres chantiers laissés en lambeaux ou les châteaux de sable construits sur différents coins du pays.La maison fissurée, certains responsables nationaux mouillés dans cette mascarade, abandonnèrent le bateau en plein naufrage et se blottirent comme des malpropres par pantouflage sous des sièges feutrés d'institutions de l'Etat, sûrement pour ne pas avoir à répondre de leur forfaiture.
Les comoriens se souviendront longtemps de l'annonce de l'apport massif de 2 milliards d'euros et de la démission fracassante de hauts fonctionnaires détenteurs de postes stratégiques pour rejoindre HSS. Que devient le site de production de matériaux de construction alors que HSS a présenté à l'Etat comorien une facture relative à des travaux réalisés et à l'équipement installé ?
Cette facture été farouchement contestée lors de sa présentation par le premier gouvernement Ikililou, une fois encore pour masquer la complicité. Autant de questions que tout comorien a le droit de se poser mais dont la réponse ne viendra pas de sitôt.
Cette cession justement considérée comme une offense à l'identité nationale donne du pays une vision déformée de sa conception du patrimoine historique commun.
Aujourd'hui nous apprenons que bien de choses encore plus inacceptables viennent se greffer à ce que nous connaissions déjà ; le scandale de la vente biaisée de la citoyenneté est doublé d'un autre encore plus inquiétant: la découverte d'un vaste réseau mafieux dont l'épicentre se trouve au cœur même de l'Etat comorien.
Des réseaux parallèles déversaient en échange de grosses sommes d'argent, des tonnes de documents d'identité dans les officines occultes des pays et organisations sous surveillance anti-terroriste.
Un noyau du département de la sûreté nationale est trouvé la main dans le sac, par la découverte d'un réseau mafiosi de vente de passeports comoriens dont il était le grand bénéficiaire.
Le Directeur Général de l'institution aujourd'hui en voie de devenir député, lui qui était censé défendre les frontières et l'intégrité du pays s'est trouvé mêlé à une affaire rocambolesque qui ne fait pas honneur à notre République.
Le crime était presque parfait, dirait vivant, le célèbre dramaturge Alfred Hitchcock.
Nos passeports et cartes d'identité sont vendus à un prix négocié sous le manteau au nez et à la barbe dans des officines logées à l'intérieur même des représentations diplomatiques nationales.
Qu'à cela ne tienne ; dans une confrontation politique avec le pouvoir actuel, l'ancien président déclara devant cameras, que la manne recueillie de la cession de la nationalité n'est pas irriguée vers les caisses de l'Etat mais prenaient la direction de contrées inconnues avec des chiffre à l'appui ;
En réaction épidermique, les membres du gouvernement de la République dénoncèrent avec vigueur le détournement de fonds jadis opéré depuis la mise en place du programme, niant les accusations portées sur eux par leur ancien mentor ; pis ils accusent l'ancien chef de l'Etat d'avoir utilisé la manne en question pour des intérêts égoïstes et à des fins personnelles.
Lors des revues des programmes, les institutions internationales n'ont eu de cesse de relever des dysfonctionnements et des déséquilibres inexpliqués, attirant l'attention du Gouvernement comorien sur les procédures peu orthodoxes de l'exécution budgétaire.
Il n'y a jamais eu, ni vote des chapitres y relatifs et encore moins une loi de règlement probablement pour éviter toute immersion dans 'leurs affaires'.
Mais il y a le reste c'est-à-dire la file de faux bailleurs qu'on nous présentait comme investisseurs stratégiques mais qui s'avèrent en réalité être des brebis galeuses ; ils sont venus vendre des chimères sous le couvercle de la citoyenneté. Aussitôt l'ancien président parti, ces soutiens démasqués disparurent dans la nature, laissant derrière eux des chantiers inachevés et surtout des éléphants blancs. Je ne citerai pas les autres chantiers laissés en lambeaux ou les châteaux de sable construits sur différents coins du pays.La maison fissurée, certains responsables nationaux mouillés dans cette mascarade, abandonnèrent le bateau en plein naufrage et se blottirent comme des malpropres par pantouflage sous des sièges feutrés d'institutions de l'Etat, sûrement pour ne pas avoir à répondre de leur forfaiture.
Les comoriens se souviendront longtemps de l'annonce de l'apport massif de 2 milliards d'euros et de la démission fracassante de hauts fonctionnaires détenteurs de postes stratégiques pour rejoindre HSS. Que devient le site de production de matériaux de construction alors que HSS a présenté à l'Etat comorien une facture relative à des travaux réalisés et à l'équipement installé ?
Cette facture été farouchement contestée lors de sa présentation par le premier gouvernement Ikililou, une fois encore pour masquer la complicité. Autant de questions que tout comorien a le droit de se poser mais dont la réponse ne viendra pas de sitôt.
Par Djounaid Djoubeir
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