Les Comoriens se sont exprimés, mais sont-ils entendus par leur classe politique? Drôle de classe politique tout de même. Oui, la classe p...
Les Comoriens se sont exprimés, mais sont-ils entendus par leur classe politique?
Drôle de classe politique tout de même. Oui, la classe politique comorienne est drôle, très drôle. Nous serions aux Etats-Unis d’Amérique, les élections législatives, des conseillers des îles et des conseillers municipaux auraient été qualifiées par les journalistes d'élections «à mi-mandat». Cette notion de «à mi-mandat» a son importance politique parce que ça sera en avril 2016 que prendra fin le mandat du Président Ikililou Dhoinine pour le compte de l'élection à la présidence tournante dont l'élection primaire s’est déroulée sur l’île de Mohéli en 2010, après le tour de la Grande-Comore en 2002 et d'Anjouan en 2006. Encore une fois, nous serions dans les pays de grande et vraie démocratie, les élections dont on attend toujours les résultats officiels de la Cour constitutionnelle auraient servi de baromètre politique pour la suite. Mais, heureusement ou malheureusement, plus heureusement que malheureusement, nous sommes aux Comores. Oui, heureusement, malgré le malheureusement. L’analyse que tout le monde fait est que le pouvoir politique en place s’en est plutôt bien sorti, et lorsqu’on ajoute les alliances politiques et électoralistes que les forces politiques ont pu nouer avant, pendant et après les élections, on peut dire «Bravo» l’UPDC, «le parti cocotte-minute» en vogue, même si, il faut se l’avouer, la plupart de ces alliances sont des arrangements électoralistes de pure circonstance.
Dans une classe politique balkanisée et atomisée, les perdants sont ceux qui se réclament de l’opposition moribonde et amorphe, et surtout le Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique d'Ahmed Sambi. En Afrique, habituellement, l’opposition est toujours forte, et après les élections, des communiqués de l’opposition parlent de «fraudes», «achat de consciences et inconsciences» et d'«intimidations». A Anjouan, où tout le monde s’accorde à dire depuis que les Comores existent, qu'il n’y a jamais eu d’élections au sens normal du terme, l'«apatrîle» français Ahmed Sambi s’est investi en argent et en hommes, faisant en sorte que les électeurs ignorent même la présentation physique de certains candidats puisque c’est lui-même qui prenait la parole aux meetings, en lieu et place des candidats. Ahmed Sambi aurait gagné Mutsamudu par son candidat Mohamed Bacar Dossar, mais à quel prix et de quelle manière? Le nouveau Député de la capitale de l’île d'Anjouan est donc Mohamed Bacar Dossar, son ancien Directeur de Cabinet, son ancien ministre des Finances, la troisième personne qu'Ahmed Sambi cite parmi celles qui l’auraient aidé pendant son mandat, de 2006 à 2011. Mohamed Bacar Dossar traîne beaucoup de casseroles bruyantes, parmi lesquelles les comptes du débarquement d’Anjouan le 25 mars 2008, dont toutes les dépenses seraient payées par Mouammar Kadhafi mais que beaucoup de personnes, comoriennes comme étrangères, réclament aujourd’hui comme étant leur dû.
Le gouvernement ukrainien, par exemple, réclame son argent, conformément au contrat signé à Kiev par l’ancien ministre Houmad, sous les ordres de Mohamed Bacar Dossar et il y a aussi l'affaire de l'un des deux hélicoptères qui stationnent actuellement à Hahaya on ne sait pour encore pour combien de siècles. Et il y a également le dossier explosif de la vente des passeports à des étrangers, quand Mohamed Bacar Dossar était ministre des Finances, et sans oublier l’argent évaporé dans le désert du fumeux «Projet Habitat». Et comment oublier le fameux HSS cher, dans tous les sens du terme, à Mohamed Bacar Dossar? Restons donc à Anjouan, et ce, pour constater qu'Ahmed Sambi et Charikani Bouchrane ont perdu Bandrani en faveur de celui qui fut le leur, le plus que très cher Abou Achrafi Ali Bacar, «le Pablo Escobar comorien» un «poète» qui a sûrement beaucoup à dire sur beaucoup de ses anciens commanditaires. Dans le Nioumakélé, selon toute vraisemblance, la Cour constitutionnelle rétablira l’équité puisque, si dans le premier Nioumakélé, c’est le ministre Abdou Ousseine d'Adda qui a été déclaré vainqueur par la Commission électorale nationale «indépendante» (CENI) pour le compte de l’UPDC, pour l’autre Nioumakélé, les crypto-sambistes ont carrément enlevé une urne et chassé leurs opposants pour qu’ils puissent gagner. Du banditisme... La Cour constitutionnelle rétablira certainement la vérité. La même chose est attendue à Ouani, où le bourrage des urnes est connu de tous, et de toute façon, les Ouaniens n’allaient jamais accepter qu’un Barakanien soit élu.
A Mohéli, c’est toute une autre histoire. Globalement, sur 9 sièges de Conseillers de l’île, l’UPDC en a remporté les 8, et sur 4 sièges de Députés, l’UPDC en a remporté les 3. Mais, le siège de Conseiller perdu est celui de Nioumachoi, la ville natale du Gouverneur de l’île, l'invivable Mohamed Ali Saïd, tandis que le siège de Député perdu est celui de la région la plus compliquée politiquement à Mohéli, la région de Dewa, regroupant Djoiezi (ville natale du Président Ikililou Dhoinine), Bandar-Es-Salam (ville natale de Hassane Bacar, Directeur national des Infrastructures), Boingoma (ville natale de Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense) de Hadoudja, Coopérant, Mouzdalifa, Salamani 1 et Salamani 2. Si le candidat de l’UPDC a gagné à Djoiezi avec une très courte avance de 15 voix, à Bandar-Es-Salam, celui de l’opposition a gagné dans tous les autres bureaux. Tout le monde est d’accord pour dire ce fut un vote-sanction contre le Gouverneur, car le Président Ikililou Dhoinine a accepté que ça soit le Gouverneur qui désigne les candidats et pourtant, la plupart des hommes politiques influents de Mohéli sont de cette circonscription.
En Grande-Comore où, probablement, aura lieu l'élection primaire pour la présidence tournante de 2016, à laquelle veut prendre part Ahmed Sambi l’Anjouanais, la situation est très complexe. Si Anjouan est l’île comorienne par excellence où le commerce est roi, la Grande-Comore est l’île comorienne par excellence où la politique est reine.Tout le monde y a gagné quelque chose. L’UPDC sort vainqueur en termes d’élus, suivie de RDC du Gouverneur Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, suivi de la CRC d'Azali Assoumani, du RADHI, du Parti ORANGE, du Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique. Cette classification tient compte d’élus indépendants, mais pas vraiment indépendants. Soyons sérieux. Toutefois, sur le terrain, il faudra noter que le RDC de Mouigni Baraka se présente comme le premier perdant, et psychologiquement, on comprend que c’est le fait que ses 3 candidats les plus emblématiques soient éliminés qui choque les mouigniens ou mouignistes, barakiens ou barakistes: Djaé Ahamada Chanfi dans le Oichili-Dimani (avouons que tout le monde s’y attendait), Raoul Yvon Delapeyre dans le Hambou (une évidence) ainsi que l’autre douanier, Goulamaly, dans le Grand Bambao (une chose normale). La question qui taraude les esprits pour le cas de Mouigni Baraka est: comment se fait-t-il qu’au second tour, à part le parti d'Ahmed Sambi, qui n’a pas réellement été soutenu en Grande-Comore, mis à part par les Anjouanais de Coulées-de-Laves qui votent en Grande-Comore, aucune autre formation politique n’a accepté de soutenir les candidats du RDC?
Il y a même pire. Bien qu’ils s’affrontaient dans le Hamahamet-Mboinkou, la CRC et l’UDPC plus le RADHI et ORANGE se sont alliés partout contre le RDC du même Mouigni Baraka. Et c’est la première leçon du scrutin: au futur, nous nous acheminerons vers une alliance tout à fait évidente et même de raison entre le RDC de Mouigni Baraka et le parti d'Ahmed Sambi, et cela fera l’affaire de la CRC, ORANGE, RADHI et UPDC. La deuxième leçon à retenir: si l’on oublie le conflit et la scission de la CRC, ce parti de l’ancien Président Azali Assoumani semble solide et bénéficie de beaucoup de sympathies, à une condition qu’il arrive à réparer sa division et à confirmer sa liaison avec le Parti ORANGE de Mohamed Daoudou dit «Kiki», qui sera probablement déclaré élu à Moroni Sud puisque l’on ne peut pas imaginer qu’on jette une urne où il est arrivé largement en tête tout simplement parce que la copine de l’autre élu de Moroni aurait déclenché un scandale. Cette histoire de RDC du Gouverneur Mouigni Baraka est certainement due au mystère qui entoure les ambitions du Gouverneur.
Gabelou, il n’a certainement pas compris que la politique n’aime pas le mystère sauf si on arrive à en faire un secret de Polichinelle: sera-t-il candidat à l'élection primaire de la Grande-Comore pour le scrutin présidentiel contre Mohamed Ali Soilihi, Azali Assoumani, Houmed Msaidié et les autres, ou sera-t-il candidat au poste de Gouverneur? Beaucoup croient qu’il se présentera à l'élection présidentielle mais tant qu’il gardera ce mystère, il aura tout le monde contre lui. La classe politique en général l'accuse d’avoir organisé des fraudes électorales puisqu’il s’est arrangé pour placer ses partisans partout dans les bureaux de vote et il a baillonné la CENI, avec le secrétaire général Soilihi, ainsi que l’homme qui a voulu «voler» la victoire d'Oustadh Ali Hadji. Maintenant, partout dans la capitale, tout le monde parle du rôle étrange que semble jouer son homme à tout faire à la Cour constitutionnelle, le Conseiller Aboubacar Abdou M’sa dit «Abouba», l’homme qui ne laisse jamais passer une bouteille de l’autre eau.
Par ARM
© www.lemohelien.com - Dimanche 1er mars 2015.
Drôle de classe politique tout de même. Oui, la classe politique comorienne est drôle, très drôle. Nous serions aux Etats-Unis d’Amérique, les élections législatives, des conseillers des îles et des conseillers municipaux auraient été qualifiées par les journalistes d'élections «à mi-mandat». Cette notion de «à mi-mandat» a son importance politique parce que ça sera en avril 2016 que prendra fin le mandat du Président Ikililou Dhoinine pour le compte de l'élection à la présidence tournante dont l'élection primaire s’est déroulée sur l’île de Mohéli en 2010, après le tour de la Grande-Comore en 2002 et d'Anjouan en 2006. Encore une fois, nous serions dans les pays de grande et vraie démocratie, les élections dont on attend toujours les résultats officiels de la Cour constitutionnelle auraient servi de baromètre politique pour la suite. Mais, heureusement ou malheureusement, plus heureusement que malheureusement, nous sommes aux Comores. Oui, heureusement, malgré le malheureusement. L’analyse que tout le monde fait est que le pouvoir politique en place s’en est plutôt bien sorti, et lorsqu’on ajoute les alliances politiques et électoralistes que les forces politiques ont pu nouer avant, pendant et après les élections, on peut dire «Bravo» l’UPDC, «le parti cocotte-minute» en vogue, même si, il faut se l’avouer, la plupart de ces alliances sont des arrangements électoralistes de pure circonstance.
Dans une classe politique balkanisée et atomisée, les perdants sont ceux qui se réclament de l’opposition moribonde et amorphe, et surtout le Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique d'Ahmed Sambi. En Afrique, habituellement, l’opposition est toujours forte, et après les élections, des communiqués de l’opposition parlent de «fraudes», «achat de consciences et inconsciences» et d'«intimidations». A Anjouan, où tout le monde s’accorde à dire depuis que les Comores existent, qu'il n’y a jamais eu d’élections au sens normal du terme, l'«apatrîle» français Ahmed Sambi s’est investi en argent et en hommes, faisant en sorte que les électeurs ignorent même la présentation physique de certains candidats puisque c’est lui-même qui prenait la parole aux meetings, en lieu et place des candidats. Ahmed Sambi aurait gagné Mutsamudu par son candidat Mohamed Bacar Dossar, mais à quel prix et de quelle manière? Le nouveau Député de la capitale de l’île d'Anjouan est donc Mohamed Bacar Dossar, son ancien Directeur de Cabinet, son ancien ministre des Finances, la troisième personne qu'Ahmed Sambi cite parmi celles qui l’auraient aidé pendant son mandat, de 2006 à 2011. Mohamed Bacar Dossar traîne beaucoup de casseroles bruyantes, parmi lesquelles les comptes du débarquement d’Anjouan le 25 mars 2008, dont toutes les dépenses seraient payées par Mouammar Kadhafi mais que beaucoup de personnes, comoriennes comme étrangères, réclament aujourd’hui comme étant leur dû.
Le gouvernement ukrainien, par exemple, réclame son argent, conformément au contrat signé à Kiev par l’ancien ministre Houmad, sous les ordres de Mohamed Bacar Dossar et il y a aussi l'affaire de l'un des deux hélicoptères qui stationnent actuellement à Hahaya on ne sait pour encore pour combien de siècles. Et il y a également le dossier explosif de la vente des passeports à des étrangers, quand Mohamed Bacar Dossar était ministre des Finances, et sans oublier l’argent évaporé dans le désert du fumeux «Projet Habitat». Et comment oublier le fameux HSS cher, dans tous les sens du terme, à Mohamed Bacar Dossar? Restons donc à Anjouan, et ce, pour constater qu'Ahmed Sambi et Charikani Bouchrane ont perdu Bandrani en faveur de celui qui fut le leur, le plus que très cher Abou Achrafi Ali Bacar, «le Pablo Escobar comorien» un «poète» qui a sûrement beaucoup à dire sur beaucoup de ses anciens commanditaires. Dans le Nioumakélé, selon toute vraisemblance, la Cour constitutionnelle rétablira l’équité puisque, si dans le premier Nioumakélé, c’est le ministre Abdou Ousseine d'Adda qui a été déclaré vainqueur par la Commission électorale nationale «indépendante» (CENI) pour le compte de l’UPDC, pour l’autre Nioumakélé, les crypto-sambistes ont carrément enlevé une urne et chassé leurs opposants pour qu’ils puissent gagner. Du banditisme... La Cour constitutionnelle rétablira certainement la vérité. La même chose est attendue à Ouani, où le bourrage des urnes est connu de tous, et de toute façon, les Ouaniens n’allaient jamais accepter qu’un Barakanien soit élu.
A Mohéli, c’est toute une autre histoire. Globalement, sur 9 sièges de Conseillers de l’île, l’UPDC en a remporté les 8, et sur 4 sièges de Députés, l’UPDC en a remporté les 3. Mais, le siège de Conseiller perdu est celui de Nioumachoi, la ville natale du Gouverneur de l’île, l'invivable Mohamed Ali Saïd, tandis que le siège de Député perdu est celui de la région la plus compliquée politiquement à Mohéli, la région de Dewa, regroupant Djoiezi (ville natale du Président Ikililou Dhoinine), Bandar-Es-Salam (ville natale de Hassane Bacar, Directeur national des Infrastructures), Boingoma (ville natale de Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense) de Hadoudja, Coopérant, Mouzdalifa, Salamani 1 et Salamani 2. Si le candidat de l’UPDC a gagné à Djoiezi avec une très courte avance de 15 voix, à Bandar-Es-Salam, celui de l’opposition a gagné dans tous les autres bureaux. Tout le monde est d’accord pour dire ce fut un vote-sanction contre le Gouverneur, car le Président Ikililou Dhoinine a accepté que ça soit le Gouverneur qui désigne les candidats et pourtant, la plupart des hommes politiques influents de Mohéli sont de cette circonscription.
En Grande-Comore où, probablement, aura lieu l'élection primaire pour la présidence tournante de 2016, à laquelle veut prendre part Ahmed Sambi l’Anjouanais, la situation est très complexe. Si Anjouan est l’île comorienne par excellence où le commerce est roi, la Grande-Comore est l’île comorienne par excellence où la politique est reine.Tout le monde y a gagné quelque chose. L’UPDC sort vainqueur en termes d’élus, suivie de RDC du Gouverneur Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, suivi de la CRC d'Azali Assoumani, du RADHI, du Parti ORANGE, du Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique. Cette classification tient compte d’élus indépendants, mais pas vraiment indépendants. Soyons sérieux. Toutefois, sur le terrain, il faudra noter que le RDC de Mouigni Baraka se présente comme le premier perdant, et psychologiquement, on comprend que c’est le fait que ses 3 candidats les plus emblématiques soient éliminés qui choque les mouigniens ou mouignistes, barakiens ou barakistes: Djaé Ahamada Chanfi dans le Oichili-Dimani (avouons que tout le monde s’y attendait), Raoul Yvon Delapeyre dans le Hambou (une évidence) ainsi que l’autre douanier, Goulamaly, dans le Grand Bambao (une chose normale). La question qui taraude les esprits pour le cas de Mouigni Baraka est: comment se fait-t-il qu’au second tour, à part le parti d'Ahmed Sambi, qui n’a pas réellement été soutenu en Grande-Comore, mis à part par les Anjouanais de Coulées-de-Laves qui votent en Grande-Comore, aucune autre formation politique n’a accepté de soutenir les candidats du RDC?
Il y a même pire. Bien qu’ils s’affrontaient dans le Hamahamet-Mboinkou, la CRC et l’UDPC plus le RADHI et ORANGE se sont alliés partout contre le RDC du même Mouigni Baraka. Et c’est la première leçon du scrutin: au futur, nous nous acheminerons vers une alliance tout à fait évidente et même de raison entre le RDC de Mouigni Baraka et le parti d'Ahmed Sambi, et cela fera l’affaire de la CRC, ORANGE, RADHI et UPDC. La deuxième leçon à retenir: si l’on oublie le conflit et la scission de la CRC, ce parti de l’ancien Président Azali Assoumani semble solide et bénéficie de beaucoup de sympathies, à une condition qu’il arrive à réparer sa division et à confirmer sa liaison avec le Parti ORANGE de Mohamed Daoudou dit «Kiki», qui sera probablement déclaré élu à Moroni Sud puisque l’on ne peut pas imaginer qu’on jette une urne où il est arrivé largement en tête tout simplement parce que la copine de l’autre élu de Moroni aurait déclenché un scandale. Cette histoire de RDC du Gouverneur Mouigni Baraka est certainement due au mystère qui entoure les ambitions du Gouverneur.
Gabelou, il n’a certainement pas compris que la politique n’aime pas le mystère sauf si on arrive à en faire un secret de Polichinelle: sera-t-il candidat à l'élection primaire de la Grande-Comore pour le scrutin présidentiel contre Mohamed Ali Soilihi, Azali Assoumani, Houmed Msaidié et les autres, ou sera-t-il candidat au poste de Gouverneur? Beaucoup croient qu’il se présentera à l'élection présidentielle mais tant qu’il gardera ce mystère, il aura tout le monde contre lui. La classe politique en général l'accuse d’avoir organisé des fraudes électorales puisqu’il s’est arrangé pour placer ses partisans partout dans les bureaux de vote et il a baillonné la CENI, avec le secrétaire général Soilihi, ainsi que l’homme qui a voulu «voler» la victoire d'Oustadh Ali Hadji. Maintenant, partout dans la capitale, tout le monde parle du rôle étrange que semble jouer son homme à tout faire à la Cour constitutionnelle, le Conseiller Aboubacar Abdou M’sa dit «Abouba», l’homme qui ne laisse jamais passer une bouteille de l’autre eau.
Par ARM
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