Prénom NOM 22 boulevard Napoléon 75555 PARIS ( 01 XX XX XX XX Marié, 47 ans À l'attention de Monsieur Louis Tribu...
Prénom NOM
22 boulevard
Napoléon
75555 PARIS
(
01 XX XX XX XX
Marié, 47 ans
À
l'attention de Monsieur Louis
Tribunal de grande instance
Tribunal de grande instance
10 place de la Liberté
75000 PARIS
75000 PARIS
Paris,
le 21 mars 2015
Objet : Votre annonce Nº 75166E
Monsieur,
Veuillez trouver en annexe de cette
lettre mon dossier de candidature au poste de juge d’application des peines au
tribunal de grande instance de Paris.
Les nombreux dossiers que j’ai eus à
traiter au TGI de Nancy, où s’est déroulée toute ma carrière, m’ont permis
d’acquérir un savoir-faire et une parfaite maîtrise de ma fonction
d’encadrement et de suivi sociojudiciaire des personnes condamnées.
La prévention de la récidive est
pour moi une priorité. C’est pourquoi je suis particulièrement à l’écoute des
délinquants, afin d’appliquer au mieux les décisions pénales prises à leur
encontre et de prendre toutes les mesures permettant de les réinsérer dans la
société.
Réellement désireux d’apporter mes
compétences à votre juridiction, je reste à votre disposition pour discuter des
modalités d’une éventuelle collaboration.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes
cordiales salutations.
Signature
Juge de l'application des peines
Dans le jargon judiciaire, on
l’appelle le “JAP”. Ce magistrat exerce au sein du tribunal de grande
instance où sont traitées toutes les affaires de droit commun. Quand une
condamnation a été prononcée par le tribunal, le juge de l’application des peines doit s’assurer que cette condamnation sera bien appliquée (prison, obligation de soins, etc.).
Lorsqu’il intervient en milieu “fermé” (prison), il peut proposer des réductions de peine, des régimes de semi-liberté, des permissions de sortie. En milieu “ouvert” (dans le cas où la personne a été condamnée à une autre peine que de la prison), il contrôle régulièrement le condamné : il s’assure par exemple que le travail d’intérêt général a bien été exécuté. Il s’occupe aussi des probationnaires, c’est-à-dire des personnes tombant sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve.
Lorsqu’il intervient en milieu “fermé” (prison), il peut proposer des réductions de peine, des régimes de semi-liberté, des permissions de sortie. En milieu “ouvert” (dans le cas où la personne a été condamnée à une autre peine que de la prison), il contrôle régulièrement le condamné : il s’assure par exemple que le travail d’intérêt général a bien été exécuté. Il s’occupe aussi des probationnaires, c’est-à-dire des personnes tombant sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve.
Ses compétences : analyser, décider, contrôler.
Sa formation : une première année de master en droit (master 1) ou un diplôme d’IEP (institut d’études politiques) pour pouvoir se présenter au concours de l’ENM (École nationale de la magistrature, 205 places en 2014).