L’hôpital El-Maarouf de Moroni, principal hôpital des Comores, n’accueille plus les patients depuis cinq jours en raison d’une pénurie d’...
L’hôpital El-Maarouf de Moroni, principal hôpital des Comores, n’accueille plus les patients depuis cinq jours en raison d’une pénurie d’eau et d’électricité, ont indiqué des médecins à l’AFP vendredi matin.
"Ce n’est pas une grève, mais nous ne pouvons pas accueillir des malades dans des salles obscures, faire des analyses, faire des accouchements, opérer. C’est un arrêt de fait de l’établissement", a expliqué le Dr Tadjiri Hamada, chef du service dermatologie de l’hôpital.
L’établissement, communément appelé "hôpital de référence" des Comores, est plongé dans le noir. "Il n’y a ni eau, ni électricité, les WC ne fonctionnent plus", a expliqué à l’AFP Mme Thayatti Hamidou, responsable du service d’anesthésie.
"Ce n’est pas seulement une question de MaMwé (la société nationale d’eau et d’électricité), nos propres groupes électrogènes sont tous hors service. Les difficultés durent depuis longtemps, nous avons fait preuve de patience, mais là on n’en peut plus", a-t-elle ajouté, visiblement excédée.
La compagnie nationale, désargentée, ne parvient pas à entretenir les infrastructures existantes, et les pénuries chroniques, qui exaspèrent la population, touchent de nombreuses localités de l’archipel.
Un anesthésiste, Ben Seif a affirmé qu’"il arrive d’avoir un patient déjà sous anesthésie, ou une opération déjà commencée, et... plus de courant, parfois on panique".
L’adjoint du directeur de l’établissement, le Dr Moundir Djoubeiri, ne peut que constater la situation : "On fait ce qu’on peut, ça ne dépend pas de nous, la MaMwé est défaillante, et nos groupes ne fonctionnent pas".
"Les groupes ont brûlé. Ils ont des moteurs de dépannage, on ne peut pas les utiliser à plein régime tout le temps, ils ont fini par péter", confie un infirmier en montrant les groupes électrogènes grillés.
L’hôpital doit également trouver une solution aux centaines de sacs d’ordures en état de putréfaction entassés depuis plusieurs semaines dans l’enceinte de l’établissement, après la fermeture du site de traitement des ordures ménagères de la capitale.
"Ce n’est pas une grève, mais nous ne pouvons pas accueillir des malades dans des salles obscures, faire des analyses, faire des accouchements, opérer. C’est un arrêt de fait de l’établissement", a expliqué le Dr Tadjiri Hamada, chef du service dermatologie de l’hôpital.
L’établissement, communément appelé "hôpital de référence" des Comores, est plongé dans le noir. "Il n’y a ni eau, ni électricité, les WC ne fonctionnent plus", a expliqué à l’AFP Mme Thayatti Hamidou, responsable du service d’anesthésie.
"Ce n’est pas seulement une question de MaMwé (la société nationale d’eau et d’électricité), nos propres groupes électrogènes sont tous hors service. Les difficultés durent depuis longtemps, nous avons fait preuve de patience, mais là on n’en peut plus", a-t-elle ajouté, visiblement excédée.
La compagnie nationale, désargentée, ne parvient pas à entretenir les infrastructures existantes, et les pénuries chroniques, qui exaspèrent la population, touchent de nombreuses localités de l’archipel.
Un anesthésiste, Ben Seif a affirmé qu’"il arrive d’avoir un patient déjà sous anesthésie, ou une opération déjà commencée, et... plus de courant, parfois on panique".
L’adjoint du directeur de l’établissement, le Dr Moundir Djoubeiri, ne peut que constater la situation : "On fait ce qu’on peut, ça ne dépend pas de nous, la MaMwé est défaillante, et nos groupes ne fonctionnent pas".
"Les groupes ont brûlé. Ils ont des moteurs de dépannage, on ne peut pas les utiliser à plein régime tout le temps, ils ont fini par péter", confie un infirmier en montrant les groupes électrogènes grillés.
L’hôpital doit également trouver une solution aux centaines de sacs d’ordures en état de putréfaction entassés depuis plusieurs semaines dans l’enceinte de l’établissement, après la fermeture du site de traitement des ordures ménagères de la capitale.
Par AFP
Photo©lagazettedescomores