Des décès à El Maarouf , le pouvoir est à la fois coupable et responsable Cette fois-ci, le gouvernement sortira quoi comme prétexte ?...
Des décès à El Maarouf , le pouvoir est à la fois coupable et responsable
Cette fois-ci, le gouvernement sortira quoi comme prétexte ? Il avancera quoi comme arguments de riposte… ? Cette fois-ci comme pas mal de fois, les agents de la santé comoriens, n’exigent pas d’arriérés de salaire, ni d’augmentation de leur salaire misérable qui n’est jamais arrivé à temps. Cette fois-ci, ces rédempteurs, ces altruistes… exigent le respect à la vie humaine.
L’hôpital El-maarouf devient pire que le sinistre camp Boiro de l’époque de Sékoutouré. Pire que les camps de concentration du nazi à l’époque d’Hitler. Les autorités du pays, qu’elles soient politiques ou religieuses, ont rendu ce centre hospitalier en lieu de fin de vie. Les braves agents de la santé, parmi eux des Médecins, des sages-femmes, des aides-soignantes, des infirmiers et autres… exigent l’eau, l’électricité, l’hygiène, la propreté, la sécurité humaine… des éléments dont le patient a besoin, comme nécessité.
Depuis deux jours, le personnel de l’hôpital El-maarouf, observe un arrêt de travail, juste pour la revendication des urgences susmentionnées. Comment donc, des ordures arrivent à s’entasser par plusieurs dizaines de tonnes au sein de cet établissement sanitaire, au moment où, la première condition pour une santé meilleure, c’est la propreté ? Comment peut-on attribuer du soin à un patient au moment où et l’eau et l’électricité prennent congé de ce centre hospitalier ?
La situation que traverse l’hôpital dit de référence, l’Hôpital El-maarouf, fait beaucoup de victimes, en tout cas des morts et ce n’est pas de la faute aux agents de la santé. C’est responsabilité des autorités du pays, depuis l’ère Mwangaza-RDR, jusque celles du pouvoir en place et les religieux indifférents du mal. La loi de l’impunité que les pouvoirs et les autorités se sont taillé et au détriment de la vie des citoyens est la mèche de la flamme. Et ça c’est depuis le régime CRC, passant par celui de Sambi et qui atteint son apogée sous le régime actuel d’UPDC dont le président, oublie soit qu’il est chef ou qu’il y a un Etat.
Rien ne peut se faire sans la manne, bien sûr. Et avec les robinets serrés et l’insouciance de ces intrigants, c’est le peuple qui paie, qui souffre, qui agonise et dans les cercueils qui va voter, comme il a voté. Et les véhicules officielles, qui ne sont jamais en manque de carburant, et qui circulent 24/24, des maisons électrifiées de même, 24/24 ? Et les salaires volumineux et qui n’ont jamais connu d’interruptions, les indemnités, les voyages perpétuels… pendant que la pauvre population se meurt comme des vulgaires rats, de sombre, de soif et d’angoisse dans des sinistres cachots ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
Cette fois-ci, le gouvernement sortira quoi comme prétexte ? Il avancera quoi comme arguments de riposte… ? Cette fois-ci comme pas mal de fois, les agents de la santé comoriens, n’exigent pas d’arriérés de salaire, ni d’augmentation de leur salaire misérable qui n’est jamais arrivé à temps. Cette fois-ci, ces rédempteurs, ces altruistes… exigent le respect à la vie humaine.
L’hôpital El-maarouf devient pire que le sinistre camp Boiro de l’époque de Sékoutouré. Pire que les camps de concentration du nazi à l’époque d’Hitler. Les autorités du pays, qu’elles soient politiques ou religieuses, ont rendu ce centre hospitalier en lieu de fin de vie. Les braves agents de la santé, parmi eux des Médecins, des sages-femmes, des aides-soignantes, des infirmiers et autres… exigent l’eau, l’électricité, l’hygiène, la propreté, la sécurité humaine… des éléments dont le patient a besoin, comme nécessité.
Depuis deux jours, le personnel de l’hôpital El-maarouf, observe un arrêt de travail, juste pour la revendication des urgences susmentionnées. Comment donc, des ordures arrivent à s’entasser par plusieurs dizaines de tonnes au sein de cet établissement sanitaire, au moment où, la première condition pour une santé meilleure, c’est la propreté ? Comment peut-on attribuer du soin à un patient au moment où et l’eau et l’électricité prennent congé de ce centre hospitalier ?
« Des régimes ont assassiné la santé »
Les agents de la santé travaillent péniblement pour sauver des vies, matin et soir. Ces braves ne veulent pas risquer l’impossible après l’effort qu’ils épaulent. Ce faisant depuis le moment qu’ils ont observé cet arrêt de travail, ils s’engagent à examiner les patients déjà admis à l’hôpital, mais dure d’en recevoir d’autres avec la multiplication des problèmes.La situation que traverse l’hôpital dit de référence, l’Hôpital El-maarouf, fait beaucoup de victimes, en tout cas des morts et ce n’est pas de la faute aux agents de la santé. C’est responsabilité des autorités du pays, depuis l’ère Mwangaza-RDR, jusque celles du pouvoir en place et les religieux indifférents du mal. La loi de l’impunité que les pouvoirs et les autorités se sont taillé et au détriment de la vie des citoyens est la mèche de la flamme. Et ça c’est depuis le régime CRC, passant par celui de Sambi et qui atteint son apogée sous le régime actuel d’UPDC dont le président, oublie soit qu’il est chef ou qu’il y a un Etat.
« Des préoccupations sadiques »
Certes ce régime en place est bien satisfait d’avoir organisé des élections, par lesquelles, plusieurs centaines de millions de francs se sont volatilisés. Comme ses collègues, le Vice-président en charge de finance, qui prétend briguer la présidence des Comores en 2016, est ravi de son œuvre, à cause de laquelle des gueux dans la misère et des déshérités dans le malheur.Rien ne peut se faire sans la manne, bien sûr. Et avec les robinets serrés et l’insouciance de ces intrigants, c’est le peuple qui paie, qui souffre, qui agonise et dans les cercueils qui va voter, comme il a voté. Et les véhicules officielles, qui ne sont jamais en manque de carburant, et qui circulent 24/24, des maisons électrifiées de même, 24/24 ? Et les salaires volumineux et qui n’ont jamais connu d’interruptions, les indemnités, les voyages perpétuels… pendant que la pauvre population se meurt comme des vulgaires rats, de sombre, de soif et d’angoisse dans des sinistres cachots ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus