Au cours d une conférence de presse, ce vendredi matin à Moroni, le doyen des conseillers, Said Mohamed, et qui préside l'institution e...
Au cours d une conférence de presse, ce vendredi matin à Moroni, le doyen des conseillers, Said Mohamed, et qui préside l'institution en attendant l'élection du bureau, a regretté la décision de ses collègues coalisés autour de l'UPDC d'avoir délibérément bloqué l'élection du bureau. Pour le conseiller de Mitsamiouli, toutes les conditions étaient réunies pour organiser l'élection du bureau et des trois conseillers qui doivent monter à l'Assemblée nationale pour cette année.
"J'ai reporté ces élections à deux reprises, lundi et mardi, parce qu'il y avait des divergences, mais j'avais décidé de prendre mes responsabilités de président pour organiser ces élections, mercredi après-midi, vu qu'il y avait aucun obstacle juridique", a expliqué aux journalistes après avoir déploré l'échec, depuis vendredi soir, des négociations pour une coalition UPDC-RDC dont lui même faisait partie. "Je suis venu au Conseil mercredi pour organiser le vote du bureau, mais les forces de l'ordre sont venus me prendre pour soi-disant me sécuriser, alors même que je n'étais pas en danger et que je n'avais pas sollicité une protection", a ajouté Said Mohamed après avoir confirmé que ce sont deux conseillers de sa propre coalition qui l'ont menacé et interdit d'organiser les élections.
"Si tu veux que le sang coule, vas les organiser", m'ont-ils dit. Les forces de l'ordre qui l'ont pourtant malmené lui auraient expliqué qu'ils avaient reçu l'ordre de le conduire en lieu sûr.
Par qui? la question reste sans réponses. "Il m'ont amené jusqu'à chez moi à Mitsamiouli et m'on fait gardé par des policiers sans que je sache le pourquoi de tout cela", accuse le conseiller Mouroua. Il promet que si le gouverneur convoque une autre session, il va organiser les élections et solliciter leur sécurisation par les forces de l'ordre si nécessaire.
Selon les conseillers de la coalition RDC-DUDJA-JUWA qui se sont exprimés en conférence de presse ce matin également, les clefs du conseil de l'île seraient entre les mains de la gendarmerie. Celle-ci, toujours selon ces conseillers, voudrait arrêté l'un d'entre eux pour tenter de briser leur coalition.
Au cours de cette conférence, les conseillers Juwa-RDC-DUDJA ont dénoncé les manœuvres de corruption qui sont tentées envers leurs familles et eux mêmes. "C'est pourquoi nous avions choisi d'éteindre nos portables pendant plusieurs jours", a déclaré Younoussa Mohamed Kari, conseiller de Sembénoi et candidat à la présidence de l'institution.
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