Une farce politico-tragique! Voilà comment l'on peut qualifier les événements qui se déroulent au conseil de l'île de Ngazidja. Lun...
Une farce politico-tragique! Voilà comment l'on peut qualifier les événements qui se déroulent au conseil de l'île de Ngazidja. Lundi 16 mars les nouveaux conseillers devaient siéger pour élire leur président, et surtout désigner trois d'entre eux, qui deviendront députés à l'Assemblée nationale. Cette désignation revêt un intérêt capital, puisqu'elle peut faire basculer la majorité au parlement, qui se jouera dans un mouchoir de poche.
Aucune formation politique n'ayant réussi à engranger assez d'élus pour disposer d'une majorité confortable au conseil de l'île, c'est l'incertitude qui régnait. Avant l'ouverture de l'acte 1 de cette pièce, dans les coulisses, les intrigues, les rumeurs et les démentis allaient bon train. Lorsque le rideau s'est levé, ce fut pour nous offrir un spectacle aussi dramatique qu'affligeant pour l'image déjà bien terne des politiciens comoriens.
Le parti d'opposition JUWA s'est allié avec le RDC du gouverneur de Ngazidja et 2 autres partis pour former une majorité de 12 conseillers sur les 23. Découvrant cette péripétie, les partis soutenant le gouvernement décident de purement et simplement saboter la session. De lundi à mercredi l'UPDC et ses alliés ont fait de l'obstruction à la démocratie. Ils ont empêché le bon déroulement des travaux du conseil, tantôt en pratiquant la politique de la chaise vide, tantôt en évoquant des prétextes aussi fallacieux les uns que les autres. Le mutisme dans lequel se terrent les autorités est beaucoup plus inquiétant. Il nous fait comprendre que le gouvernement d'Ikililou est prêt à sacrifier la stabilité du pays, en créant une énième crise institutionnelle, juste pour s'assurer d'une majorité à l'assemblée. C'est le summum de l'égoïsme politique.
Les Français disent » à quelque chose malheur est bon ». Ses disputes politiciennes permettent d'illustrer la vitalité de notre démocratie. Si les choses sont compliquées à Ngazidja, cela est dû au multipartisme de cette île, car JUWA, UPDC, PSDC-DUDJA , APSI, RADHI, CADIM, MOUROUA, RDR, FD et ORANGE, dix partis sont représentés au Conseil de l'île de Ngazidja. Contrairement à Mwali où L'UPDC d'Ikililou domine tout et Ndzuani où le JUWA de Sambi écrase tout.
Aux Comoriens qui se désolent du comportement de nos politiciens, nous devons comprendre que La démocratie ne se décrète pas du jour au lendemain. C'est un long processus, un apprentissage. Plutôt que de jouer les Zlatan avec des insultes du style « pays de merde ». Nous devons mener une réflexion de fond sur l'évolution de notre système politique, entre le multipartisme réputé tumultueux ou le bipartisme supposé beaucoup plus stable.
Par Comores Développement
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Aucune formation politique n'ayant réussi à engranger assez d'élus pour disposer d'une majorité confortable au conseil de l'île, c'est l'incertitude qui régnait. Avant l'ouverture de l'acte 1 de cette pièce, dans les coulisses, les intrigues, les rumeurs et les démentis allaient bon train. Lorsque le rideau s'est levé, ce fut pour nous offrir un spectacle aussi dramatique qu'affligeant pour l'image déjà bien terne des politiciens comoriens.
Le parti d'opposition JUWA s'est allié avec le RDC du gouverneur de Ngazidja et 2 autres partis pour former une majorité de 12 conseillers sur les 23. Découvrant cette péripétie, les partis soutenant le gouvernement décident de purement et simplement saboter la session. De lundi à mercredi l'UPDC et ses alliés ont fait de l'obstruction à la démocratie. Ils ont empêché le bon déroulement des travaux du conseil, tantôt en pratiquant la politique de la chaise vide, tantôt en évoquant des prétextes aussi fallacieux les uns que les autres. Le mutisme dans lequel se terrent les autorités est beaucoup plus inquiétant. Il nous fait comprendre que le gouvernement d'Ikililou est prêt à sacrifier la stabilité du pays, en créant une énième crise institutionnelle, juste pour s'assurer d'une majorité à l'assemblée. C'est le summum de l'égoïsme politique.
Les Français disent » à quelque chose malheur est bon ». Ses disputes politiciennes permettent d'illustrer la vitalité de notre démocratie. Si les choses sont compliquées à Ngazidja, cela est dû au multipartisme de cette île, car JUWA, UPDC, PSDC-DUDJA , APSI, RADHI, CADIM, MOUROUA, RDR, FD et ORANGE, dix partis sont représentés au Conseil de l'île de Ngazidja. Contrairement à Mwali où L'UPDC d'Ikililou domine tout et Ndzuani où le JUWA de Sambi écrase tout.
Aux Comoriens qui se désolent du comportement de nos politiciens, nous devons comprendre que La démocratie ne se décrète pas du jour au lendemain. C'est un long processus, un apprentissage. Plutôt que de jouer les Zlatan avec des insultes du style « pays de merde ». Nous devons mener une réflexion de fond sur l'évolution de notre système politique, entre le multipartisme réputé tumultueux ou le bipartisme supposé beaucoup plus stable.
Par Comores Développement
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