Colas autorisée à poursuivre l’exploitation d’une grande carrière Le gouvernement comorien a autorisé l’entreprise française, Colas, à pou...
Colas autorisée à poursuivre l’exploitation d’une grande carrière
Le gouvernement comorien a autorisé l’entreprise française, Colas, à poursuivre l’exploitation d’une grande carrière dénommée Handouli, située à côté de l’aéroport de Hahaya. Les autorités comoriennes ont «recommandé» Colas à mener parallèlement les études d’impact environnemental du site, d’après une note de service de la direction nationale de l’environnement. «La société Colas est recommandée de faire les études nécessaires pour compléter l’étude d’impact environnemental concernant l’exploitation de la carrière de Handouli», indique la note qui se réfère à l’extrait du Procès-verbal N° 015-011/PR-SGG du dernier Conseil des ministres.
Le gouvernement comorien avait, dans un premier temps, accordé l’exclusivité à Colas pour exploiter le site riche en agrégats avec l’idée d’exporter des matériaux à l’étranger. Mais des jeunes natifs des localités riveraines s’étaient opposés à ce contrat, obligeant le gouvernement à faire marche arrière. Des associations craignent «une catastrophe environnementale» et demandent aux auteurs de geler le contrat en question qui, selon eux, aura des conséquences environnementales à l’avenir. C’est ce qui a poussé, selon certaines sources, le gouvernement à demander aujourd’hui «une étude d’impact», une des doléances des associations de défense de l’environnement pour espérer contenir la colère ambiante des opposants à l’exploitation de la carrière.
L’étude recommandée suffira-t-elle à calmer les esprits ? C’est l’exportation des agrégats vers des destinations inconnues qui irrite les jeunes des localités limitrophes et les organisations environnementales. Selon des informations non officielles, l’entreprise française aurait besoin de ces agrégats pour ses travaux dans la zone océan Indien et même ailleurs. De retour aux Comores depuis 2012 après dix ans d’absence, Colas a obtenu presque les marchés des routes aux Comores. Son premier contrat de 10 millions d’euros signé en septembre 2011 consistait à construire et à réhabiliter environ 41 km de routes dans les trois îles. L’entreprise française connait bien les Comores pour avoir lancer de nombreux chantiers au début des années 1980. Publié par : APOI
Le gouvernement comorien a autorisé l’entreprise française, Colas, à poursuivre l’exploitation d’une grande carrière dénommée Handouli, située à côté de l’aéroport de Hahaya. Les autorités comoriennes ont «recommandé» Colas à mener parallèlement les études d’impact environnemental du site, d’après une note de service de la direction nationale de l’environnement. «La société Colas est recommandée de faire les études nécessaires pour compléter l’étude d’impact environnemental concernant l’exploitation de la carrière de Handouli», indique la note qui se réfère à l’extrait du Procès-verbal N° 015-011/PR-SGG du dernier Conseil des ministres.
Le gouvernement comorien avait, dans un premier temps, accordé l’exclusivité à Colas pour exploiter le site riche en agrégats avec l’idée d’exporter des matériaux à l’étranger. Mais des jeunes natifs des localités riveraines s’étaient opposés à ce contrat, obligeant le gouvernement à faire marche arrière. Des associations craignent «une catastrophe environnementale» et demandent aux auteurs de geler le contrat en question qui, selon eux, aura des conséquences environnementales à l’avenir. C’est ce qui a poussé, selon certaines sources, le gouvernement à demander aujourd’hui «une étude d’impact», une des doléances des associations de défense de l’environnement pour espérer contenir la colère ambiante des opposants à l’exploitation de la carrière.
Des manifestants comoriens au siège de Colas à Paris en janvier 2015 |
L’étude recommandée suffira-t-elle à calmer les esprits ? C’est l’exportation des agrégats vers des destinations inconnues qui irrite les jeunes des localités limitrophes et les organisations environnementales. Selon des informations non officielles, l’entreprise française aurait besoin de ces agrégats pour ses travaux dans la zone océan Indien et même ailleurs. De retour aux Comores depuis 2012 après dix ans d’absence, Colas a obtenu presque les marchés des routes aux Comores. Son premier contrat de 10 millions d’euros signé en septembre 2011 consistait à construire et à réhabiliter environ 41 km de routes dans les trois îles. L’entreprise française connait bien les Comores pour avoir lancer de nombreux chantiers au début des années 1980. Publié par : APOI