Le maire de New York ajoute deux jours du calendrier musulman aux jours fériés dans les écoles, qui ferment déjà pour des fêtes juives et c...
Le maire de New York ajoute deux jours du calendrier musulman aux jours fériés dans les écoles, qui ferment déjà pour des fêtes juives et chrétiennes.
En France, la question des jours fériés pour des fêtes autres que chrétiennes a été évoquée à l’occasion du débat sur la loi Macron.
Les écoles new-yorkaises vont ajouter à leurs jours de congé deux fêtes musulmanes à partir de la rentrée prochaine, a annoncé, mercredi 4 mars, le maire Bill de Blasio, dont c’était une promesse de campagne.
Le 24 septembre prochain, les écoles publiques new-yorkaises seront ainsi fermées pour l’Aïd-El-Kébir (ou Aïd-El-Adha), la fête du sacrifice. Et à partir de l’été 2016, elles fermeront aussi pour l’Aïd-El-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan.
Les écoles new-yorkaises ferment déjà pour plusieurs fêtes juives et chrétiennes.
« Nous nous étions engagés vis-à-vis des familles à changer notre calendrier scolaire, pour refléter la force et la diversité de notre ville. Des centaines de milliers de familles musulmanes n’auront plus à choisir entre respecter les jours les plus sacrés de leur calendrier ou aller à l’école », s’est réjoui le maire dans un communiqué.
Les enfants musulmans représentent un peu moins de 10 % des élèves des écoles publiques.
Depuis plusieurs années, les leaders de la communauté musulmane demandaient à la ville de New York ces jours de congé.
François Hollande a estimé, mercredi 4 mars, que si la question « peut se discuter » cet amendement n’a « rien à faire dans ce texte ». La loi Macron adoptée le 17 février en première lecture avec le recours au 49-3, doit être examinée au Sénat et revenir en deuxième lecture à l’Assemblée pour être définitivement adoptée.
C.C. avec AFP
En France, la question des jours fériés pour des fêtes autres que chrétiennes a été évoquée à l’occasion du débat sur la loi Macron.
Les écoles new-yorkaises vont ajouter à leurs jours de congé deux fêtes musulmanes à partir de la rentrée prochaine, a annoncé, mercredi 4 mars, le maire Bill de Blasio, dont c’était une promesse de campagne.
Le 24 septembre prochain, les écoles publiques new-yorkaises seront ainsi fermées pour l’Aïd-El-Kébir (ou Aïd-El-Adha), la fête du sacrifice. Et à partir de l’été 2016, elles fermeront aussi pour l’Aïd-El-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan.
Les écoles new-yorkaises ferment déjà pour plusieurs fêtes juives et chrétiennes.
« Nous nous étions engagés vis-à-vis des familles à changer notre calendrier scolaire, pour refléter la force et la diversité de notre ville. Des centaines de milliers de familles musulmanes n’auront plus à choisir entre respecter les jours les plus sacrés de leur calendrier ou aller à l’école », s’est réjoui le maire dans un communiqué.
Les enfants musulmans représentent un peu moins de 10 % des élèves des écoles publiques.
Une demande de la communauté musulmane
New York n’est pas pionnière en la matière. Certaines écoles des États du Vermont, du Massachusetts et du New Jersey ferment déjà pour les fêtes musulmanes.
Depuis plusieurs années, les leaders de la communauté musulmane demandaient à la ville de New York ces jours de congé.
Et en France ?
En France, la question des jours fériés pour des fêtes du calendrier musulman est apparue dans le débat public avec le vote en première lecture par l’assemblée, le 14 février dernier, d’un amendement à la loi Macron sur la croissance et l’activité. L’amendement prévoit le remplacement de jours fériés correspondant à des fêtes catholiques par des « jours fériés locaux » dans les départements et régions d’Outre-mer.
François Hollande a estimé, mercredi 4 mars, que si la question « peut se discuter » cet amendement n’a « rien à faire dans ce texte ». La loi Macron adoptée le 17 février en première lecture avec le recours au 49-3, doit être examinée au Sénat et revenir en deuxième lecture à l’Assemblée pour être définitivement adoptée.
C.C. avec AFP