MORONI AUTREMENT Changer les choses ici et maintenant Les Comores connues jadis sous le nom d’îles paradisiaques, îles aux parfums, sont de...
MORONI AUTREMENT
Changer les choses ici et maintenant
Les Comores connues jadis sous le nom d’îles paradisiaques, îles aux parfums, sont devenues au contraire, « îles dépotoires ». Moroni la capitale, vit au quotidien, un désordre sans précédent. Les ordures coulent le long des rues ; le manque d’eau potable, d’électricité est devenu quasi-permanent et finalement accepté par la population comme une fatalité, comme quelque chose de normal.
Un désordre fou est observé sur les routes de la capitale. Le manque de trottoirs, pousse les piétons, voire les animaux (vaches, chèvres qui au lieu d’être embarqués dans un camion), à circuler librement, empêchant ainsi la circulation des véhicules.
Des embouteillages monstres sont observés et aucune solution de désengorgement n’est envisagée. Aucun parking n’est aménagé dans Moroni. N’est ce pas une source de stress permanent ?
La plupart des fonctionnaires sont frustrés au travail par les arriérés de salaire, pendant que quelques uns de leurs collègues souvent subalternes mais qui osent la malhonnêteté se remplissent les poches. L’homme honnête est un paria aux Comores. Il marche sous le soleil, la pluie, alors que son collègue roule dans une belle 4 x4 sans que cela étonne les comoriens.
Changer les choses ici et maintenant
Les Comores connues jadis sous le nom d’îles paradisiaques, îles aux parfums, sont devenues au contraire, « îles dépotoires ». Moroni la capitale, vit au quotidien, un désordre sans précédent. Les ordures coulent le long des rues ; le manque d’eau potable, d’électricité est devenu quasi-permanent et finalement accepté par la population comme une fatalité, comme quelque chose de normal.
Un désordre fou est observé sur les routes de la capitale. Le manque de trottoirs, pousse les piétons, voire les animaux (vaches, chèvres qui au lieu d’être embarqués dans un camion), à circuler librement, empêchant ainsi la circulation des véhicules.
Des embouteillages monstres sont observés et aucune solution de désengorgement n’est envisagée. Aucun parking n’est aménagé dans Moroni. N’est ce pas une source de stress permanent ?
La plupart des fonctionnaires sont frustrés au travail par les arriérés de salaire, pendant que quelques uns de leurs collègues souvent subalternes mais qui osent la malhonnêteté se remplissent les poches. L’homme honnête est un paria aux Comores. Il marche sous le soleil, la pluie, alors que son collègue roule dans une belle 4 x4 sans que cela étonne les comoriens.
Ne parlons pas des marchés, remplis d’ordures et d’aliments locaux de plus en plus chers, rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile à vivre.
Tout ceci engendre un stress permanent, un état de frustration de la population. Tous ces éléments font qu’aujourd’hui, notre pays loin d’être accueillant, paisible comme à une certaine époque devient bien au contraire invivable et dangereux.
Des maladies jusque là assez rares : hypertensions artérielles, accidents vasculaires cérébraux, sont de plus en plus fréquents, sans compter les gastroentérites qui, comme dans certains pays survenaient de façon épisodique, sont devenus quasi-permanents.
Mes collègues médecins et moi, constatons des cas de plus en plus fréquents d’infections respiratoires, d’allergies, d’asthme … qui sont sans aucun doute la conséquence de ce désordre total. Eh oui ! Bon nombre de voitures dégageant des gazs toxiques circulent librement dans la capitale. Aucun contrôle n’est effectué, la ville est de plus en plus polluée.
De plus, ces ordures favorisent la pullulation microbienne : développement de bactéries, de parasites (responsables de maladies graves) mais aussi d’allergènes, de gazs toxiques, pouvant expliquer pourquoi pas, ces cas de plus en plus fréquents de cancers.
Jusqu’à quand ce désordre total ? Jusqu’à quand cette injustice ?
Nous ne pouvons plus rester les bras croisés, en sachant que l’OMS définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et environnemental. On ne pourra jamais être en bonne santé dans un environnement si insalubre.
Il est temps d’agir, je fais appel à toutes les associations, ONG, à tous les jeunes, à toute la population, pour qu’ensemble nous construisions une nouvelle capitale, une nouvelle Moroni. Faire de Moroni, le undroni d’antan c'est-à-dire la ville où on est bien.
Les élections municipales approchent, unissons nous pour une ville propre et organisée.
MORONI AUTREMENT comme le dit le slogan du PEC.
VIVE UNDRONI !!!
(cf programme de développement de la ville de Moroni établi par Mustapha Chamsoudine et coll/ PEC)
DR Nadjwa ABBAS
Docteur Nadjwa Abbas candidate conseillère municipale sur la liste de Mustapha Chamsoudine à Moroni .