Le président Hery Rajaonarimampianina a affirmé jeudi que Madagascar avait vocation à devenir le grenier alimentaire de l'océan Indien,...
Le président Hery Rajaonarimampianina a affirmé jeudi que Madagascar avait vocation à devenir le grenier alimentaire de l'océan Indien, alors que seul un dixième des terres cultivables du pays sont actuellement mises en culture et qu'une partie de la population n'a pas de quoi se nourrir.
"Nous sommes prêts à relever le défi pour atteindre l'autosuffisance alimentaire dans cette zone", a indiqué le président malgache lors de l'ouverture d'une conférence des bailleurs de fonds sur la sécurité alimentaire dans la région.
"Sur la base d'un calcul très simple, si on augmentait notre productivité juste de 10%, on n'importerait plus", a relevé le chef de l’État, relevant que les rizières malgaches produisaient à peine 2 tonnes à l’hectare, trois fois moins qu'en Asie.
Hery Rajaonarimampianina n'a pas précisé comment il comptait satisfaire non seulement les besoins alimentaires des 22 millions de Malgaches, mais aussi ceux des pays voisins (Comores, Maurice, Réunion, Seychelles).
"Nous sommes prêts à relever le défi pour atteindre l'autosuffisance alimentaire dans cette zone", a indiqué le président malgache lors de l'ouverture d'une conférence des bailleurs de fonds sur la sécurité alimentaire dans la région.
"Sur la base d'un calcul très simple, si on augmentait notre productivité juste de 10%, on n'importerait plus", a relevé le chef de l’État, relevant que les rizières malgaches produisaient à peine 2 tonnes à l’hectare, trois fois moins qu'en Asie.
Hery Rajaonarimampianina n'a pas précisé comment il comptait satisfaire non seulement les besoins alimentaires des 22 millions de Malgaches, mais aussi ceux des pays voisins (Comores, Maurice, Réunion, Seychelles).
Visite d'une rizière |
"La reprise économique de Madagascar prendra notamment appui sur le projet de sécurité alimentaire dans l'Indianocéanie", a-t-il relevé. "Madagascar possède 36 millions d'hectares de terre cultivables, mais seulement 3 millions d'hectares sont exploitées."
"Nous devons créer la situation de notre souveraineté alimentaire à l'échelle de l'océan Indien grâce à une Grande Ile (Madagascar, ndlr) capable enfin d'honorer sa vocation de grenier de l'Indianocéanie", a renchéri le secrétaire général de la Commission de l'océan Indien (COI), Jean-Claude de l'Estrac.
Madagascar sort à peine d'une grave crise politique, économique et sociale créée par le renversement du président Marc Ravalomanana en 2009 par le maire d'Antananarivo de l'époque, Andry Rajoelina.
L'élection démocratique de Hery Rajaonarimampianina fin 2013 a ramené l'ordre constitutionnel dans le pays, mais le développement économique et le retour des investisseurs se fait attendre.
Plus de 90% de la population malgache vit avec moins de deux dollars par jours et la situation alimentaire est plus que précaire dans le sud-ouest du pays. AEM - AFP