A l'issue de l'opération ile morte du 29 octobre 2014, le gouvernement avait réagi positivement en apportant un soutien financier...
A l'issue de l'opération ile morte du 29 octobre 2014, le gouvernement avait réagi positivement en apportant un soutien financier conséquent à la société comorienne de l'eau et de l'électricité (MA-MWE) pour faciliter l'achat de gazole, la révision des groupes électrogènes de Voidjou, en complément au soutien financier apporté par la Banque Africaine de Développement.
Le Chef de l'état, avait déclaré avoir « entendu la plainte de ses concitoyens » et avait déclaré que son gouvernement et lui-même ne « ménageront aucun effort pour venir à bout de ce problème ». Dans un communiqué publié le 5 novembre 2014 et signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, à la suite de la rencontre avec les représentants de la société civile, le gouvernement, s'était engagé à accompagner financièrement la Ma-Mwe dans l'application du plan de délestage d'une durée de trois mois. Ce plan de délestage a été établi par la MA-MWE et rendu public et l'établissement public s'est engagé appliquer strictement ce calendrier. Ce plan de délestage a été plus ou moins respecté durant deux mois et depuis la fin de l' année dernière, les délestages ont repris et la population fait face aux insupportables délestages qui désorganisent sa vie quotidienne et la vie adminstrative et économique du pays.
Le Chef de l'état, avait déclaré avoir « entendu la plainte de ses concitoyens » et avait déclaré que son gouvernement et lui-même ne « ménageront aucun effort pour venir à bout de ce problème ». Dans un communiqué publié le 5 novembre 2014 et signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, à la suite de la rencontre avec les représentants de la société civile, le gouvernement, s'était engagé à accompagner financièrement la Ma-Mwe dans l'application du plan de délestage d'une durée de trois mois. Ce plan de délestage a été établi par la MA-MWE et rendu public et l'établissement public s'est engagé appliquer strictement ce calendrier. Ce plan de délestage a été plus ou moins respecté durant deux mois et depuis la fin de l' année dernière, les délestages ont repris et la population fait face aux insupportables délestages qui désorganisent sa vie quotidienne et la vie adminstrative et économique du pays.
Face à cette dégradation continue de la gestion de l'électricité dans notre pays, le mouvement Madji na Mwendje a décidé d'organiser une opération ile morte de trois jours du 9 au 11 février 2015, pour réclamer leurs droits à l'eau et à l'électricité. Dès l'annonce de ce mouvement, le gouvernement a mis toute son énergie, non pas pour trouver des solutions aux problèmes de délestage de l'électricité, mais pour décrédibiliser et casser le mouvement.
Son excès de zèle et sa brutalité a transformé un mouvement banal de protestation sociale en « une affaire de trouble à l'ordre public » qui s'est soldée par l'envoi de SMS menaçant à l'ensemble de la population, la signature des réquisitions à l'encontre des opérateurs économiques, le déploiement disproportionné des forces de l'ordre dans les rues, villages et villes du pays, des arrestations arbitraires des leaders du mouvements de protestation et des fusillades à balles réelles sur des jeunes non armés à Mitsoudje.
Et depuis, alors que les délestages d'électricité se poursuivent, le gouvernement, fier d'avoir montré ses muscles et sa force de frappe, garde un silence assourdissant. Aucune annonce n'été faite, pour améliorer la fourniture de l'eau et de l'électricité. C'est le silence radio, le mépris et l'arrogance d'un pouvoir à l'égard d'une population meurtrie par une vie quotidienne difficile. Les alliances contre nature du 2nd tour des élections législatives du 22 février préoccupent davantage nos gouvernants que « la vie sans eau et électricité » de leurs électeurs qui vont toujours apporter leurs voix à leurs bourreaux d'aujourd'hui et d'hier. Triste paradoxe qui nous tue.
Par ComoresDroit
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.