Le gouverneur de l'île de Ngazidja ne digère pas sa défaite. Partout où ses candidats sont battus, parfois à plate couture, Mouigni Bar...
Le gouverneur de l'île de Ngazidja ne digère pas sa défaite. Partout où ses candidats sont battus, parfois à plate couture, Mouigni Baraka veut passer en force, opérer un hold-up électoral, au lieu d'accepter sportivement le verdict des urnes et faire preuve de fair-play.
On a la nette impression que son objectif est de dresser les Wangazidja contre eux-mêmes et de provoquer des affrontements communautaires. Même les partisans du Rdc trouvent cette attitude irresponsable.
Dans un entretien qu'il vient d'accorder à une chaine mahoraise, le gouverneur dit avoir gagné quatre circonscriptions alors qu'il sait pertinemment qu'il n'en a gagné que deux. Outre le Badjini-Est et l'Istandra Nord, il intègre dans son décompte le Hambu et l'Itsandra Sud. Or, dans ces deux dernières circonscriptions, les décomptes des voix disent exactement le contraire.
On a la nette impression que son objectif est de dresser les Wangazidja contre eux-mêmes et de provoquer des affrontements communautaires. Même les partisans du Rdc trouvent cette attitude irresponsable.
Dans un entretien qu'il vient d'accorder à une chaine mahoraise, le gouverneur dit avoir gagné quatre circonscriptions alors qu'il sait pertinemment qu'il n'en a gagné que deux. Outre le Badjini-Est et l'Istandra Nord, il intègre dans son décompte le Hambu et l'Itsandra Sud. Or, dans ces deux dernières circonscriptions, les décomptes des voix disent exactement le contraire.
On a compris le manège: il a lâché Mohamed Abdou Mhadjou pour voler au secours de son proche collaborateur Raoul Yvon Delepyerre. Même à Washili-Dimani où l'écart est très important et où Djaé Ahamada Chanfi, en bon républicain et démocrate, aurait félicité Maoulana Charif, notre gouverneur pousse à la contestation des résultats.
J'appelle ses candidats dont mes amis Raoul et Hassane Soilih à ne pas jouer le jeu de leur mentor,à ne pas chercher à diviser leurs régions respectives pour assouvir les ambitions électorales de Mouigni Baraka en 2016. N'acceptons pas que nos régions deviennent des terrains d'affrontements post-électoraux. Laissons la Ceni faire son travail. Et si irrégularités il y a, saisir la cour constitutionnelle, seul juge du contentieux électoral. Mouigni Baraka dévoile, à travers ce comportement, son vrai visage: un petit dictateur.
Mohamed Inoussa
Photo. Crédit parti RDC
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