Le pays vote dimanche pour le deuxième tour des législatives dans un face-à-face tendu entre le camp de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi ...
Le pays vote dimanche pour le deuxième tour des législatives dans un face-à-face tendu entre le camp de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi et la majorité présidentielle actuelle. L’homme au turban vert et son parti Juwa (Le Soleil) pourraient devenir la première force à l’Assemblée nationale.
Signe d’une crispation croissante, des incidents isolés se sont produits dans plusieurs bureaux de vote de Moroni, la capitale, alors que le premier tour le 25 janvier s’était déroulé dans le calme.
Des militants du parti Orange, éliminé au premier tour, se sont battus à coups de poings avec des sympathisants de Juwa dans des bureaux des quartiers de Bacha et de Djomani, a constaté un journaliste de l’AFP.
Dans le quartier de Magoudjou, des inconnus ont également couvert de graffitis des magasins tenus par des natifs d’Anjouan, l’île de M. Sambi.
L’issue du scrutin est incertaine du fait du jeu des alliances de dernière minute et d’une campagne qui a peu mobilisé un électorat en partie tenté par l’abstention.
Dans l'après - midi , aucun chiffre officiel de participation n’était disponible.
Les résultats officiels provisoires ne seront connus que dans la semaine.
33 sièges sont à pourvoir dans la nouvelle assemblée nationale comorienne: 24 élus au suffrage universel direct, et neuf désignés par leurs pairs des trois assemblées insulaires.Le scrutin, qui se déroule sous une forte pluie tropicale, est couplé avec des élections municipales.
L’instauration d’une présidence tournante en 2001, permettant à chaque île de désigner à tour de rôle les candidats à l’élection présidentielle, avait permis un apaisement.M. Sambi est accusé par ses adversaires de vouloir détraquer ce système en se représentant aux suffrages pour la présidentielle.
« J’ai soutenu Sambi en 2006, maintenant il me fait peur », commente un enseignant d’histoire franco-comorien, Mahamoud Ibrahim. « Je me fiche de sa croyance religieuse mais il représente un danger, car son ambition est démesurée et il est prêt à marcher sur la Constitution ».
« Il y a un risque certain d’un retour de M. Sambi. C’est la pire chose qui peut nous arriver, le pays va s’ancrer dans la médiocrité », estime pour sa part Djamaly Eddine Mohamed, professeur d’économie de l’université de Moroni.
La rédaction avec AFP
Signe d’une crispation croissante, des incidents isolés se sont produits dans plusieurs bureaux de vote de Moroni, la capitale, alors que le premier tour le 25 janvier s’était déroulé dans le calme.
Des militants du parti Orange, éliminé au premier tour, se sont battus à coups de poings avec des sympathisants de Juwa dans des bureaux des quartiers de Bacha et de Djomani, a constaté un journaliste de l’AFP.
Dans le quartier de Magoudjou, des inconnus ont également couvert de graffitis des magasins tenus par des natifs d’Anjouan, l’île de M. Sambi.
L’issue du scrutin est incertaine du fait du jeu des alliances de dernière minute et d’une campagne qui a peu mobilisé un électorat en partie tenté par l’abstention.
Dans l'après - midi , aucun chiffre officiel de participation n’était disponible.
Les résultats officiels provisoires ne seront connus que dans la semaine.
- Sambi ‘fait peur’ -
Arrestation des partisans du parti orange qui lançaient des cailloux dans un bureau de Coulée 2.©Oustadh Padré |
33 sièges sont à pourvoir dans la nouvelle assemblée nationale comorienne: 24 élus au suffrage universel direct, et neuf désignés par leurs pairs des trois assemblées insulaires.Le scrutin, qui se déroule sous une forte pluie tropicale, est couplé avec des élections municipales.
L’instauration d’une présidence tournante en 2001, permettant à chaque île de désigner à tour de rôle les candidats à l’élection présidentielle, avait permis un apaisement.M. Sambi est accusé par ses adversaires de vouloir détraquer ce système en se représentant aux suffrages pour la présidentielle.
« J’ai soutenu Sambi en 2006, maintenant il me fait peur », commente un enseignant d’histoire franco-comorien, Mahamoud Ibrahim. « Je me fiche de sa croyance religieuse mais il représente un danger, car son ambition est démesurée et il est prêt à marcher sur la Constitution ».
« Il y a un risque certain d’un retour de M. Sambi. C’est la pire chose qui peut nous arriver, le pays va s’ancrer dans la médiocrité », estime pour sa part Djamaly Eddine Mohamed, professeur d’économie de l’université de Moroni.
La rédaction avec AFP