Les partisans perdent patience et réclament une franche annonce de candidature Les rues comoriennes sont jonchées de « Colonels » radoteurs...
Les partisans perdent patience et réclament une franche annonce de candidature
Les rues comoriennes sont jonchées de «Colonels» radoteurs, moulins à paroles, inutilement bavards, médisants et braillards, et qui donnent aux Comoriens la fâcheuse impression qu’un officier comorien doit avoir la bouche constamment ouverte pour dire des choses insipides et inutiles. Cela crée donc le sentiment que tous les officiers comoriens doivent être des bavards impénitents. Or, le Général Salimou Mohamed Amiri, le plus prestigieux et le plus galonné des officiers comoriens, a choisi d’être taiseux et réservé. C’est sa nature. Il écoute plus qu’il ne parle, puisque, s’il a deux oreilles, il n’a qu’une seule bouche. En même temps, sur ses ambitions présidentielles en l’an de grâce 2016, il souffle le chaud et le froid parce que, lors de son interview à Radio France Internationale (RFI) le dimanche 7 décembre 2014, il a dit qu’«il ne faut rien exclure» et, à la question «vous n’y pensez pas en vous rasant comme un Président français en son temps?», il avait répondu de manière laconique mais suffisamment explicite et ferme: «Pas seulement en me rasant. Peut-être plusieurs fois».
Depuis, des jeunes Comoriens de tous bords lui ont exprimé leur soutien indéfectible, et le pressent de déclarer sa candidature présidentielle pour 2016 le plus rapidement possible, en mettant en exergue à la fois sa capacité à rassembler les Comoriens et à faire preuve de son sens de la discipline et du patriotisme pour tirer le pays vers le haut, lui qui a tant donné au point de faire peur à ceux qui ont tant pris illégalement. Pendant que les soutiens, sympathisants, supporters et autres partisans piaffent d’impatience et sont sur des charbons ardents, le Général Salimou Mohamed Amiri prend son temps et continue à se comporter en officier général de la vielle École, celle qui recommande de ne parler que quand on a des choses à dire, en disant ces choses de la façon la plus sobre.
Pour l’instant, il se contente de briller dans un domaine qui lui est cher, celui de l’expertise en matière de Défense et de sécurité en Afrique, poussant certains à croire que son «activisme intellectuel» est une mise en orbite déguisée de sa candidature présidentielle en 2016. Il est constamment l’invité des instituts spécialisés et dans les conférences, où il s’impose par une qualité d’analyse d’une précision d’orfèvre et de chirurgien, et d’une pédagogie de Professeur émérite. Les gens apprécient, mais cela ne répond pas à la question que tout le monde se pose et à laquelle il évite de répondre de manière claire et définitive: est-ce qu’en 2016, le Général Salimou Mohamed Amiri sera oui ou non candidat à l’élection présidentielle comorienne? La question se pose à un moment où les ambitions des uns et des autres se dévoilent de plus en plus, parfois dans des conditions folkloriques, puisque certains candidats sont eux-mêmes des figures de folklore et de foire juste destinés à amuser le tapis. C’est dans l’air du temps.
Pourtant, le Général Salimou Mohamed Amiri a le vent en poupe en ce moment, surtout depuis que la vérité a fini par s’imposer et à être admise à Anjouan, où la population a saisi qu’il n’est en rien concerné par l’assassinat, le 13 juin 2010, du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, malgré les méthodes crapuleuses et perfides d’Ahmed Sambi et des crypto-sambistes tendant à faire de ce drame national une compétition opposant deux îles, la Grande-Comore et Anjouan, après avoir échoué à faire porter le chapeau au Général Salimou Mohamed Amiri, entièrement et définitivement sorti blanchi de ce drame sambo-sambien. Les esprits ont beaucoup mûri, et à Mirontsi, ville natale de Combo Ayouba, quand on évoque l’assassinat du 10 juin 2010, c’est désormais en direction d’Ahmed Sambi qu’on regarde avec insistance, colère, rancune et rancœur. Dès le début du drame, des membres de la famille du Lieutenant-colonel Combo Ayouba savaient d’où venait le coup, mais ne pouvaient ouvertement accuser et défier Ahmed Sambi, alors au pouvoir. Et voilà qu’il a même été constaté qu’au cours des élections du 25 janvier 2015, le même Ahmed Sambi a soigneusement évité d’aller faire campagne à Mirontsi, ville jumelle de Mutsamudu, son ancienne ville natale, depuis qu’il est né à Batsa, en Grande-Comore, au moment où on apprit son acquisition de la nationalité française. On sait pourquoi Ahmed Sambi, l’«apatrîle» français, a évité de se rendre à Mirontsi pendant la campagne électorale pour le premier tour du scrutin de 2015.
De fait, le vent a tourné, et les tentatives de diversion haineuse sur fond d’insularité ont tourné court. Les Anjouanais ont fini par comprendre qu’il n’y a rien de plus malheureux et répréhensible que de vouloir entraîner toute une population dans un enchevêtrement de haine et de détestation, uniquement pour assouvir des ambitions personnelles sur l’unité nationale d’un pays et sur l’honorabilité des innocents. On se souvient du fallacieux Comité «Justice pour le Colonel Combo Ayouba», créé de toutes pièces par Ahmed Sambi et les crypto-sambistes, et dont le document, «Les non-dits de l’affaire Combo – Ce qu’on a toujours tenté de vous cacher sur l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba», a fait un pschitt historique dès sa publication dans la honte, le doute, la manipulation, le faux et l’usage de faux, le 18 septembre 2012. Depuis, personne n’a entendu parler de ce Comité de la haine et de la division, et de son détestable document destiné à remuer la fange et à répandre la détestation et la zizanie entre Comoriens par le mensonge. À cette époque, les militants mohéliens qui avaient pris position sur le sujet avaient choisi le camp de la Justice et de la vérité, celui de la cause du Général Salimou Mohamed Amiri, une cause nationale, pendant qu’Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes faisaient planer des menaces de mort et de bannissement à Anjouan de tout Anjouanais qui oserait se ranger derrière la victime appelée le Général Salimou Mohamed Amiri.
En tout état de cause, quand les proches du Général Salimou Mohamed Amiri posent la question à leur champion sur sa candidature présidentielle en 2016, il fait tout pour ramener la discussion sur un autre sujet, de préférence à caractère intellectuel et technique. En même temps, il consulte beaucoup des personnalités comoriennes sans vraiment se prononcer sur son dessein comorien. Seulement, les partisans, supporters et autres sympathisants ont commencé à savourer leur victoire sur le silence du Général taiseux: on est à une année de l’élection présidentielle, et l’homme de Dzahadjou-Hambou doit regagner les Comores pour faire le pointage nécessaire à la validation des candidatures par constat de sa présence sur le territoire comorien tel que cela est exigé par le Code électoral. Il devra également s’inscrire sur les listes électorales et se faire tirer le portrait pour l’inévitable photo de la carte d’électeur. Si vers mai 2015, on voit le Général Salimou Mohamed Amiri arriver aux Comores, il n’aura même pas besoin de dire: «Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2016». Son déplacement à lui seul sera la plus éloquente des déclarations de candidature à l’élection présidentielle de 2016. Justement, est-ce que mai 2015 est loin? Non! Que les impatients attendent donc quelques semaines… Patience, patience…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 8 février 2015.
Les rues comoriennes sont jonchées de «Colonels» radoteurs, moulins à paroles, inutilement bavards, médisants et braillards, et qui donnent aux Comoriens la fâcheuse impression qu’un officier comorien doit avoir la bouche constamment ouverte pour dire des choses insipides et inutiles. Cela crée donc le sentiment que tous les officiers comoriens doivent être des bavards impénitents. Or, le Général Salimou Mohamed Amiri, le plus prestigieux et le plus galonné des officiers comoriens, a choisi d’être taiseux et réservé. C’est sa nature. Il écoute plus qu’il ne parle, puisque, s’il a deux oreilles, il n’a qu’une seule bouche. En même temps, sur ses ambitions présidentielles en l’an de grâce 2016, il souffle le chaud et le froid parce que, lors de son interview à Radio France Internationale (RFI) le dimanche 7 décembre 2014, il a dit qu’«il ne faut rien exclure» et, à la question «vous n’y pensez pas en vous rasant comme un Président français en son temps?», il avait répondu de manière laconique mais suffisamment explicite et ferme: «Pas seulement en me rasant. Peut-être plusieurs fois».
Depuis, des jeunes Comoriens de tous bords lui ont exprimé leur soutien indéfectible, et le pressent de déclarer sa candidature présidentielle pour 2016 le plus rapidement possible, en mettant en exergue à la fois sa capacité à rassembler les Comoriens et à faire preuve de son sens de la discipline et du patriotisme pour tirer le pays vers le haut, lui qui a tant donné au point de faire peur à ceux qui ont tant pris illégalement. Pendant que les soutiens, sympathisants, supporters et autres partisans piaffent d’impatience et sont sur des charbons ardents, le Général Salimou Mohamed Amiri prend son temps et continue à se comporter en officier général de la vielle École, celle qui recommande de ne parler que quand on a des choses à dire, en disant ces choses de la façon la plus sobre.
Pour l’instant, il se contente de briller dans un domaine qui lui est cher, celui de l’expertise en matière de Défense et de sécurité en Afrique, poussant certains à croire que son «activisme intellectuel» est une mise en orbite déguisée de sa candidature présidentielle en 2016. Il est constamment l’invité des instituts spécialisés et dans les conférences, où il s’impose par une qualité d’analyse d’une précision d’orfèvre et de chirurgien, et d’une pédagogie de Professeur émérite. Les gens apprécient, mais cela ne répond pas à la question que tout le monde se pose et à laquelle il évite de répondre de manière claire et définitive: est-ce qu’en 2016, le Général Salimou Mohamed Amiri sera oui ou non candidat à l’élection présidentielle comorienne? La question se pose à un moment où les ambitions des uns et des autres se dévoilent de plus en plus, parfois dans des conditions folkloriques, puisque certains candidats sont eux-mêmes des figures de folklore et de foire juste destinés à amuser le tapis. C’est dans l’air du temps.
Pourtant, le Général Salimou Mohamed Amiri a le vent en poupe en ce moment, surtout depuis que la vérité a fini par s’imposer et à être admise à Anjouan, où la population a saisi qu’il n’est en rien concerné par l’assassinat, le 13 juin 2010, du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, malgré les méthodes crapuleuses et perfides d’Ahmed Sambi et des crypto-sambistes tendant à faire de ce drame national une compétition opposant deux îles, la Grande-Comore et Anjouan, après avoir échoué à faire porter le chapeau au Général Salimou Mohamed Amiri, entièrement et définitivement sorti blanchi de ce drame sambo-sambien. Les esprits ont beaucoup mûri, et à Mirontsi, ville natale de Combo Ayouba, quand on évoque l’assassinat du 10 juin 2010, c’est désormais en direction d’Ahmed Sambi qu’on regarde avec insistance, colère, rancune et rancœur. Dès le début du drame, des membres de la famille du Lieutenant-colonel Combo Ayouba savaient d’où venait le coup, mais ne pouvaient ouvertement accuser et défier Ahmed Sambi, alors au pouvoir. Et voilà qu’il a même été constaté qu’au cours des élections du 25 janvier 2015, le même Ahmed Sambi a soigneusement évité d’aller faire campagne à Mirontsi, ville jumelle de Mutsamudu, son ancienne ville natale, depuis qu’il est né à Batsa, en Grande-Comore, au moment où on apprit son acquisition de la nationalité française. On sait pourquoi Ahmed Sambi, l’«apatrîle» français, a évité de se rendre à Mirontsi pendant la campagne électorale pour le premier tour du scrutin de 2015.
De fait, le vent a tourné, et les tentatives de diversion haineuse sur fond d’insularité ont tourné court. Les Anjouanais ont fini par comprendre qu’il n’y a rien de plus malheureux et répréhensible que de vouloir entraîner toute une population dans un enchevêtrement de haine et de détestation, uniquement pour assouvir des ambitions personnelles sur l’unité nationale d’un pays et sur l’honorabilité des innocents. On se souvient du fallacieux Comité «Justice pour le Colonel Combo Ayouba», créé de toutes pièces par Ahmed Sambi et les crypto-sambistes, et dont le document, «Les non-dits de l’affaire Combo – Ce qu’on a toujours tenté de vous cacher sur l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba», a fait un pschitt historique dès sa publication dans la honte, le doute, la manipulation, le faux et l’usage de faux, le 18 septembre 2012. Depuis, personne n’a entendu parler de ce Comité de la haine et de la division, et de son détestable document destiné à remuer la fange et à répandre la détestation et la zizanie entre Comoriens par le mensonge. À cette époque, les militants mohéliens qui avaient pris position sur le sujet avaient choisi le camp de la Justice et de la vérité, celui de la cause du Général Salimou Mohamed Amiri, une cause nationale, pendant qu’Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes faisaient planer des menaces de mort et de bannissement à Anjouan de tout Anjouanais qui oserait se ranger derrière la victime appelée le Général Salimou Mohamed Amiri.
En tout état de cause, quand les proches du Général Salimou Mohamed Amiri posent la question à leur champion sur sa candidature présidentielle en 2016, il fait tout pour ramener la discussion sur un autre sujet, de préférence à caractère intellectuel et technique. En même temps, il consulte beaucoup des personnalités comoriennes sans vraiment se prononcer sur son dessein comorien. Seulement, les partisans, supporters et autres sympathisants ont commencé à savourer leur victoire sur le silence du Général taiseux: on est à une année de l’élection présidentielle, et l’homme de Dzahadjou-Hambou doit regagner les Comores pour faire le pointage nécessaire à la validation des candidatures par constat de sa présence sur le territoire comorien tel que cela est exigé par le Code électoral. Il devra également s’inscrire sur les listes électorales et se faire tirer le portrait pour l’inévitable photo de la carte d’électeur. Si vers mai 2015, on voit le Général Salimou Mohamed Amiri arriver aux Comores, il n’aura même pas besoin de dire: «Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2016». Son déplacement à lui seul sera la plus éloquente des déclarations de candidature à l’élection présidentielle de 2016. Justement, est-ce que mai 2015 est loin? Non! Que les impatients attendent donc quelques semaines… Patience, patience…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 8 février 2015.