Rappelons que l’actuelle Constitution des Comores a été mise en place en 2001 pour mettre fin à la crise séparatiste anjouanaise, dont Samb...
Rappelons que l’actuelle Constitution des Comores a été mise en place en 2001 pour mettre fin à la crise séparatiste anjouanaise, dont Sambi n’est pas tout à fait étranger dans sa genèse. Son article 13 stipule « La Présidence est tournante entre les îles ». Cette idée était une exigence de la délégation négociatrice de Ndzuwani à la conférence de Fomboni. L’idée était que, pour mettre un terme l’hégémonie des politiciens de Ngazidja, il faille qu’à tour de rôle, la présidence échoit à un enfant des autres Iles.
Lors d’un meeting à Moroni, l’ancien président Sambi, a déclaré être candidat à la présidence de 2016, taclant au passage, avec un manque d’élégance regrettable l’actuel président Ikililou Dhoinine.
Posons-nous ces questions :
La Constitution donne-t-il le droit à Sambi, comorien d’Anjouan, de père, de mère, de naissance, de se porter candidat à une présidentielle « tournante » dont le tour échoit de fait à l’Ile de Ngazidja ?
Dans le cas très probable où le Conseil Constitutionnel rejette la candidature de Sambi pour 2016, y’a-t-il un risque de troubles à Ndzuwani, pouvant aller, tôt ou tard à une nouvelle sécession anjouanaise ? Quels risques pour la paix civile si une majorité pro Juwa à l’assemblée fait un forcing constitutionnel pour permettre à Sambi d’être candidat ?
Y’a-t-il un risque de sécession à Ngazidja, seul île jusqu’ici à n’avoir pas cédé aux démons du séparatisme, d’autant plus que le gros des prospections pétrolières se font au Nord-Est de l’île ?
Quel risque à Moheli si Sambi passe en 2016, remettant donc à plat l’idée de présidence tournante ?
Lors d’un meeting à Moroni, l’ancien président Sambi, a déclaré être candidat à la présidence de 2016, taclant au passage, avec un manque d’élégance regrettable l’actuel président Ikililou Dhoinine.
Posons-nous ces questions :
La Constitution donne-t-il le droit à Sambi, comorien d’Anjouan, de père, de mère, de naissance, de se porter candidat à une présidentielle « tournante » dont le tour échoit de fait à l’Ile de Ngazidja ?
Dans le cas très probable où le Conseil Constitutionnel rejette la candidature de Sambi pour 2016, y’a-t-il un risque de troubles à Ndzuwani, pouvant aller, tôt ou tard à une nouvelle sécession anjouanaise ? Quels risques pour la paix civile si une majorité pro Juwa à l’assemblée fait un forcing constitutionnel pour permettre à Sambi d’être candidat ?
Y’a-t-il un risque de sécession à Ngazidja, seul île jusqu’ici à n’avoir pas cédé aux démons du séparatisme, d’autant plus que le gros des prospections pétrolières se font au Nord-Est de l’île ?
Quel risque à Moheli si Sambi passe en 2016, remettant donc à plat l’idée de présidence tournante ?