Une démocratie comorienne imparfaite mais perfectible. Pour progresser, un pays a besoin d'agitateurs sociaux et de défenseurs des dro...
Une démocratie comorienne imparfaite mais perfectible.
Pour progresser, un pays a besoin d'agitateurs sociaux et de défenseurs des droits des citoyens. C'est le cas de Said Mchangama dont nous avons appelé à la libération lors de sa garde à vu. Mais il existe dans notre société d'autres apprentis sorciers qui attisent les flammes de l'instabilité. Selon eux, les élections ne servent à rien. Pour que le pays aille mieux, il faudrait pendre le dernier dirigeant politique avec les tripes du dernier notable. Faire table rase du passé et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ce sont des patriotes éperdument amoureux de leur nation. Nous ne doutons pas qu'ils soient animés de bonnes intentions. Mais il semble qu'ils ont la mémoire courte ou bien ils manquent cruellement de profondeur historique. Churchill a dit "un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre." Nous vous invitons donc, à jeter un regard dans le rétroviseur national et vous verrez que les révoltes et les soulèvements populaires, ce pays en a connu un grand nombre sur son chemin. Mais pour quel résultat?
Le nombre incalculable de ces déstabilisations est précisément l'un des facteurs qui explique notre sous-développement. Si les révoltes et le coup d'État pouvaient apporter le progrès à un pays, les Comores seraient la nation la plus avancée au monde. Nous avons subi plus d'une vingtaine de coups d'État, un régime révolutionnaire, 11 ans de mercenariat et 10 ans de rébellion, tout cela en moins de 40 ans. Notre problème n'est pas le manque de révoltes mais le trop-plein. Sans stabilité, il n'y aura jamais de développement. Nous devons rendre les Comores attractives. Pensez-vous que les investisseurs prendront le risque de mettre leur argent dans un pays qui explose tous les 10 ans?
Notre État sous sa forme actuelle "UNION DES COMORES" est une toute nouvelle république d'à peine 14 ans. Celle-ci est née d'une révolte populaire qui a débuté en 1997. Les nouvelles institutions mis en place en 2001, nous permettent de vivre dans une démocratie imparfaite, ou plutôt une démocratie perfectible.
Nous comprenons que face aux irrégularités qui ont entaché les élections, certains sont découragés. Mais le rôle des partis d'opposition n'est pas de constater les dysfonctionnements à la fin du scrutin. Faire cela c'est être aussi utile qu'un médecin après la mort. Leur rôle est de prendre les dispositions nécessaires pour qu'aucune fraude n'ait lieu. Cela signifie que leurs représentants dans les bureaux de vote doivent être compétents. Mais ils peuvent également comme certains l'ont suggéré, boycotter les élections tant que leurs exigences en matière de transparence ne sont pas satisfaites.
Si les citoyens veulent que "IKILILOU Dégage" ils ont la possibilité de voter en masse contre lui et son parti. Même ceux qui prônent la révolution, savent qu'une fois qu'elle sera finie, il faudra organiser des élections. Retour à la case départ. Churchill, encore lui, a dit « la démocratie est le pire des régimes - à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé. »
Pour progresser, un pays a besoin d'agitateurs sociaux et de défenseurs des droits des citoyens. C'est le cas de Said Mchangama dont nous avons appelé à la libération lors de sa garde à vu. Mais il existe dans notre société d'autres apprentis sorciers qui attisent les flammes de l'instabilité. Selon eux, les élections ne servent à rien. Pour que le pays aille mieux, il faudrait pendre le dernier dirigeant politique avec les tripes du dernier notable. Faire table rase du passé et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ce sont des patriotes éperdument amoureux de leur nation. Nous ne doutons pas qu'ils soient animés de bonnes intentions. Mais il semble qu'ils ont la mémoire courte ou bien ils manquent cruellement de profondeur historique. Churchill a dit "un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre." Nous vous invitons donc, à jeter un regard dans le rétroviseur national et vous verrez que les révoltes et les soulèvements populaires, ce pays en a connu un grand nombre sur son chemin. Mais pour quel résultat?
Le nombre incalculable de ces déstabilisations est précisément l'un des facteurs qui explique notre sous-développement. Si les révoltes et le coup d'État pouvaient apporter le progrès à un pays, les Comores seraient la nation la plus avancée au monde. Nous avons subi plus d'une vingtaine de coups d'État, un régime révolutionnaire, 11 ans de mercenariat et 10 ans de rébellion, tout cela en moins de 40 ans. Notre problème n'est pas le manque de révoltes mais le trop-plein. Sans stabilité, il n'y aura jamais de développement. Nous devons rendre les Comores attractives. Pensez-vous que les investisseurs prendront le risque de mettre leur argent dans un pays qui explose tous les 10 ans?
Notre État sous sa forme actuelle "UNION DES COMORES" est une toute nouvelle république d'à peine 14 ans. Celle-ci est née d'une révolte populaire qui a débuté en 1997. Les nouvelles institutions mis en place en 2001, nous permettent de vivre dans une démocratie imparfaite, ou plutôt une démocratie perfectible.
Nous comprenons que face aux irrégularités qui ont entaché les élections, certains sont découragés. Mais le rôle des partis d'opposition n'est pas de constater les dysfonctionnements à la fin du scrutin. Faire cela c'est être aussi utile qu'un médecin après la mort. Leur rôle est de prendre les dispositions nécessaires pour qu'aucune fraude n'ait lieu. Cela signifie que leurs représentants dans les bureaux de vote doivent être compétents. Mais ils peuvent également comme certains l'ont suggéré, boycotter les élections tant que leurs exigences en matière de transparence ne sont pas satisfaites.
Si les citoyens veulent que "IKILILOU Dégage" ils ont la possibilité de voter en masse contre lui et son parti. Même ceux qui prônent la révolution, savent qu'une fois qu'elle sera finie, il faudra organiser des élections. Retour à la case départ. Churchill, encore lui, a dit « la démocratie est le pire des régimes - à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé. »