« La situation au niveau nationale est grave en matière d’eau et d’électricité et nécessite une intervention immédiate pour rassurer les con...
« La situation au niveau nationale est grave en matière d’eau et d’électricité et nécessite une intervention immédiate pour rassurer les consommateurs et stabiliser la situation » à déclaré le Chef de l’Etat à une délégation composée du Ministre de l’énergie, des responsables de la Ma-Mwe, des représentants de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Mondiale.
« J’ai tenu à vous rencontrer juste après avoir reçu la Fédération des Consommateurs pour savoir quelles sont les propositions immédiates que vous avez retenues pour atténuer les problèmes liés au manque d’eau et d’électricité », c’est ce qu’ a déclaré le Président de la République ce vendredi 6 février 2015 au Palais de Beit-Salam, à une délégation composée du Ministre de l’énergie, des responsables de la Ma-Mwe, de représentants de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Mondiale, MM. Harabi Moncef et Buisson, ancien Directeur Général de l’EEDC.
Le Président de la République a expliqué à la délégation que « la situation au niveau nationale est grave en matière d’eau et d’électricité et nécessite une intervention immédiate pour rassurer les consommateurs et stabiliser la situation » Dr IKILILOU Dhoinine a informé ses interlocuteurs que l’Union des Comores discute avec la Nouvelle Zélande sur la géothermie pour le long terme, avec les Indiens pour le Fioul lord pour le moyen terme mais que l’urgence reste la réhabilitation du réseau électrique existant, la diminution de la durée des délestages et la distribution du courant dans les périphéries de la capitale et progressivement dans tout le pays.
Le Président de la République a rappelé que la société MA-MWE est confrontée à une fraude considérable de courant, à une corruption interne, à une incapacité dans le recouvrement et à une perte d’énergie à hauteur de 15% au minimum. « Il est urgent d’arrêter cette hémorragie » a-t-il insisté.
M. Buisson, ancien gérant de l’EEDC de 1987 à 1991 dépêché par la Banque Mondiale, va s’investir sur le commercial et la clientèle et dans développement des nouvelles technologies qui vont non seulement accroître les recettes mais aussi, reconquérir la confiance de la clientèle et l’inciter à s’acquitter de sa facture. Pour la lutte contre la fraude, M. Buisson n’est pas inquiet, car des solutions fiables existent.
Quant à M. Moncef pour le compte de la BAD, il concentre ses efforts sur les centrales avec la révision des groupes. Il a annoncé l’arrivée prochaine des techniciens de Henry Fraise tout en restant en contact avec Caterpillar.
Pour sa part, le Directeur Général de la Ma-Mwe a annoncé que la société produit actuellement 9,5 MGW, suffisants pour éclairer la capitale et ses périphéries, mais qu’il reste l’épineux problème de gazole et la fourniture des autres régions.
Pour conclure, le Président de la République a promis de faire de son mieux pour permettre à la société d’atténuer les difficultés en attendant le retour de la stabilité.
Beit Salam
« J’ai tenu à vous rencontrer juste après avoir reçu la Fédération des Consommateurs pour savoir quelles sont les propositions immédiates que vous avez retenues pour atténuer les problèmes liés au manque d’eau et d’électricité », c’est ce qu’ a déclaré le Président de la République ce vendredi 6 février 2015 au Palais de Beit-Salam, à une délégation composée du Ministre de l’énergie, des responsables de la Ma-Mwe, de représentants de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Mondiale, MM. Harabi Moncef et Buisson, ancien Directeur Général de l’EEDC.
Le Président de la République a expliqué à la délégation que « la situation au niveau nationale est grave en matière d’eau et d’électricité et nécessite une intervention immédiate pour rassurer les consommateurs et stabiliser la situation » Dr IKILILOU Dhoinine a informé ses interlocuteurs que l’Union des Comores discute avec la Nouvelle Zélande sur la géothermie pour le long terme, avec les Indiens pour le Fioul lord pour le moyen terme mais que l’urgence reste la réhabilitation du réseau électrique existant, la diminution de la durée des délestages et la distribution du courant dans les périphéries de la capitale et progressivement dans tout le pays.
Le Président de la République a rappelé que la société MA-MWE est confrontée à une fraude considérable de courant, à une corruption interne, à une incapacité dans le recouvrement et à une perte d’énergie à hauteur de 15% au minimum. « Il est urgent d’arrêter cette hémorragie » a-t-il insisté.
M. Buisson, ancien gérant de l’EEDC de 1987 à 1991 dépêché par la Banque Mondiale, va s’investir sur le commercial et la clientèle et dans développement des nouvelles technologies qui vont non seulement accroître les recettes mais aussi, reconquérir la confiance de la clientèle et l’inciter à s’acquitter de sa facture. Pour la lutte contre la fraude, M. Buisson n’est pas inquiet, car des solutions fiables existent.
Quant à M. Moncef pour le compte de la BAD, il concentre ses efforts sur les centrales avec la révision des groupes. Il a annoncé l’arrivée prochaine des techniciens de Henry Fraise tout en restant en contact avec Caterpillar.
Pour sa part, le Directeur Général de la Ma-Mwe a annoncé que la société produit actuellement 9,5 MGW, suffisants pour éclairer la capitale et ses périphéries, mais qu’il reste l’épineux problème de gazole et la fourniture des autres régions.
Pour conclure, le Président de la République a promis de faire de son mieux pour permettre à la société d’atténuer les difficultés en attendant le retour de la stabilité.
Beit Salam