Démocratie réelle ou mascarade électorale ? Fact-checking Première accusation : « le gouvernement a-t-il fraudé pour faire gagner l’UPDC, ...
Démocratie réelle ou mascarade électorale ? Fact-checking
En toute logique, la seule entité ayant la capacité d’organiser des fraudes massives c’est le gouvernement. Pour savoir s’il l’a réellement fait il suffit de regarder les résultats. Prenons l’exemple de l’île de Ngazidja. Pour les élections du conseil de l’île, Il y avait 23 sièges en jeu. Si les accusations sont fondées, le gouvernement a fraudé, la logique voudrait que son parti obtienne la majorité des sièges.
Loin de là ! L’UPDC n’a que 4 élus sur les 23 conseillers de l’île. Une défaite cuisante pour le pouvoir. D’aucuns diront que le conseil de l’île n’intéresse pas le gouvernement et que son objectif est l’assemblée nationale.Très bien ! Analysons les résultats des législatives.
Ngazidja devait élire 11 députés, l’UPDC n’a obtenu que 2 élus. Un dans le Hamahamet, fief de Mamadou, et le deuxième ne sont autres que le ministre de l’Éducation Abdoulkarim à Mbadjini-ouest.
4 conseillers de l’île sur 23 et 2 députés sur 11, voilà le score exécrable de L’UPDC le Parti présidentiel à Ngazidja. C’est une débâcle électorale, une bérézina suivie d’un waterloo. Face à ce camouflet pour le gouvernement, comment des êtres doués d’intelligence peuvent sans honte, l’accuser d’avoir fraudé?
Si fraudes il y avait, on se demande pourquoi n’a-t-elle pas profité à l’autre ministre en lice, Elanrif Said Hassan qui fut éliminé honteusement dès le premier tour à Mitsamihuli. Un ministre éliminé dès le premier tour. Y a-t-il meilleure preuve de transparence que cela ?
À Ndzuani, le scénario est le même. Pour l’élection du conseil de l’île, l’UPDC n’a obtenu que 2 sièges sur 19 conseillers et seulement 3 députés sur les 9 circonscriptions anjouanaises. Des scores minables pour un parti au pouvoir. Ce qui a sauvé l’UPDC du K.O technique, ce sont les 3 députés obtenus à Mwali qui lui permettent d’avoir au final 8 députés sur les 24 circonscriptions du pays.
Il faut savoir que ce phénomène est universel. En janvier en France, Serge Daussault, ancien maire de Corbeil Essonne, a été mis en examen pour achats de votes. Toutes les associations comoriennes en France savent que les élus locaux embauchent des Comoriens dans leurs mairies en échange du soutien de leur communauté dans les urnes. Si cette grande démocratie qu’est la France n’arrive pas en endiguer ce fléau, comment penser que les Comores pourront le faire, dans un pays ou la majorité de la population vit avec moins de 1 euro par jour.
Mais si l’on y regarde de plus près, cette accusation ne tient pas la route. Kiki et le parti Orange ont été accusés d’achat de conscience. Pourtant en fin de course ce parti se retrouve avec zéro élu à l’assemblée. Un ministre a perdu, le vice-président de l’assemblée a perdu, des commissaires insulaires ont perdu. N’est-ce pas là, un signe montrant que l’argent et les promesses d’embauches ne suffisent plus ?
Celle-ci est l’accusation la plus risible car lorsqu’on voit les scores médiocres des pouvoirs insulaires, on ne peut que sourire face à de telles allégations. Anissi Chamsidine est apparu comme le grand perdant de ces élections. Hormis un ou deux rescapés tous ses candidats furent battus. Mwinyi Baraka a, quant à lui, subi une déroute. Après l’euphorie du premier tour où il avait réussi à placer 7 candidats en lice pour le second. L’échec est amer seulement 2 circonscriptions tombent dans l’escarcelle de son parti RDC.
À la lumière de tous ces faits, nous pouvons dire que les élections se sont déroulées dans la transparence. Des erreurs ont été commis ici ou là, mais cela existe dans toutes les élections au Monde.
Si 2 bureaux de vote au Coulé et Mbuweni ont été saccagés. Ce ne sont que 2 bureaux de vote sur les 708 que compte le pays. Il faut une bonne dose de mauvaise foi, pour nous faire avaler que les 2 bureaux de vote problématiques sont plus représentatifs de la démocratie comorienne que les 706 autres dans lesquelles le vote s’est déroulé dans la paix. Mais pourquoi nous, Comoriens, avons-nous tant de mal à être fier de notre pays dans les domaines dans lesquelles on ne s’en sort pas si mal ?
Première accusation : « le gouvernement a-t-il fraudé pour faire gagner l’UPDC, le parti du président ?»
En toute logique, la seule entité ayant la capacité d’organiser des fraudes massives c’est le gouvernement. Pour savoir s’il l’a réellement fait il suffit de regarder les résultats. Prenons l’exemple de l’île de Ngazidja. Pour les élections du conseil de l’île, Il y avait 23 sièges en jeu. Si les accusations sont fondées, le gouvernement a fraudé, la logique voudrait que son parti obtienne la majorité des sièges.
Loin de là ! L’UPDC n’a que 4 élus sur les 23 conseillers de l’île. Une défaite cuisante pour le pouvoir. D’aucuns diront que le conseil de l’île n’intéresse pas le gouvernement et que son objectif est l’assemblée nationale.Très bien ! Analysons les résultats des législatives.
Ngazidja devait élire 11 députés, l’UPDC n’a obtenu que 2 élus. Un dans le Hamahamet, fief de Mamadou, et le deuxième ne sont autres que le ministre de l’Éducation Abdoulkarim à Mbadjini-ouest.
4 conseillers de l’île sur 23 et 2 députés sur 11, voilà le score exécrable de L’UPDC le Parti présidentiel à Ngazidja. C’est une débâcle électorale, une bérézina suivie d’un waterloo. Face à ce camouflet pour le gouvernement, comment des êtres doués d’intelligence peuvent sans honte, l’accuser d’avoir fraudé?
Si fraudes il y avait, on se demande pourquoi n’a-t-elle pas profité à l’autre ministre en lice, Elanrif Said Hassan qui fut éliminé honteusement dès le premier tour à Mitsamihuli. Un ministre éliminé dès le premier tour. Y a-t-il meilleure preuve de transparence que cela ?
À Ndzuani, le scénario est le même. Pour l’élection du conseil de l’île, l’UPDC n’a obtenu que 2 sièges sur 19 conseillers et seulement 3 députés sur les 9 circonscriptions anjouanaises. Des scores minables pour un parti au pouvoir. Ce qui a sauvé l’UPDC du K.O technique, ce sont les 3 députés obtenus à Mwali qui lui permettent d’avoir au final 8 députés sur les 24 circonscriptions du pays.
Deuxième accusation « les achats de votes »
Il faut savoir que ce phénomène est universel. En janvier en France, Serge Daussault, ancien maire de Corbeil Essonne, a été mis en examen pour achats de votes. Toutes les associations comoriennes en France savent que les élus locaux embauchent des Comoriens dans leurs mairies en échange du soutien de leur communauté dans les urnes. Si cette grande démocratie qu’est la France n’arrive pas en endiguer ce fléau, comment penser que les Comores pourront le faire, dans un pays ou la majorité de la population vit avec moins de 1 euro par jour.
Mais si l’on y regarde de plus près, cette accusation ne tient pas la route. Kiki et le parti Orange ont été accusés d’achat de conscience. Pourtant en fin de course ce parti se retrouve avec zéro élu à l’assemblée. Un ministre a perdu, le vice-président de l’assemblée a perdu, des commissaires insulaires ont perdu. N’est-ce pas là, un signe montrant que l’argent et les promesses d’embauches ne suffisent plus ?
Troisième accusation « les gouverneurs ont fraudé pour leurs candidats »
Celle-ci est l’accusation la plus risible car lorsqu’on voit les scores médiocres des pouvoirs insulaires, on ne peut que sourire face à de telles allégations. Anissi Chamsidine est apparu comme le grand perdant de ces élections. Hormis un ou deux rescapés tous ses candidats furent battus. Mwinyi Baraka a, quant à lui, subi une déroute. Après l’euphorie du premier tour où il avait réussi à placer 7 candidats en lice pour le second. L’échec est amer seulement 2 circonscriptions tombent dans l’escarcelle de son parti RDC.
À la lumière de tous ces faits, nous pouvons dire que les élections se sont déroulées dans la transparence. Des erreurs ont été commis ici ou là, mais cela existe dans toutes les élections au Monde.
Si 2 bureaux de vote au Coulé et Mbuweni ont été saccagés. Ce ne sont que 2 bureaux de vote sur les 708 que compte le pays. Il faut une bonne dose de mauvaise foi, pour nous faire avaler que les 2 bureaux de vote problématiques sont plus représentatifs de la démocratie comorienne que les 706 autres dans lesquelles le vote s’est déroulé dans la paix. Mais pourquoi nous, Comoriens, avons-nous tant de mal à être fier de notre pays dans les domaines dans lesquelles on ne s’en sort pas si mal ?