Les demandes de dommages et intérêts s'échelonnaient de quelques milliers d'euros à 1,2 million d'euros et visaient à une indemn...
Les demandes de dommages et intérêts s'échelonnaient de quelques milliers d'euros à 1,2 million d'euros et visaient à une indemnisation juste et équitable.
Estimant qu'il n'existait pas de préjudice particulier en cas de crash aérien, Yemenia avait demandé au tribunal de réduire sensiblement les prétentions financières des ayants droit, notamment celles au bénéfice de collatéraux - oncles, tantes, neveux et nièces - "qui ne démontrent pas un lien spécifique d'affection". Les associations de victimes avaient mis l'accent sur la structure familiale comorienne élargie, certaines familles ayant été "décimées". Le 30 juin 2009, l'Airbus A310 parti de Sanaa au Yémen et qui transportait de nombreux voyageurs français en correspondance d'un vol arrivé de Paris via Marseille s'était abîmé en mer au large des Comores. Sur les 153 personnes à bord, seule une adolescente, Bahia Bakari, avait survécu, accrochée durant onze heures à un débris de l'appareil. Contrairement aux affirmations de la compagnie, elle avait assuré avoir entendu des appels au secours au moment du drame.
Le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence a condamné jeudi la compagnie aérienne Yemenia à verser un montant global de plus de 30 millions d'euros de dommages et intérêts à plus de 500 ayants droit de 70 des 152 victimes d'un crash survenu en 2009. Lors d'une audience de la 3e chambre civile du TGI d'Aix-en-Provence, tenue en septembre 2014, environ 800 proches de passagers décédés avaient réclamé plus de 70 millions d'euros à la compagnie yéménite, leurs avocats déplorant le fait qu'ils aient dû saisir la justice alors que l'indemnisation des victimes de catastrophes aériennes s'effectue habituellement par transaction.
Les demandes de dommages et intérêts s'échelonnaient de quelques milliers d'euros à 1,2 million d'euros et visaient, selon les avocats, à "une indemnisation juste, équitable, marquée du sceau de la réparation intégrale". Selon une expertise judiciaire, les pilotes auraient perdu le contrôle de l'avion. Mise en examen le 15 novembre 2013 pour homicides involontaires au tribunal de grande instance de Bobigny, la compagnie contestait l'indemnisation de certains postes de préjudice, telle l'angoisse des passagers, soutenant que les personnes étaient mortes instantanément.
Les demandes de dommages et intérêts s'échelonnaient de quelques milliers d'euros à 1,2 million d'euros et visaient, selon les avocats, à "une indemnisation juste, équitable, marquée du sceau de la réparation intégrale". Selon une expertise judiciaire, les pilotes auraient perdu le contrôle de l'avion. Mise en examen le 15 novembre 2013 pour homicides involontaires au tribunal de grande instance de Bobigny, la compagnie contestait l'indemnisation de certains postes de préjudice, telle l'angoisse des passagers, soutenant que les personnes étaient mortes instantanément.
Estimant qu'il n'existait pas de préjudice particulier en cas de crash aérien, Yemenia avait demandé au tribunal de réduire sensiblement les prétentions financières des ayants droit, notamment celles au bénéfice de collatéraux - oncles, tantes, neveux et nièces - "qui ne démontrent pas un lien spécifique d'affection". Les associations de victimes avaient mis l'accent sur la structure familiale comorienne élargie, certaines familles ayant été "décimées". Le 30 juin 2009, l'Airbus A310 parti de Sanaa au Yémen et qui transportait de nombreux voyageurs français en correspondance d'un vol arrivé de Paris via Marseille s'était abîmé en mer au large des Comores. Sur les 153 personnes à bord, seule une adolescente, Bahia Bakari, avait survécu, accrochée durant onze heures à un débris de l'appareil. Contrairement aux affirmations de la compagnie, elle avait assuré avoir entendu des appels au secours au moment du drame.