COMMUNIQUE Les 9, 10 et 11 février 2015 le mouvement Mwendjé na Madji a initié et organisé une action de type « île morte » pour manif...
COMMUNIQUE
Les 9, 10 et 11 février 2015 le mouvement Mwendjé na Madji a initié et organisé une action de type « île morte » pour manifester sa colère et dénoncer l’irresponsabilité de la Société Nationale Mamwé et surtout la démission des Autorités politiques sur la question de la fourniture de l’eau et de l’’électricité.
Les habitants de la région de Hambou et particulièrement les jeunes de Mitsoudjé ont rejoint ce mouvement pour marquer leur ras-le bol et surtout affirmer l’intérêt qu’ils portent à ces denrées vitales.
Cette action décidée par la Fédération des consommateurs comoriens, le mouvement N’goshao et le collectif des chefs de villages, a trouvé un écho dans cette région.
Face à ces manifestants pacifiques, l’armée nationale est intervenue brutalement, blessant à bout portant 9 citoyens grièvement dont six sont aujourd’hui évacués à Madagascar et sur l’île de la Réunion afin de bénéficier des soins intensifs et spécialisés nécessaires.
La brutalité de cette intervention inattendue et disproportionnée constitue un déni de responsabilité sur la sécurité des citoyens comoriens.
Désespérés, des manifestants, témoins oculaires de ces actes barbares, ont saccagé la brigade abandonnée et incendié le véhicule de la procureure de la République.
Les premières observations font malheureusement état d’un conflit de niveau bas entre un groupe de militaires dirigés par un officier et une brochette de délinquants locaux à propos d’une quantité de sève de cocotier frelaté ( trembo) qui leur a été dérobée.
Réunis en Assemblée Générale le 14/02/2014 à Paris, l’ARHIF (Association des Ressortissants de Hambou en Île de France) :
-Condamne avec véhémence l’attitude irresponsable et incivique de l’Armée Nationale de Développement pour ces actions dangereuses et criminelles ;
-Elle apporte son soutien multiforme aux familles des victimes qui ont perdu toute confiance en leurs Autorités dans la résolution des problèmes qui touchent leur vie quotidienne ;
-Elle demande aux institutions nationales habilitées, particulièrement au Gouvernement de la République et à l’Etat-major de l’AND de prendre les sanctions qui s’imposent pour rehausser l’image de l’institution nationale déjà entamée.
-Elle demande l'ouverture d'une enquête criminelle pour fixer les responsabilités dans ces basses besognes;
-L’ARHIF exige de la Société Mamwé le respect de ses engagements contenus dans le document contractuel et demande au Gouvernement de faire assurer la permanence du service public universel, gage de paix et de dignité.
Fait à Paris le 14/02/2015
Le bureau Exécutif
Les habitants de la région de Hambou et particulièrement les jeunes de Mitsoudjé ont rejoint ce mouvement pour marquer leur ras-le bol et surtout affirmer l’intérêt qu’ils portent à ces denrées vitales.
Cette action décidée par la Fédération des consommateurs comoriens, le mouvement N’goshao et le collectif des chefs de villages, a trouvé un écho dans cette région.
Face à ces manifestants pacifiques, l’armée nationale est intervenue brutalement, blessant à bout portant 9 citoyens grièvement dont six sont aujourd’hui évacués à Madagascar et sur l’île de la Réunion afin de bénéficier des soins intensifs et spécialisés nécessaires.
La brutalité de cette intervention inattendue et disproportionnée constitue un déni de responsabilité sur la sécurité des citoyens comoriens.
Désespérés, des manifestants, témoins oculaires de ces actes barbares, ont saccagé la brigade abandonnée et incendié le véhicule de la procureure de la République.
Les premières observations font malheureusement état d’un conflit de niveau bas entre un groupe de militaires dirigés par un officier et une brochette de délinquants locaux à propos d’une quantité de sève de cocotier frelaté ( trembo) qui leur a été dérobée.
Réunis en Assemblée Générale le 14/02/2014 à Paris, l’ARHIF (Association des Ressortissants de Hambou en Île de France) :
-Condamne avec véhémence l’attitude irresponsable et incivique de l’Armée Nationale de Développement pour ces actions dangereuses et criminelles ;
-Elle apporte son soutien multiforme aux familles des victimes qui ont perdu toute confiance en leurs Autorités dans la résolution des problèmes qui touchent leur vie quotidienne ;
-Elle demande aux institutions nationales habilitées, particulièrement au Gouvernement de la République et à l’Etat-major de l’AND de prendre les sanctions qui s’imposent pour rehausser l’image de l’institution nationale déjà entamée.
-Elle demande l'ouverture d'une enquête criminelle pour fixer les responsabilités dans ces basses besognes;
-L’ARHIF exige de la Société Mamwé le respect de ses engagements contenus dans le document contractuel et demande au Gouvernement de faire assurer la permanence du service public universel, gage de paix et de dignité.
Fait à Paris le 14/02/2015
Le bureau Exécutif