Bientôt, le parti politique d’Ahmed Sambi devra être immatriculé à la Préfecture de Paris Question à un rouble troué et rouillé ramassé s...
Bientôt, le parti politique d’Ahmed Sambi devra être immatriculé à la Préfecture de Paris
Question à un rouble troué et rouillé ramassé sur le sol de la taïga russe: qui, dans le Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique d’Ahmed Sambi n’est pas un citoyen français ou n’a pas déposé sa demande pour le devenir? La question se pose parce que le moulin à paroles répondant au nom d’Ahmed Sambi n’a pas osé ouvrir sa bouche habituée au mensonge pour démentir sa naturalisation par la France. Pourquoi se tait-il alors qu’il est volubile et aime donner son point de vue sur tout sujet? Il pense au jour où les preuves de sa nationalité française seront produites sur l’espace public, et préfère se taire pour ménager l’avenir.
Il ne parlera du sujet que contraint et forcé parce qu’il sait qu’il est devenu citoyen français et qu’un jour les preuves de sa citoyenneté française sont étalées sur la place publique en vertu de la vanité du mot «secret» aux Comores. Mahmoud Mohamed Elarif, son bavard intarissable et roquet officiel, habituellement volubile, s’est contenté de deux phrases laconiques et insipides, s’est retiré de l’affaire et fait le mort depuis. Le bon Docteur Sounhadj Attoumane, fidèle parmi les fidèles d’Ahmed Sambi, dont il est également le gynécologue, a reconnu tacitement sur ce site que son maître était bel et bien naturalisé par la France mais qu’il s’agissait d’une «affaire personnelle» ne regardant que l’ancien satrape. Les autres petits et grands roquets du crypto-sambisme ont trouvé une parade pour nier les contradictions que véhicule la naturalisation de l’«apatrîle» français Ahmed Sambi: ils nous demandent de publier des preuves sur la naturalisation du timonier du Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique.
Ces preuves viendront et seront publiées pour démontrer au peuple comorien qu’Ahmed Sambi est un menteur professionnel, qui va tenir un discours décousu et charlatanesque du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre 2010, alors que le corps du Colonel Combo Ayouba venait d’être porté à terre, et qui court après ramper devant les autorités françaises pour demander la nationalité française. Le même Ahmed Sambi n’a-t-il pas reçu un ministre étranger arrivé à l’Aéroport international de Hahaya par avion spécial pour lui remettre les 30 deniers de Judas sous forme de grosse somme pour ses honteux zigzags sur le dossier de Mayotte, pendant qu’il nourrissait de haine sa pitoyable et piteuse diplomatie du tambour et du tamtam? Aux roquets qui demandent des preuves immédiates, non seulement nous disons que celles-ci seront produites, mais qu’en plus, s’ils croient qu’il est facile de les avoir, qu’ils nous produisent la photocopie du passeport comorien du Président Ikililou Dhoinine, du Général Salimou Mohamed Amiri et de Hamada Madi Boléro. Qu’ils nous les produisent tout de suite avant de nous prendre à la gorge avec une demande de production des papiers français de leur gourou. Il faut de la logique et de la patience dans ces choses-là. Nous savons tous que le Président Ikililou Dhoinine, le Général Salimou Mohamed Amiri et Hamada Madi Boléro sont des Comoriens, mais où sont les documents administratifs comoriens qui le prouvent? Où sont-ils?
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Au moment où Ahmed Sambi et ses roquets se noient dans un verre d’eau et font tout pour noyer le poisson, un autre scandale les touche directement: le très fade et insipide Mohamed Bacar Dossar, le parachutiste parachuté dans sa propre ville natale de Mutsamudu, qu’il a reniée depuis un quart de siècle, puisque, lui aussi, est devenu un citoyen de la Grande-Comore, où il n’adresse la parole à personne, a déposé sa demande de naturalisation auprès des autorités françaises. Oui, Mohamed Bacar Dossar a déposé une demande de naturalisation en France pour devenir citoyen français. Il avait formulé sa demande en même temps que son maître Ahmed Sambi, mais ce dernier a obtenu ses papiers avant. Les deux hommes avaient déposé leur demande de naturalisation en même temps, quand Ahmed Sambi sévissait encore à Beït-Salam, pour le malheur des Comoriens et des victimes des terroristes et trafiquants qui peuvent commettre leurs ignobles forfaits à travers le monde après avoir obtenu un passeport comorien, depuis qu’Ahmed Sambi a instauré sa hideuse et vile «citoyenneté économique».
Maintenant que nous savons que même l’inodore et incolore Mohamed Bacar Dossar est en voie de devenir Français, la question qui se pose est celle de savoir si le Parti unipersonnel des Consanguins et de la Consanguinité politique d’Ahmed Sambi est un parti politique comorien ou une organisation franco-française. C’est sans doute pour mettre en exergue le caractère multinational de ses courtisans qu’Ahmed Sambi a appelé son parti politique «Le Soleil», puisque le soleil est partout à travers le monde. La deuxième question que nous devons nous poser aujourd’hui est celle de savoir s’il ne faudrait pas faire immatriculer ce parti politique à la Préfecture de Paris. Ces interrogations ne sont pas sans rappeler que dans un discours fait de vaines provocations et de crâneries qu’il avait prononcé le 4 août 1980, le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, surnommé en son temps «le garçon fou de Tripoli» par Anouar El Sadate et de «chien enragé du Proche-Orient» par Ronald Reagan, avait exprimé sa volonté de fermer l’Ambassade libyenne au Gabon, pour en confier la gestion à celle de Paris, au prétexte, disait-il, que «la dépendance continue de certains États envers la France amènerait la Libye à envisager le transfert de sa représentation dans ces pays à Paris, où se trouve leur place naturelle»: cité par Charles Rousseau: Chronique des faits internationaux,RGDIP 1981, CNRS et Éditions A. Pedone, Paris, p. 163. Le 5 août 1980, le Président Omar Bongo du Gabon décidait de la fermeture de l’Ambassade libyenne à Libreville.
Ahmed Sambi est devenu citoyen français. Mohamed Bacar Dossar a déposé sa demande de naturalisation à Paris. L’allié politique Maître Fahmi Saïd Ibrahim l’est depuis des années. D’autres crypto-sambistes le sont également et ne sont nullement gênés quand, après avoir produit un discours haineux envers la France, ils se rendent à la mission diplomatique française à Moroni pour aller quémander une bourse d’études pour leurs enfants. Pourquoi cracher sur la soupe alors? Une fois de plus, il faudra souligner qu’il n’y a aucune honte à être naturalisé par la France, bien au contraire. Seulement, un Président en exercice qui demande la nationalité d’un autre pays et qui l’obtient alors qu’il veut mettre tout un pays à feu et à sang pour redevenir chef d’État ne pourrait être une personne honorable et respectable. Le Professeur Alpha Condé a renoncé à sa nationalité française pour devenir Président de la République de la Guinée, car la Loi de ce pays l’exige. Ahmed Sambi demande et obtient la nationalité française en croyant que cela l’aidera à entrer dans les bonnes grâces de la France, pour tenter de devenir Président en 2016, alors que s’il respecte la Constitution comorienne, il ne pourra présenter une candidature présidentielle qu’en 2021, en tant que natif d’Anjouan élu Président de la République des Comores en 2006 en sa qualité d’Anjouanais. Il se trompe sur toute la ligne et prouve que la boulimie du pouvoir et la névrose obsessionnelle l’empêchent d’avoir un raisonnement nuancé sur le phénomène du pouvoir politique et économique.
Ahmed Sambi pose problème, et pas seulement à cause de sa naturalisation par la France, mais également de toute sa vie politique. Son obsession pour le pouvoir est une source de malédiction. Il aime trop le pouvoir, et les Comoriens doivent se rappeler d’un grand savant de l’Islam qu’ils connaissent bien puisqu’il est l’auteur du Minhaj Al-Talbîn, qui réglemente le statut personnel, familial et successoral aux Comores: l’Imam Abou Mouhiedinne Al-Nawawy, qui se dit favorable à «l’interdiction de confier le pouvoir à ceux qui le réclament ou qui le convoitent», et déclare que «l’obéissance aux dirigeants est un devoir religieux tant qu’ils ne commandent pas de désobéir à Dieu». Maintenant, les Comoriens doivent dire si par son attitude entièrement négative et antipatriotique, Ahmed Sambi ne pousse pas les Comoriens à une désobéissance et une dissidence envers le Dieu de ce peuple, qui n’est pas forcément le sien. Depuis 1982, les Comoriens savent ce qu’il en est, même si le désespoir causé par le régime politique d’Azali Assoumani avait poussé les Comoriens dans les bras de cet homme incapable de la moindre cohérence mentale, intellectuelle, idéologique et politique, un homme qui demande la nationalité du pays qu’il dit aimer détester et dénoncer.
Par ARM
© lemohelien – Mardi 17 février 2015.