C’est devant la presse dans la mi-journée de ce mercredi 11 février troisième journée de la grève général intitulé « ile morte », que les ...
C’est devant la presse dans la mi-journée de ce mercredi 11 février troisième journée de la grève général intitulé « ile morte », que les organisateurs ont tiré un bilan positif malgré les dégâts, les coups de blessures et les intimidations des uns et des autres.
Loin d’être à la fin du révolte, le mouvement Madji na Mwéndjé a clôture ses 72 heures « d’ile morte », avec une note positive. Bien que ce bilan fait état de 8 blessés par bal et beaucoup d’arrestations arbitraires, mais les initiateurs de cette grève général de trois jours se félicitent de la détermination citoyen pour valoir ses droits. « Nous nous félicitons ainsi que la population qui a suivit le mot d’ordre que nous avons lancé. Nous avons constaté que le massage est entendu et qu’une maturité civique est ressentie. Et ce qu’il faut retenir, est que, les quelques magasins ouverts et les administrateurs qui ont travaillé ont été forcé par le gouvernement par intimidation et menace de licenciement mais les comoriens ont compris et comment défendre leurs intérêts », a résumé Farahati Oussein Président du Modec.
Selon les initiateurs de ce mouvement de grève, c’est le gouvernement qui a crée le mouvement de terreur avec une campagne de désinformation incohérente et en arrêtant des innocents et en fin ils ont entré en guerre avec la population. « Nous avons fait une campagne pour un mouvement pacifique et nous n’avons pas voulu un débordement. Nous avons seulement demandé que les gens restent dans leurs demeures et faire 72 heures sans activités. Mais le gouvernement a forcé les gens de venir à Moroni dans la terreur. Donc nous dénonçons l’utilisation abusif des armes devant de civile innocent et nous rappelons au gouvernement qu’en aucun cas les armes n’avaient pas ça place dans ce mouvement », a déploré Ait Djalim président du mouvement Ngoshawo.
Le mouvement qui ne demande rien de plus que la fourniture régulière de l’eau et électricité ne compte surtout pas rebrousser le chemin. Convaincu qu’ils ont dans leur droit, ils ont adressé un courrier au chef de l’Etat pour l’expliquer de la situation qui prévaut dans le pays mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu aucune réponse. Pour les arrestations arbitraires du président de la FCC et du conseiller de Hambou, le mouvement réclame leur libération immédiate et sans condition. « Nous réclamons la libération sans condition du président de la FCC Saïd Abdallah Mchangama et le conseiller Inoussa surtout que le délai de tension provisoire est de passer pire encore leur arrestation est sans fondement juridique », a réclamé Nasra issa Mohamed vice-présidente de la FCC. Un message bien entendu puisque dans la nuit d'hier, le président de la FCC et le conseiller Inoussa sont libérés. Le mouvement demande aussi la prise en charge complète par le gouvernement de 8 blessés dans les émeutes de Mitsoudjé.
Nakidine Hassane