PEUT-ON CONTINUER A TOUT CRACHER SUR L'INTELLECTUEL COMORIEN ? Non et non! On ne peut pas continuer ainsi car le faisant, on plante...
PEUT-ON CONTINUER A TOUT CRACHER SUR L'INTELLECTUEL COMORIEN ?
Non et non! On ne peut pas continuer ainsi car le faisant, on plante, on étale déjà épines et clous sur nos passages futurs.Il est vrai que des choses pas dignes se font aux Comores sous les regards goguenards d'une classe avertie parce que cette classe peut avoir les yeux grand ouverts pour y dire stop.
Mais on ne peut pas non plus se résoudre à dire que l'intellectuel comorien se limite sur le manque de réactivité, sur les carences et le vide présents et visibles quant à la situation sociale et politique dans le pays.L'intellectuel sous d'autres aspects notamment culturels frontaux ou pas, il est là. Dans ce sens, l'intellectuel est vu de son rapport avec l'art ou les arts.
L'art comorien (par exemple) depuis Mbaé Trambwé (pour se situer dans une période reculée) s'est toujours manifesté pour la morale et reste jusqu'à aujourd'hui porteur du flambeau de justice et des droits du peuple; je pense à celles et ceux nous ayant facilité la vie aujourd'hui de comprendre qui fut Mbaé Trambwé, notamment Damir Ben Ali avec la transcription du recueil "Pohori", à celles et ceux ayant fait de leurs talents artistiques de formations une carrière mais aussi une sorte d'engagement pour décrire, comprendre et surtout interroger la vie.
Combien avons-nous d'hommes et femmes qui militent pour la reconstruction du pays en écrivant, réécrivant même l'Histoire, notre Histoire, soit par le truchement de l'Histoire elle-même, des essais, des articles, des chants, de l'imaginaire, de la poésie pure... ? Combien de Comoriens aujourd'hui mettent à notre disposition des espaces d'écriture, de peinture, d’œuvres photographiques, cinématographiques, de débats et réflexions ou autres qu'ils réclament et situent dans cette vision de la construction d'un pays, le leur, le nôtre ? Combien de citoyens ont initié et militent toujours pour de gros projets de formation pour la jeunesse de notre pays? Combien d'écoles ont été construites depuis l'indépendance et pour quels résultats aujourd'hui ?
Doit-on se focaliser toujours sur le négatif ?
On ne peut pas continuer à cracher sur toutes ces œuvres car une pareille posture engagée de notre part suppose une démission totale et un manque de reconnaissance sur ce qui est bien fait et acquis aujourd'hui, des acquis sur lesquels nous devons nous appuyer pour avancer le pays...Bien au contraire, notre optimisme doit s'appuyer sur ces richesses, nos regards attentifs sur les échecs en s'inventant une autre mode de penser et d'autres concepts d'apprécier tout cela, et cela pour réorganiser notre pays et pour avancer simplement...
Enfin, si on en a cette volonté !
Abdoulatuf Bacar
Non et non! On ne peut pas continuer ainsi car le faisant, on plante, on étale déjà épines et clous sur nos passages futurs.Il est vrai que des choses pas dignes se font aux Comores sous les regards goguenards d'une classe avertie parce que cette classe peut avoir les yeux grand ouverts pour y dire stop.
Mais on ne peut pas non plus se résoudre à dire que l'intellectuel comorien se limite sur le manque de réactivité, sur les carences et le vide présents et visibles quant à la situation sociale et politique dans le pays.L'intellectuel sous d'autres aspects notamment culturels frontaux ou pas, il est là. Dans ce sens, l'intellectuel est vu de son rapport avec l'art ou les arts.
L'art comorien (par exemple) depuis Mbaé Trambwé (pour se situer dans une période reculée) s'est toujours manifesté pour la morale et reste jusqu'à aujourd'hui porteur du flambeau de justice et des droits du peuple; je pense à celles et ceux nous ayant facilité la vie aujourd'hui de comprendre qui fut Mbaé Trambwé, notamment Damir Ben Ali avec la transcription du recueil "Pohori", à celles et ceux ayant fait de leurs talents artistiques de formations une carrière mais aussi une sorte d'engagement pour décrire, comprendre et surtout interroger la vie.
Combien avons-nous d'hommes et femmes qui militent pour la reconstruction du pays en écrivant, réécrivant même l'Histoire, notre Histoire, soit par le truchement de l'Histoire elle-même, des essais, des articles, des chants, de l'imaginaire, de la poésie pure... ? Combien de Comoriens aujourd'hui mettent à notre disposition des espaces d'écriture, de peinture, d’œuvres photographiques, cinématographiques, de débats et réflexions ou autres qu'ils réclament et situent dans cette vision de la construction d'un pays, le leur, le nôtre ? Combien de citoyens ont initié et militent toujours pour de gros projets de formation pour la jeunesse de notre pays? Combien d'écoles ont été construites depuis l'indépendance et pour quels résultats aujourd'hui ?
Doit-on se focaliser toujours sur le négatif ?
On ne peut pas continuer à cracher sur toutes ces œuvres car une pareille posture engagée de notre part suppose une démission totale et un manque de reconnaissance sur ce qui est bien fait et acquis aujourd'hui, des acquis sur lesquels nous devons nous appuyer pour avancer le pays...Bien au contraire, notre optimisme doit s'appuyer sur ces richesses, nos regards attentifs sur les échecs en s'inventant une autre mode de penser et d'autres concepts d'apprécier tout cela, et cela pour réorganiser notre pays et pour avancer simplement...
Enfin, si on en a cette volonté !
Abdoulatuf Bacar