Le conflit opposant Sunnites et Chiites est relancé après la construction d’une mosquée chiite d’un homme d’affaires comorien d’origine indi...
Le conflit opposant Sunnites et Chiites est relancé après la construction d’une mosquée chiite d’un homme d’affaires comorien d’origine indienne. Malgré l’interdiction délivrée par la préfecture du centre, cet homme d’affaires, propriétaire de Comor’optic et New-Bazar, s’est fait construire un lieu de culte dans la cour de sa propriété. Non content de cela, il a voulu aussi une cérémonie inaugurale, ce qui a mis en émoi oulémas et notables.
Le Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir, professeur à l’Université des Comores, considère la construction de cet édifice de culte comme « une provocation gratuite » dans son pays qui a reconnu officiellement comme doctrine « Ahli Sounnat Waldjaan ».
Mmadi Ahmada, notable, pense que la confusion religieuse est due à l’arrivée d’un autre rite plus « dangereux que les autres », le wahhabisme. Selon lui, divers rites et même la religion catholique ont longtemps cohabité sans difficulté avec le rite chafiite jusqu’à l’arrivée des adeptes du wahhabisme pour « semer le trouble ». Le prosélytisme pratiqué ouvertement par certains comoriens du rite chiite menace la domination du rite chafiite pratiqué par la quasi-totalité des comoriens. Un conflit ouvert est donc engagé ces derniers temps contre la minorité chiite dont le rite est considéré comme une hérésie.
Par www.mayottehebdo.com
Titre et photo © la rédaction
On pratique plusieurs religions aux Comores. L'islam sunnite est la religion dominante, mais sur ses îles vivent également de façon permanente de très petites communautés endogamiques d'indiens chiites qui ont une très grande influence en détenant une bonne part du commerce. L'islam sunnite et chiite représente environ 98 % de la population comorienne.
Des catholiques romains sont également présents.
Le Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir, professeur à l’Université des Comores, considère la construction de cet édifice de culte comme « une provocation gratuite » dans son pays qui a reconnu officiellement comme doctrine « Ahli Sounnat Waldjaan ».
Mmadi Ahmada, notable, pense que la confusion religieuse est due à l’arrivée d’un autre rite plus « dangereux que les autres », le wahhabisme. Selon lui, divers rites et même la religion catholique ont longtemps cohabité sans difficulté avec le rite chafiite jusqu’à l’arrivée des adeptes du wahhabisme pour « semer le trouble ». Le prosélytisme pratiqué ouvertement par certains comoriens du rite chiite menace la domination du rite chafiite pratiqué par la quasi-totalité des comoriens. Un conflit ouvert est donc engagé ces derniers temps contre la minorité chiite dont le rite est considéré comme une hérésie.
Par www.mayottehebdo.com
Titre et photo © la rédaction
On pratique plusieurs religions aux Comores. L'islam sunnite est la religion dominante, mais sur ses îles vivent également de façon permanente de très petites communautés endogamiques d'indiens chiites qui ont une très grande influence en détenant une bonne part du commerce. L'islam sunnite et chiite représente environ 98 % de la population comorienne.
Des catholiques romains sont également présents.