L'imam de Bordeaux et théologien Tareq Oubrou a exprimé vendredi la "colère" des musulmans dont la religion est "confisqu...
L'imam de Bordeaux et théologien Tareq Oubrou a exprimé vendredi la "colère" des musulmans dont la religion est "confisquée par des fous", des "incultes" religieux, des "déséquilibrés", en marge d'une marche interreligieuse à Bordeaux, où le maire UMP Alain Juppé a appelé à "aider" l'islam face aux pressions radicales.
"Cela fait un moment que nous sommes en colère, depuis les années 1980, nous voyons notre religion dans les main des fous", a lancé M. Oubrou à des journalistes. "Aucune culture, aucun art de vivre. Ils ne sont pas dans la civilisation, ils ne sont pas dans le monde."
L'islam, "religion de paix de spiritualité, de transcendance, d'un rapport à Dieu pour mieux vivre avec les hommes, est aujourd'hui confisqué par des déséquilibrés à la marge du monde", a ajouté M. Oubrou, l'un des imams les plus influents de France, théoricien depuis des années d'un islam d'intégration.
Plus d'un millier de personnes, emmenées par des représentants des confessions musulmane, chrétienne, juive, dont le grand rabbin de France, ont défilé côte à côte vendredi en une marche oecuménique inédite en France ces derniers jours, faisant le voeu d'un "combat quotidien" contre toutes formes d'extrémisme.
Alain Juppé a pour sa part appelé à aider l'islam modéré. "Il faut que la communauté musulmane exprime fortement son désaccord total avec ce travestissement de l'Islam, cette idéologie qui n'a rien voir avec l'Islam", a déclaré le maire de Bordeaux. Mais "il faut que nous les aidions. Ils sont confrontés eux mêmes à l'intérieur de leur communauté à une forme de pression de prosélytisme, de radicalisme auxquels ils ont du mal à résister", a-t-il ajouté.
S'en prenant aux auteurs présumés des tueries des derniers jours, Tareq Oubrou a dénoncé des "incultes" d'un point de vue religieux. "Ils n'ont aucune culture, ni universelle, ni religieuse, ni théologique, ni biographique du prophète", a-t-il expliqué, rappelant que Mahomet lui-même, loin de se "venger", "pardonna à ses adversaires lorsqu'il parvint au pouvoir".
"Ce sont des gens qui, malheureusement, ne se reconnaissent plus dans la société et veulent se venger d'elle en trouvant un alibi, l'islam", a-t-il ajouté. "Au lieu de trouver un sens pour leur vie, ils trouvent un sens pour leur mort". En commentant d'ailleurs une "aberration théologique monumentale, car on ne cherche pas le martyre, on le subit", a insisté l'imam.
"Cela fait un moment que nous sommes en colère, depuis les années 1980, nous voyons notre religion dans les main des fous", a lancé M. Oubrou à des journalistes. "Aucune culture, aucun art de vivre. Ils ne sont pas dans la civilisation, ils ne sont pas dans le monde."
L'islam, "religion de paix de spiritualité, de transcendance, d'un rapport à Dieu pour mieux vivre avec les hommes, est aujourd'hui confisqué par des déséquilibrés à la marge du monde", a ajouté M. Oubrou, l'un des imams les plus influents de France, théoricien depuis des années d'un islam d'intégration.
Plus d'un millier de personnes, emmenées par des représentants des confessions musulmane, chrétienne, juive, dont le grand rabbin de France, ont défilé côte à côte vendredi en une marche oecuménique inédite en France ces derniers jours, faisant le voeu d'un "combat quotidien" contre toutes formes d'extrémisme.
Alain Juppé a pour sa part appelé à aider l'islam modéré. "Il faut que la communauté musulmane exprime fortement son désaccord total avec ce travestissement de l'Islam, cette idéologie qui n'a rien voir avec l'Islam", a déclaré le maire de Bordeaux. Mais "il faut que nous les aidions. Ils sont confrontés eux mêmes à l'intérieur de leur communauté à une forme de pression de prosélytisme, de radicalisme auxquels ils ont du mal à résister", a-t-il ajouté.
S'en prenant aux auteurs présumés des tueries des derniers jours, Tareq Oubrou a dénoncé des "incultes" d'un point de vue religieux. "Ils n'ont aucune culture, ni universelle, ni religieuse, ni théologique, ni biographique du prophète", a-t-il expliqué, rappelant que Mahomet lui-même, loin de se "venger", "pardonna à ses adversaires lorsqu'il parvint au pouvoir".
"Ce sont des gens qui, malheureusement, ne se reconnaissent plus dans la société et veulent se venger d'elle en trouvant un alibi, l'islam", a-t-il ajouté. "Au lieu de trouver un sens pour leur vie, ils trouvent un sens pour leur mort". En commentant d'ailleurs une "aberration théologique monumentale, car on ne cherche pas le martyre, on le subit", a insisté l'imam.