Ahmed Sambi pollue la campagne électorale par un discours haineux et fait de mépris Si une élection pouvait se gagner par la haine, la dét...
Ahmed Sambi pollue la campagne électorale par un discours haineux et fait de mépris
Si une élection pouvait se gagner par la haine, la détestation et le mépris, Ahmed Sambi serait à cette heure-ci à la tête des Comores, dans l’attente d’être élu secrétaire général de l’ONU. À ce jour, il est l’acteur politique comorien qui charrie la haine, la détestation et le mépris, qu’il allie au mensonge démagogique, pour semer la guerre dans un pays qui a plus que jamais besoin d’unité dans ses rangs, entre ses enfants. Ahmed Sambi a été élu Président de 2006 à 2011, de manière démocratique. Avant de se faire élire, il a commencé à mentir depuis 2004. Il avait été tellement répété qu’il était invincible qu’il avait été invaincu car tout le monde avait fini par croire que Dieu l’avait prédestiné. Un certain sens de l’exagération le pousse à ne pas comprendre qu’il y a un moment, il faut savoir s’arrêter et arrêter de faire et de dire des bêtises. Comme sa survie physique et politique se joue en 2016, il a fait des élections de 2015-2016, une question de vie et de mort. En tout cas, il lui arrivera de choses pas belles du tout s’il n’arrive pas à donner du «pétrole comorien» à ceux qui, à l’étranger, ont reçu sa promesse qu’il allait leur attribuer des champs et gaziers au large des Comores.
Comme il voit l’année 2016 s’approcher à une vitesse de TGV, et comme il sait que les Comoriens ne lui ont pas pardonné ses mensonges éhontés de 2006, il est dans une fuite en avant qui risque de se transformer en politique de la terre brûlée. Car cet homme haineux veut mettre le feu aux Comores. Le samedi 17 janvier 2015, le journaliste Inoussa Mohamed du journal gouvernemental Al-Watwan, un garçon qui n’est pas connu pour être un fanatique exalté, avait écrit sur son «mur» Facebook: «La rage entre les dents, l’ancien président Sambi a transformé les meetings du parti Juwa en une partie de boxe contre un adversaire invisible sur lequel il déverse un torrent d’insultes. Je vous épargne ces propos d’une cruauté sans pareille, d’une crudité inouïe. Ni projets, ni programmes, ni vision d’avenir, on cogne, cogne, cogne... Loin de moi l’idée de défendre ici Ikililou, qui risque de sortir de Beit-Salam par la petite porte et de ne rien laisser comme souvenir à la postérité, mais je trouve lamentable qu’un ancien chef d’État se lance dans des attaques ad hominem, tire le niveau de la campagne électorale vers le bas... Oui, c’est bien de dépenser des centaines de millions pour organiser de grands meetings Place Ajao, mais quand on ne leur propose rien que des injures… Combien de jeunes m’ont dit leur déception après ce fameux meeting? Dans cette campagne au ras des pâquerettes, on attendait mieux!». Ah?
On ne le dira jamais assez: Ahmed Sambi n’accepte pas de jeter la rancune à la rivière, et donne de lui-même l’image d’un acteur politique haineux, distillant la haine. Après s’être opposé à la tenue de l’élection présidentielle de 2010 devant placer un Mohélien à Beït-Salam, poussé par la colère populaire, il ne consentit à organiser le scrutin présidentiel que 6 mois après la date officielle de son départ de la Présidence. Toute honte bue et avec une mauvaise foi bien consommée, il ne consentit à céder au Président élu Ikililou Dhoinine le fauteuil présidentiel qu’une année après la date officielle de son départ de Beït-Salam. En mai 2011, il demandait au Président Ikililou Dhoinine de le laisser au pouvoir jusqu’à la célébration de la Fête de l’Indépendance le 6 juillet 2011, date à laquelle son ami le dictateur libyen Mouammar Kadhafi devait arriver aux Comores, distribuer des pétrodollars aux acteurs politiques, en leur demandant de le laisser à la tête de l’État comorien, comme «le garçon fou de Tripoli» (mot d’Anouar El-Sadate) ou «le chien enragé du Proche-Orient» (terminologie de Ronald Reagan) l’avait fait en Libye depuis le 1er septembre 1969, sans élections. Mouammar Kadhafi lui avait même fait cadeau de mercenaires qui lui avaient permis de rester au pouvoir au lendemain du 26 mai 2010, en faisant peur aux Comoriens. Le Président Ikililou Dhoinine avait rejeté en bloc toutes ces prétentions fantasmagoriques, auxquelles s’ajoutait sa demande de nomination à la fonction de Guide suprême de la République, et de révision de la Constitution pour qu’il puisse se présenter à l’élection présidentielle chaque fois que les Comores en organiseraient. C’est le rejet par le Président Ikililou Dhoinine de ces divagations stupides qui lui vaut la sourde haine de l’ancien satrape. Quand Ahmed Sambi dit que le Président Ikililou Dhoinine a trahi les idéaux de son régime politique, il ment de nouveau. Il voulait un président à sa botte et ne l’a pas eu. Que Mouammar Kadhafi soit confronté à une «guerre civile internationale» qui a entraîné son renversement et sa mise à mort dans des conditions atroces n’a pas arrangé les affaires de l’ancien satrape.
Quand Ahmed Sambi va au Stade Ajao pour dire que le Président Ikililou Dhoinine «n’était rien avant qu’il n’en fasse un homme», il ment et se comporte en mauvais garçon ayant le cerveau à l’envers. Ikililou Dhoinine est Docteur en Pharmacie alors qu’Ahmed Sambi n’a aucun diplôme. Avant d’entrer en politique, Ikililou Dhoinine vendait des médicaments dans sa pharmacie pendant qu’Ahmed Sambi vendait de l’eau douteuse, des matelas et des yaourts dans son échoppe. Ahmed Sambi a été élu par les Comoriens en 2006, Ikililou Dhoinine a été élu par les Comoriens en 2010. Ahmed Sambi est né dans sa famille à Anjouan, Ikililou Dhoinine est né dans la sienne à Mohéli. Si le père d’Ahmed Sambi était noble à Mutsamudu, celui d’Ikililou Dhoinine l’était dans toutes les villes et dans tous les villages de Mohéli. Il n’y a pas un douar de Mohéli où on ne connaissait pas et ne respectait pas Dhoinine Madi, et il ne se trouvera personne sur l’île pour dire qu’il était le fils d’un pillard tué à l’étranger. Alors, Ahmed Sambi doit nous dire qui était son propre père et les miracles qu’il a accomplis dans ce monde pour qu’il se mette dans la tête qu’il est le seul noble des Comores. Et puis, Ahmed Sambi, en disant en public qu’il est plus noble que le Président Ikililou Dhoinine et le Gouverneur Anissi Chamssidine nous rappelle cette sourate du Coran:
Quand Ahmed Sambi se dit plus noble que le Président Ikililou Dhoinine et le Gouverneur Anissi Chamssidine, il prouve que, comme l’a toujours dit Hamada Madi Boléro, il ne connaît rien du Coran, dont certains versets sont rédigés dans les termes suivants:
«O vous, les hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d’entre vous. [...]» (XLIX, Les Appartements privés, 13).
Ahmed Sambi est un impie. Aujourd’hui, il est le seul acteur politique comorien dont l’injure est l’arme et l’outil. Ses injures sont reprises par son blog de propagande haineuse. Naturellement, s’il y avait un vrai ministre de l’Intérieur aux Comores, il y a longtemps qu’Ahmed Sambi serait resté tranquillement chez lui. Pourtant, il ne faut pas le toucher parce que c’est ce qu’il veut, et ceux qui vont le calmer à coups de fouets ne le feront pas en public, mais ailleurs. C’est une question de jour, et ayons la patience d’attendre sans précipiter les événements. Il sera fouetté, et pas par des Mohéliens. Il énerve les Comoriens.
Aujourd’hui, même si la presse aux ordres et de révérence parle ignominieusement d’un Ahmed Sambi «de plus en plus populaire», lui-même sait en son for intérieur qu’il a mangé son pain blanc, comme en témoignage sa fuite de son île natale d’Anjouan, où son audience politique et électorale est réduite comme peau de chagrin, malgré des vidéos de propagande. Il ne lui reste rien d’autre que les injures personnelles. Heureusement, les Comoriens ont gagné en maturité et comprennent les dangers mortels que représente cet homme haineux et revanchard. On peut juste reprocher à Inoussa Mohamed l’oubli des injures personnelles d’Ahmed Sambi envers le Vice-président Nourdine Bourhane au cours du meeting d’Ajao. En même temps, les Comoriens doivent fournir l’effort de savoir qu’Ahmed Sambi est un homme désespéré, qui croit pouvoir rester débout et vivant sur la scène politique en insultant le chef d’État à qui il a cédé la place par la volonté du peuple. Hier, le discours d’Ahmed Sambi faisait rêver les Comoriens. Aujourd’hui, il provoque des cauchemars. Ahmed Sambi, qui avait beaucoup promis en 2006 avant d’être rattrapé par la réalité, sait aujourd’hui qu’il est un homme fini, qui ne doit sa survie politique qu’à l’injure personnelle.
Cette stratégie s’est avérée catastrophique et ne l’aide pas à faire oublier aux Comoriens ses mensonges démagogiques de 2004-2006. En choisissant d’appauvrir le débat politique, il se situe lui-même en marge de toute la normalité républicaine et démocratique. Cet acteur politique comorien a eu ce mot: «Aujourd’hui, sachant sa fin politique proche, Ahmed Abdallah Sambi veut provoquer le régime politique actuel à l’enfermer en prison. Il comptait sur son ennemi Hamada Madi Boléro pour tirer deux à trois ficelles afin de l’emprisonner. Mais, Hamada Madi Boléro a été intelligent et a refusé de tomber dans ce piège qui aurait fait d’Ahmed Abdallah Sambi un martyr de la République. Je le félicite pour cette maturité. Il y a d’autres autorités comoriennes qui ne manquent pas d’envie de l’emprisonner en ce moment pour préserver la concorde civile aux Comores». En tout cas, ce dimanche 18 janvier 2015, il a failli aller en prison «pour injures envers le chef de l’État», mais on l’a laissé continuer.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 19 janvier 2015.
Si une élection pouvait se gagner par la haine, la détestation et le mépris, Ahmed Sambi serait à cette heure-ci à la tête des Comores, dans l’attente d’être élu secrétaire général de l’ONU. À ce jour, il est l’acteur politique comorien qui charrie la haine, la détestation et le mépris, qu’il allie au mensonge démagogique, pour semer la guerre dans un pays qui a plus que jamais besoin d’unité dans ses rangs, entre ses enfants. Ahmed Sambi a été élu Président de 2006 à 2011, de manière démocratique. Avant de se faire élire, il a commencé à mentir depuis 2004. Il avait été tellement répété qu’il était invincible qu’il avait été invaincu car tout le monde avait fini par croire que Dieu l’avait prédestiné. Un certain sens de l’exagération le pousse à ne pas comprendre qu’il y a un moment, il faut savoir s’arrêter et arrêter de faire et de dire des bêtises. Comme sa survie physique et politique se joue en 2016, il a fait des élections de 2015-2016, une question de vie et de mort. En tout cas, il lui arrivera de choses pas belles du tout s’il n’arrive pas à donner du «pétrole comorien» à ceux qui, à l’étranger, ont reçu sa promesse qu’il allait leur attribuer des champs et gaziers au large des Comores.
Comme il voit l’année 2016 s’approcher à une vitesse de TGV, et comme il sait que les Comoriens ne lui ont pas pardonné ses mensonges éhontés de 2006, il est dans une fuite en avant qui risque de se transformer en politique de la terre brûlée. Car cet homme haineux veut mettre le feu aux Comores. Le samedi 17 janvier 2015, le journaliste Inoussa Mohamed du journal gouvernemental Al-Watwan, un garçon qui n’est pas connu pour être un fanatique exalté, avait écrit sur son «mur» Facebook: «La rage entre les dents, l’ancien président Sambi a transformé les meetings du parti Juwa en une partie de boxe contre un adversaire invisible sur lequel il déverse un torrent d’insultes. Je vous épargne ces propos d’une cruauté sans pareille, d’une crudité inouïe. Ni projets, ni programmes, ni vision d’avenir, on cogne, cogne, cogne... Loin de moi l’idée de défendre ici Ikililou, qui risque de sortir de Beit-Salam par la petite porte et de ne rien laisser comme souvenir à la postérité, mais je trouve lamentable qu’un ancien chef d’État se lance dans des attaques ad hominem, tire le niveau de la campagne électorale vers le bas... Oui, c’est bien de dépenser des centaines de millions pour organiser de grands meetings Place Ajao, mais quand on ne leur propose rien que des injures… Combien de jeunes m’ont dit leur déception après ce fameux meeting? Dans cette campagne au ras des pâquerettes, on attendait mieux!». Ah?
On ne le dira jamais assez: Ahmed Sambi n’accepte pas de jeter la rancune à la rivière, et donne de lui-même l’image d’un acteur politique haineux, distillant la haine. Après s’être opposé à la tenue de l’élection présidentielle de 2010 devant placer un Mohélien à Beït-Salam, poussé par la colère populaire, il ne consentit à organiser le scrutin présidentiel que 6 mois après la date officielle de son départ de la Présidence. Toute honte bue et avec une mauvaise foi bien consommée, il ne consentit à céder au Président élu Ikililou Dhoinine le fauteuil présidentiel qu’une année après la date officielle de son départ de Beït-Salam. En mai 2011, il demandait au Président Ikililou Dhoinine de le laisser au pouvoir jusqu’à la célébration de la Fête de l’Indépendance le 6 juillet 2011, date à laquelle son ami le dictateur libyen Mouammar Kadhafi devait arriver aux Comores, distribuer des pétrodollars aux acteurs politiques, en leur demandant de le laisser à la tête de l’État comorien, comme «le garçon fou de Tripoli» (mot d’Anouar El-Sadate) ou «le chien enragé du Proche-Orient» (terminologie de Ronald Reagan) l’avait fait en Libye depuis le 1er septembre 1969, sans élections. Mouammar Kadhafi lui avait même fait cadeau de mercenaires qui lui avaient permis de rester au pouvoir au lendemain du 26 mai 2010, en faisant peur aux Comoriens. Le Président Ikililou Dhoinine avait rejeté en bloc toutes ces prétentions fantasmagoriques, auxquelles s’ajoutait sa demande de nomination à la fonction de Guide suprême de la République, et de révision de la Constitution pour qu’il puisse se présenter à l’élection présidentielle chaque fois que les Comores en organiseraient. C’est le rejet par le Président Ikililou Dhoinine de ces divagations stupides qui lui vaut la sourde haine de l’ancien satrape. Quand Ahmed Sambi dit que le Président Ikililou Dhoinine a trahi les idéaux de son régime politique, il ment de nouveau. Il voulait un président à sa botte et ne l’a pas eu. Que Mouammar Kadhafi soit confronté à une «guerre civile internationale» qui a entraîné son renversement et sa mise à mort dans des conditions atroces n’a pas arrangé les affaires de l’ancien satrape.
Quand Ahmed Sambi va au Stade Ajao pour dire que le Président Ikililou Dhoinine «n’était rien avant qu’il n’en fasse un homme», il ment et se comporte en mauvais garçon ayant le cerveau à l’envers. Ikililou Dhoinine est Docteur en Pharmacie alors qu’Ahmed Sambi n’a aucun diplôme. Avant d’entrer en politique, Ikililou Dhoinine vendait des médicaments dans sa pharmacie pendant qu’Ahmed Sambi vendait de l’eau douteuse, des matelas et des yaourts dans son échoppe. Ahmed Sambi a été élu par les Comoriens en 2006, Ikililou Dhoinine a été élu par les Comoriens en 2010. Ahmed Sambi est né dans sa famille à Anjouan, Ikililou Dhoinine est né dans la sienne à Mohéli. Si le père d’Ahmed Sambi était noble à Mutsamudu, celui d’Ikililou Dhoinine l’était dans toutes les villes et dans tous les villages de Mohéli. Il n’y a pas un douar de Mohéli où on ne connaissait pas et ne respectait pas Dhoinine Madi, et il ne se trouvera personne sur l’île pour dire qu’il était le fils d’un pillard tué à l’étranger. Alors, Ahmed Sambi doit nous dire qui était son propre père et les miracles qu’il a accomplis dans ce monde pour qu’il se mette dans la tête qu’il est le seul noble des Comores. Et puis, Ahmed Sambi, en disant en public qu’il est plus noble que le Président Ikililou Dhoinine et le Gouverneur Anissi Chamssidine nous rappelle cette sourate du Coran:
«La course aux richesses vous distrait,
Jusqu’à ce que vous visitiez les tombes»
(CII, At-Takatur, La Courses aux richesses, 1-2).
Quand Ahmed Sambi se dit plus noble que le Président Ikililou Dhoinine et le Gouverneur Anissi Chamssidine, il prouve que, comme l’a toujours dit Hamada Madi Boléro, il ne connaît rien du Coran, dont certains versets sont rédigés dans les termes suivants:
«O vous, les hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d’entre vous. [...]» (XLIX, Les Appartements privés, 13).
Ahmed Sambi est un impie. Aujourd’hui, il est le seul acteur politique comorien dont l’injure est l’arme et l’outil. Ses injures sont reprises par son blog de propagande haineuse. Naturellement, s’il y avait un vrai ministre de l’Intérieur aux Comores, il y a longtemps qu’Ahmed Sambi serait resté tranquillement chez lui. Pourtant, il ne faut pas le toucher parce que c’est ce qu’il veut, et ceux qui vont le calmer à coups de fouets ne le feront pas en public, mais ailleurs. C’est une question de jour, et ayons la patience d’attendre sans précipiter les événements. Il sera fouetté, et pas par des Mohéliens. Il énerve les Comoriens.
Aujourd’hui, même si la presse aux ordres et de révérence parle ignominieusement d’un Ahmed Sambi «de plus en plus populaire», lui-même sait en son for intérieur qu’il a mangé son pain blanc, comme en témoignage sa fuite de son île natale d’Anjouan, où son audience politique et électorale est réduite comme peau de chagrin, malgré des vidéos de propagande. Il ne lui reste rien d’autre que les injures personnelles. Heureusement, les Comoriens ont gagné en maturité et comprennent les dangers mortels que représente cet homme haineux et revanchard. On peut juste reprocher à Inoussa Mohamed l’oubli des injures personnelles d’Ahmed Sambi envers le Vice-président Nourdine Bourhane au cours du meeting d’Ajao. En même temps, les Comoriens doivent fournir l’effort de savoir qu’Ahmed Sambi est un homme désespéré, qui croit pouvoir rester débout et vivant sur la scène politique en insultant le chef d’État à qui il a cédé la place par la volonté du peuple. Hier, le discours d’Ahmed Sambi faisait rêver les Comoriens. Aujourd’hui, il provoque des cauchemars. Ahmed Sambi, qui avait beaucoup promis en 2006 avant d’être rattrapé par la réalité, sait aujourd’hui qu’il est un homme fini, qui ne doit sa survie politique qu’à l’injure personnelle.
Cette stratégie s’est avérée catastrophique et ne l’aide pas à faire oublier aux Comoriens ses mensonges démagogiques de 2004-2006. En choisissant d’appauvrir le débat politique, il se situe lui-même en marge de toute la normalité républicaine et démocratique. Cet acteur politique comorien a eu ce mot: «Aujourd’hui, sachant sa fin politique proche, Ahmed Abdallah Sambi veut provoquer le régime politique actuel à l’enfermer en prison. Il comptait sur son ennemi Hamada Madi Boléro pour tirer deux à trois ficelles afin de l’emprisonner. Mais, Hamada Madi Boléro a été intelligent et a refusé de tomber dans ce piège qui aurait fait d’Ahmed Abdallah Sambi un martyr de la République. Je le félicite pour cette maturité. Il y a d’autres autorités comoriennes qui ne manquent pas d’envie de l’emprisonner en ce moment pour préserver la concorde civile aux Comores». En tout cas, ce dimanche 18 janvier 2015, il a failli aller en prison «pour injures envers le chef de l’État», mais on l’a laissé continuer.
Par ARM
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