Nonobstant les résultats spectaculaires du parti régional RDC du Gouverneur Mouigni à Ngazidja et ceux de FAZUL à Moheli, nous sommes en...
Nonobstant les résultats spectaculaires du parti régional RDC du
Gouverneur Mouigni à Ngazidja et ceux de FAZUL à Moheli, nous sommes en
droit d'affirmer que ces élections dessinent un avenir plein d'espoir
dans la recomposition des partis politiques.
Les partis politiques
de circonstances, les petits accoudoirs et les indépendants ont subi un
échec cuisant. Cependant gardons- nous de claironner la mort de cette
pratique politique de petit commerce pour des leaders d'un jour,
en quête de fauteuils ministériels. Au risque de surprendre, ORANGE
appartient à cette lignée. Le vent en poupe sous Sambi, le parti
ORANGE, aux stratégies balbutiantes, s' est fait hara kiri, telle une
grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf. Comment expliquer
que son leader national ait en face, dans les législatives, un
adversaire-allié, le parti du pouvoir qu'il soutienne sans frémir?
ORANGE est laminé pendant ses élections, sera miné après les élections,
ruiné de ressources. Le sauve qui peut et la revanche du RDC seront le
linceul.
Les grands
partis historiques, FD, UDZIMA, CHUMA, FNJ, paient au prix fort leurs
affaiblissements organisationnels et leurs échecs politiques des
décennies précédentes. La raison fondamentale repose, à notre humble
avis, sur des crises d'identités, l'absence d'orientations politiques
claires. Des véritables nourrices aux alliances contre nature les
réduisant à des simples tremplins de nouveaux acteurs, aux dents plus
sciées, sans dimension nationale ni traditions de luttes politiques.
Partant, nous estimons que trois composantes se dessinent. La composante CRC, la composante JUWA, la composante de la Majorité Présidentielle UPDC. Les échéances de 2016 obligeront nombreux partis, épousant la stratégie TSS, Tout Sauf Sambi, à se regrouper autour de ces 2 composantes. Notamment le RDC du Gouverneur Mouigni avec lequel il faudra beaucoup compter, le RADHI avec ses expériences d'alliances dites stratégiques avec le pouvoir actuel.
Reste la dernière composante. Celle qui peut émerger par la volonté de se construire, de se retrouver, d'oser se remettre en cause, de se mettre en ordre de bataille: celle du centre gauche(MOUROUWA), des partis de gauche( FD, DJAWABU,PASOCO) et des Mouvements sociaux et de contestation (Rilamha, Sirazulu Tsassi, Madji na Mwendje, syndicats). Un espoir vain puisque la bipolarisation de la vie politique comorienne, thermomètre de la volonté d'une alternance démocratique, ne préoccupe que "des illusionnistes" comme Sahali Assaf Mohamed. Hari c'est la fin des idéologies!
Partant, nous estimons que trois composantes se dessinent. La composante CRC, la composante JUWA, la composante de la Majorité Présidentielle UPDC. Les échéances de 2016 obligeront nombreux partis, épousant la stratégie TSS, Tout Sauf Sambi, à se regrouper autour de ces 2 composantes. Notamment le RDC du Gouverneur Mouigni avec lequel il faudra beaucoup compter, le RADHI avec ses expériences d'alliances dites stratégiques avec le pouvoir actuel.
Reste la dernière composante. Celle qui peut émerger par la volonté de se construire, de se retrouver, d'oser se remettre en cause, de se mettre en ordre de bataille: celle du centre gauche(MOUROUWA), des partis de gauche( FD, DJAWABU,PASOCO) et des Mouvements sociaux et de contestation (Rilamha, Sirazulu Tsassi, Madji na Mwendje, syndicats). Un espoir vain puisque la bipolarisation de la vie politique comorienne, thermomètre de la volonté d'une alternance démocratique, ne préoccupe que "des illusionnistes" comme Sahali Assaf Mohamed. Hari c'est la fin des idéologies!
Sahali Assaf Mohamed
Titre : la rédaction