Malgré une évolution incontestable dans le secteur des Tics, les Comoriens ne réussissent pas à goûter aux joies de la fibre optique fourni...
Malgré une évolution incontestable dans le secteur des Tics, les Comoriens ne réussissent pas à goûter aux joies de la fibre optique fournie par le câble sous-marin du projet Eassy qui offre de l’internet haut débit. Environ 50 M€ ont été investis pour raccorder le câble à l’Union des Comores depuis 2010 mais l’exploitation, elle, se fait toujours attendre. Les travaux pour relier la fibre optique entre les îles et à l’intérieur de celles-ci n’ont toujours pas démarré comme le souhaiteraient les usagers des Tics. Ces derniers s’impatientent malgré le lancement de la 3G qui tire une partie de sa force dans ce service. Les travaux de réhabilitation des installations qui datent des années 1980 se font toujours attendre.
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La société nationale des Télécommunications, Comores Télécoms, laisse ses usagers sur leur faim d’autant que les abonnés jugent les services de qualité médiocre malgré des coûts élevés. Le taux de pénétration est médiocre, 70 fois moins par rapport à d’autres pays de la région, selon l’Association des consommateurs des tics (ACTICS) alors que dans les zones reculées des Comores, l’internet est resté une chimère pour les habitants. En tous cas, il reste un produit de luxe malgré les appels incessants des autorités à la réduction de la fracture numérique. La société ne réalise pas d’investissements d’avenir et manque de vision d’innovation à long terme. Les recrutements complaisants pourraient contribuer à des contre-performances pour une entreprise qui ne dispose pas d’une unité de recherche en la matière. De nombreux services comme le Mobile Banking ou le Freebox ne sont pas développés. Par APOI