Le groupe Lafarge, dont le siège régional est à Mayotte, va ouvrir sa propre usine sur le front de mer de Moroni. C’est ce que nous a rév...
Le groupe Lafarge, dont le siège régional est à Mayotte, va ouvrir sa propre usine sur le front de mer de Moroni. C’est ce que nous a révélé Mohamed Hazi (en photo) consultant international basé à Moroni sous l’enseigne Luna Conseils qui intervient pour le compte de Lafarge.
Une usine qui n’aura pas de four comme c’est le cas chez Holcim Madagascar par exemple mais va produire un ciment moderne sans cuisson : « Il s’agit d’un nouveau process qui va intégrer 30 à 40% de pouzzolanes dont la Grande Comore regorge à l’état naturel. Le reste sera composé d’un liant hydraulique mélangé à la pouzzolane avant d’être ensaché ou livré en vrac. Pour l’utilisateur final, rien ne change puisqu’il s’agira d’ajouter de l’eau comme avec n’importe quel ciment ». Ce nouveau ciment, de marque HODARY (signifiant « robuste ») devrait faire baisser les prix de 15 à 20 % sur le marché comorien en proie comme à Madagascar à des importations tous azimuts en plus de l’importation « légale » en provenance du groupe Cananga, déjà associé dans Lafarge Mayotte.
Mais surtout, la mise en place de stocks tampon devrait éviter les ruptures en approvisionnements avec les spéculations sur les prix : « Lafarge construit déjà des silos qui seront positionnés en plein centre ville, sur 4 hectares dans le site de l’ancien aérodrome.Ces silos vont permettre d’importer du ciment « classique » qui y sera stocké. Ensuite ils serviront à recevoir les liants hydrauliques qui seront intégrés à la pouzzolane quand le site sera totalement construit d’ici un an environ ».
L’Etat comorien aura droit à 5% dans le capital de Lafarge Comores en contrepartie de cette mise à disposition du terrain. Par la suite le capital sera ouvert à hauteur de 25 à 30% maximum à des investisseurs nationaux.
Dix millions d’euros sont prévus pour ce projet qui emploiera entre 50 et 75 personnes.
JR - Publié par : APOI
Une usine qui n’aura pas de four comme c’est le cas chez Holcim Madagascar par exemple mais va produire un ciment moderne sans cuisson : « Il s’agit d’un nouveau process qui va intégrer 30 à 40% de pouzzolanes dont la Grande Comore regorge à l’état naturel. Le reste sera composé d’un liant hydraulique mélangé à la pouzzolane avant d’être ensaché ou livré en vrac. Pour l’utilisateur final, rien ne change puisqu’il s’agira d’ajouter de l’eau comme avec n’importe quel ciment ». Ce nouveau ciment, de marque HODARY (signifiant « robuste ») devrait faire baisser les prix de 15 à 20 % sur le marché comorien en proie comme à Madagascar à des importations tous azimuts en plus de l’importation « légale » en provenance du groupe Cananga, déjà associé dans Lafarge Mayotte.
Mais surtout, la mise en place de stocks tampon devrait éviter les ruptures en approvisionnements avec les spéculations sur les prix : « Lafarge construit déjà des silos qui seront positionnés en plein centre ville, sur 4 hectares dans le site de l’ancien aérodrome.Ces silos vont permettre d’importer du ciment « classique » qui y sera stocké. Ensuite ils serviront à recevoir les liants hydrauliques qui seront intégrés à la pouzzolane quand le site sera totalement construit d’ici un an environ ».
L’Etat comorien aura droit à 5% dans le capital de Lafarge Comores en contrepartie de cette mise à disposition du terrain. Par la suite le capital sera ouvert à hauteur de 25 à 30% maximum à des investisseurs nationaux.
Dix millions d’euros sont prévus pour ce projet qui emploiera entre 50 et 75 personnes.
JR - Publié par : APOI