Ce 9 décembre 2014, le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la Corruption. Le thème arrêté cette année est : Rompez la...
Ce 9 décembre 2014, le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la Corruption. Le thème arrêté cette année est : Rompez la chaîne de la corruption. A cette occasion, le Secrétaire Générale des Nations Unies a déclaré que « la corruption est un phénomène d’envergure mondiale dont les pauvres sont les premières victimes, car elle fait obstacle à une croissance économique solidaire et prive des services essentiels d’un financement vital. La corruption influe sur le sort de millions de personnes, à tous les stades de leur existence ». Il a lancé un appel pour que tout le monde contribue à mettre fin à la corruption et se mette au service de la justice et de l’équité. Plus personne au monde ne peut tolérer la corruption, ni sur le plan financier, ni sur le plan moral.
Cette année encore, les Comores ne célèbrent pas la journée internationale de lutte contre la corruption. La dernière célébration officielle de cette journée date de 2011. Elle a été présidée par le Président Ikililou Dhonine qui venait d’être élu.A cette occasion , devant un auditoire composé de hauts fonctionnaires de l'Etat, d'élus, des représentants des partis politiques, des officiers de police judiciaires, des magistrats notamment ceux de la Cour de compte, des membres de membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption, le Président Ikililou Dhoinine, avait réaffirmé, sa volonté de lutter contre la corruption dans ce pays. Il avait rappelé les actions engagées depuis son investiture notamment la promulgation, de la loi relative à la transparence des activités publique, économique, financière et sociale de l'Union des Comores et de la mise en place nomination de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC). Ces actions traduisaient selon lui, sa volonté et sa détermination, d'assurer une meilleure gouvernance et une meilleure gestion des maigres ressources du pays et d'y enraciner la culture démocratique, le respect du bien public, l'obligation de résultats et la reddition des comptes.
Cette année encore, les Comores ne célèbrent pas la journée internationale de lutte contre la corruption. La dernière célébration officielle de cette journée date de 2011. Elle a été présidée par le Président Ikililou Dhonine qui venait d’être élu.A cette occasion , devant un auditoire composé de hauts fonctionnaires de l'Etat, d'élus, des représentants des partis politiques, des officiers de police judiciaires, des magistrats notamment ceux de la Cour de compte, des membres de membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption, le Président Ikililou Dhoinine, avait réaffirmé, sa volonté de lutter contre la corruption dans ce pays. Il avait rappelé les actions engagées depuis son investiture notamment la promulgation, de la loi relative à la transparence des activités publique, économique, financière et sociale de l'Union des Comores et de la mise en place nomination de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC). Ces actions traduisaient selon lui, sa volonté et sa détermination, d'assurer une meilleure gouvernance et une meilleure gestion des maigres ressources du pays et d'y enraciner la culture démocratique, le respect du bien public, l'obligation de résultats et la reddition des comptes.
Il avait rappelé que le dispositif de lutte contre la corruption qui devrait être complété par d'autres mesures notamment, la nomination d'Inspecteurs généraux des Ministères, la nomination d'auditeurs internes ou la mise en place du système interne du Mécanisme africain de l'évaluation par les paires et l'assainissement des mesures de passation des marchés publiques.Le Président de l'Union avait souligné que le rôle de Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption ne devrait pas se limiter à l'action d'enquête, de dispense de conseils mais elle devrait aussi œuvrer pour la surveillance et le suivi de la mise en œuvre de la politique de lutte contre la corruption. La Commission devrait mener des actions de sensibilisation envers la population et tous les publics, sur le danger que constitue la corruption afin d'engager tout le monde dans le combat.Pour tenir ces engagements, il avait déclaré que la corruption doit être éradiquée et la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion quotidienne des affaires publiques inscrites dans les pratiques et les mœurs. La corruption est un fléau qui n'épargne personne et dont les effets néfastes se font d'abord et surtout sentir sur les couches les plus pauvres de la population qui composent la majorité de nos concitoyens avait il ajouté.
3 ans après, beaucoup d’eau a coulé sous le pont de nos attentes. La corruption a pris des proportions inquiétantes dans notre pays. Le Président de l'Union n'a pas respecté ses engagements. Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International a classé les Comores à la 142e place avec une notre de 28 sur 100. Vous avez dit lutte contre la corruption !!!
3 ans après, beaucoup d’eau a coulé sous le pont de nos attentes. La corruption a pris des proportions inquiétantes dans notre pays. Le Président de l'Union n'a pas respecté ses engagements. Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International a classé les Comores à la 142e place avec une notre de 28 sur 100. Vous avez dit lutte contre la corruption !!!
Par ComoresDroit