La Miss Tahiti est arrivée samedi à la deuxième place du concours Miss France pour la troisième année consécutive, une malédiction qui a fa...
La Miss Tahiti est arrivée samedi à la deuxième place du concours Miss France pour la troisième année consécutive, une malédiction qui a fait beaucoup réagir en Polynésie française, collectivité d’outre-mer friande de concours de beauté.
Après Hinarani de Longeaux, battue par Marine Lorphelin en 2012, Mehiata Riaria, battue par Flora Coquerel en 2013, Hinarere Taputu a elle aussi été élue première dauphine de la nouvelle Miss France, Camille Cerf.
En 2012 et 2013, la polémique avait surtout porté sur la capacité des serveurs à absorber les nombreux votes venus de Polynésie française. Selon les internautes, si tous les votes avaient été pris en compte, Mehiata Riaria aurait notamment été Miss France en 2013. Selon le gouvernement local, plus de 122 000 votes de Polynésiens n’avaient pas été comptabilisés par le serveur de TF1, qui était saturé.
Le règlement du concours Miss France, prévoit que les « dysfonctionnements des réseaux et des systèmes » ne peuvent entraîner « aucune réclamation ».
Cette année, le récapitulatif des résultats montre que le jury a placé Camille Cerf et Hinarere Taputu à égalité, et que c’est le vote du public qui a fait gagner la métropolitaine.
Sur les réseaux sociaux, les Polynésiens ont souligné la différence de soutiens potentiels de ces deux Miss : « 4 millions d’habitants dans le Nord-Pas-de Calais, 280 000 en Polynésie, comment tu veux qu’on gagne ? » s’interroge-t-on.
Les Polynésiens sont presque unanimes pour féliciter Hinarere Taputu pour sa place de première dauphine. Certains soupçonnent les métropolitains de racisme envers l’outre-mer. Quelques-uns soupçonnent toujours un complot contre la Polynésie : « ça coûterait trop cher à la production d’organiser l’élection à Tahiti si on gagnait, sans compter le décalage horaire »…
La Polynésie française se passionne pour ces concours de beauté. Miss Tahiti est le titre local le plus prestigieux, mais il existe aussi une Miss Dragon (pour les jeunes filles d’origine chinoise), une Miss Popa’a (pour celles d’origine métropolitaine), une Miss Vahinetane (pour les transexuelles) et même des élections pour représenter certaines marques, communes, quartiers ou établissements scolaires.
(Source: Le JIR)
En 2012 et 2013, la polémique avait surtout porté sur la capacité des serveurs à absorber les nombreux votes venus de Polynésie française. Selon les internautes, si tous les votes avaient été pris en compte, Mehiata Riaria aurait notamment été Miss France en 2013. Selon le gouvernement local, plus de 122 000 votes de Polynésiens n’avaient pas été comptabilisés par le serveur de TF1, qui était saturé.
Le règlement du concours Miss France, prévoit que les « dysfonctionnements des réseaux et des systèmes » ne peuvent entraîner « aucune réclamation ».
Cette année, le récapitulatif des résultats montre que le jury a placé Camille Cerf et Hinarere Taputu à égalité, et que c’est le vote du public qui a fait gagner la métropolitaine.
Sur les réseaux sociaux, les Polynésiens ont souligné la différence de soutiens potentiels de ces deux Miss : « 4 millions d’habitants dans le Nord-Pas-de Calais, 280 000 en Polynésie, comment tu veux qu’on gagne ? » s’interroge-t-on.
Les Polynésiens sont presque unanimes pour féliciter Hinarere Taputu pour sa place de première dauphine. Certains soupçonnent les métropolitains de racisme envers l’outre-mer. Quelques-uns soupçonnent toujours un complot contre la Polynésie : « ça coûterait trop cher à la production d’organiser l’élection à Tahiti si on gagnait, sans compter le décalage horaire »…
La Polynésie française se passionne pour ces concours de beauté. Miss Tahiti est le titre local le plus prestigieux, mais il existe aussi une Miss Dragon (pour les jeunes filles d’origine chinoise), une Miss Popa’a (pour celles d’origine métropolitaine), une Miss Vahinetane (pour les transexuelles) et même des élections pour représenter certaines marques, communes, quartiers ou établissements scolaires.
(Source: Le JIR)