Les élections législatives sont prévues pour le mois de janvier. Diverses lectures peuvent en être faites, sur la forme et sur le fond, m...
Les élections législatives sont prévues pour le mois de janvier. Diverses lectures peuvent en être faites, sur la forme et sur le fond, mais aussi sur les forces en présence. L'inconnu de ce scrutin est, pour sûr, les électeurs. Sont-ils plus soucieux de l'idéologie, de la ligne politique d'un parti, ou de la personnalité des candidats ? La réponse à ces questions sera la clé des résultats du scrutin du 25 janvier prochain.
Il est vrai que cette circonscription, sera sans doute une des plus disputée et ce pour plusieurs raisons. D'abord c'est l'une des plus grandes régions de Ngazidja en termes de nombre d'électeurs et par conséquent les résultats de cette élection donneront nécessairement une indication des forces en présence que les leaders et les observateurs politiques devront prendre en comptes pour les échéances nationales de 2016.
Ensuite dans cette circonscription la plupart des forces politiques ont un positionnement clair avec un candidat déclaré. C'est ainsi que 10 candidats à la députation ont été retenus et validés par la CENI des le 4 décembre, montrant ainsi la détermination des forces politique à marquer leur empreinte sur cet immense territoire politique. Enfin cette circonscription cumule les échecs politiques des différents gouvernements depuis plus de 15 ans que les cadres régionaux, malgré des postes stratégiques, n'ont pas réussi à enrayer, trop divisés et manipulés par des leaders dont les intérêts réels se situaient dans d'autres régions de l'Ile.
En effet, comment peut-on comprendre que des leaders politiques du Nord aient pu accepter que la représentation de cet immense territoire soit réduite à 1 député lors du découpage électoral de 2002 ? Comment comprendre que les responsables politiques de cette région aient pu assister au démantèlement du Galawa sans réagir ? Comment expliquer que l'axe national routier qui relie la Capitale Moroni à Mistamiouli n'ait été intégré dans aucun plan de réfection financé par les fonds de la citoyenneté économique ? Face à toutes ces déceptions, face à tous ces renoncements, qui ont alimenté la régression politique et le chômage dans cette région, la population s'est radicalisée et aura du mal à avaler un quelconque discours politique.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la candidature du Ministre des Relations Extérieures, Elanrif Said Hassane.
Cette candidature a d'abord surpris, elle a même été moquée par certains, qui avaient du mal à imaginer le Chef de la diplomatie Comorienne, habitué au salons VIP et aux diners de Gala, se lancer dans le marigot de la politique politicienne des Comores. Et pourtant il s'est lancé, et après des débuts hésitants, notamment dus à ses absences répétées du territoire du fait de ses responsabilités ministérielles, la campagne du Ministre semble maintenant lancée. Et une chose est sur, EL-ANRIF est l'un des hommes politique les plus crédibles de cette région, avec lequel il faudra compter.
Ces réalisations au sein du gouvernement, notamment le Sommet des Chefs d'Etat, ou encore la consolidation des relations avec le Sultanat d'Oman, lui ont valu la confiance du Chef de l'Etat. Il apparaît, dans la conscience collective, comme celui qui incarne une nouvelle génération politique capable de prendre la relève avec responsabilité et efficacité. Sa modestie et sa bonhomie le mettent en positions de rassembler les forces de progrès, comme le montre la large coalition qu'il a rassemblé autour de son nom dès le premier tour. Il est clair que les autres candidats tels Ali Hadji du CRC, ou encore Abbas Mhadjou du RDC soutenu par le Directeur des Douanes, ont des assises locales parfois plus importantes que le Ministre.
Mais les électeurs sont-ils prêts à confier l'avenir de leur région à des personnes sans envergure nationale, et qui plus est, des candidatures soutenues par des forces politiques qui ont tant de fois échoué ? La réponse à cette question sera sans doute un des clés du scrutin du 25 janvier 2015. En tout cas, au fur et à mesure, qu'il sillonne les villages de Mistamiouli Mboudé, et que le grand public le découvre sans les stéréotypes politiciens, Le Ministre apparaît comme l'atout charme du pouvoir pour viser un électorat progressiste nombreux dans la région.
Et quelque soit l'issue du scrutin Elanrif sortira vainqueur de cette bataille électorale, qui au mieux lui permettra de s'imposer comme le leader de la région Mistamiouli Mboudé en cas de victoire, ou en cas de défaite, il restera une personnalité politique avec laquelle il faudra compter dans les années avenir comme il a témoigné avec satisfaction l'instituer Mohamed Youssouf Vendredi 12 Décembre 2014 à Mandza. « Je m'approche de lui pour connaitre son impression. Je soutiens le gouvernement mais je n'étais pas motivé car le je n'avais jamais vu Elanrif. Mais aujourd'hui je suis content car il est bien, il est vraiment très bien.
Je crois qu'avec lui, nous pouvons gagner ». a-t-il estimé. Un sentiment qu'on retrouve souvent après le passage du Ministre dans les localités qu'il sillonne depuis qu'il a pris congé du Ministère.
Par Nakidine Hassane
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Il est vrai que cette circonscription, sera sans doute une des plus disputée et ce pour plusieurs raisons. D'abord c'est l'une des plus grandes régions de Ngazidja en termes de nombre d'électeurs et par conséquent les résultats de cette élection donneront nécessairement une indication des forces en présence que les leaders et les observateurs politiques devront prendre en comptes pour les échéances nationales de 2016.
Ensuite dans cette circonscription la plupart des forces politiques ont un positionnement clair avec un candidat déclaré. C'est ainsi que 10 candidats à la députation ont été retenus et validés par la CENI des le 4 décembre, montrant ainsi la détermination des forces politique à marquer leur empreinte sur cet immense territoire politique. Enfin cette circonscription cumule les échecs politiques des différents gouvernements depuis plus de 15 ans que les cadres régionaux, malgré des postes stratégiques, n'ont pas réussi à enrayer, trop divisés et manipulés par des leaders dont les intérêts réels se situaient dans d'autres régions de l'Ile.
En effet, comment peut-on comprendre que des leaders politiques du Nord aient pu accepter que la représentation de cet immense territoire soit réduite à 1 député lors du découpage électoral de 2002 ? Comment comprendre que les responsables politiques de cette région aient pu assister au démantèlement du Galawa sans réagir ? Comment expliquer que l'axe national routier qui relie la Capitale Moroni à Mistamiouli n'ait été intégré dans aucun plan de réfection financé par les fonds de la citoyenneté économique ? Face à toutes ces déceptions, face à tous ces renoncements, qui ont alimenté la régression politique et le chômage dans cette région, la population s'est radicalisée et aura du mal à avaler un quelconque discours politique.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la candidature du Ministre des Relations Extérieures, Elanrif Said Hassane.
Cette candidature a d'abord surpris, elle a même été moquée par certains, qui avaient du mal à imaginer le Chef de la diplomatie Comorienne, habitué au salons VIP et aux diners de Gala, se lancer dans le marigot de la politique politicienne des Comores. Et pourtant il s'est lancé, et après des débuts hésitants, notamment dus à ses absences répétées du territoire du fait de ses responsabilités ministérielles, la campagne du Ministre semble maintenant lancée. Et une chose est sur, EL-ANRIF est l'un des hommes politique les plus crédibles de cette région, avec lequel il faudra compter.
Ces réalisations au sein du gouvernement, notamment le Sommet des Chefs d'Etat, ou encore la consolidation des relations avec le Sultanat d'Oman, lui ont valu la confiance du Chef de l'Etat. Il apparaît, dans la conscience collective, comme celui qui incarne une nouvelle génération politique capable de prendre la relève avec responsabilité et efficacité. Sa modestie et sa bonhomie le mettent en positions de rassembler les forces de progrès, comme le montre la large coalition qu'il a rassemblé autour de son nom dès le premier tour. Il est clair que les autres candidats tels Ali Hadji du CRC, ou encore Abbas Mhadjou du RDC soutenu par le Directeur des Douanes, ont des assises locales parfois plus importantes que le Ministre.
Mais les électeurs sont-ils prêts à confier l'avenir de leur région à des personnes sans envergure nationale, et qui plus est, des candidatures soutenues par des forces politiques qui ont tant de fois échoué ? La réponse à cette question sera sans doute un des clés du scrutin du 25 janvier 2015. En tout cas, au fur et à mesure, qu'il sillonne les villages de Mistamiouli Mboudé, et que le grand public le découvre sans les stéréotypes politiciens, Le Ministre apparaît comme l'atout charme du pouvoir pour viser un électorat progressiste nombreux dans la région.
Et quelque soit l'issue du scrutin Elanrif sortira vainqueur de cette bataille électorale, qui au mieux lui permettra de s'imposer comme le leader de la région Mistamiouli Mboudé en cas de victoire, ou en cas de défaite, il restera une personnalité politique avec laquelle il faudra compter dans les années avenir comme il a témoigné avec satisfaction l'instituer Mohamed Youssouf Vendredi 12 Décembre 2014 à Mandza. « Je m'approche de lui pour connaitre son impression. Je soutiens le gouvernement mais je n'étais pas motivé car le je n'avais jamais vu Elanrif. Mais aujourd'hui je suis content car il est bien, il est vraiment très bien.
Je crois qu'avec lui, nous pouvons gagner ». a-t-il estimé. Un sentiment qu'on retrouve souvent après le passage du Ministre dans les localités qu'il sillonne depuis qu'il a pris congé du Ministère.
Par Nakidine Hassane
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