Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a reçu ce 18 décembre 2014 au Palais de Beit-Salam, toutes les direction...
Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a reçu ce 18 décembre 2014 au Palais de Beit-Salam, toutes les directions du Ministère des transports, conduites par la Ministre chargé des Transports et du Tourisme Madame BAHIAT MASSOUNDI, assistée de son Secrétaire Général et de la Déléguée aux transports.
En les recevant, le Président de la République a souhaité s’entretenir avec eux sur les activités de leurs directions respectives et examiner ensemble, les solutions aux multiples problèmes qui se posent chaque jour notamment dans les transports aérien et maritime.
Le Chef de l’Etat les a ainsi interpellés sur les dysfonctionnements constatés dans le secteur des transports aériens et maritimes, notamment les montants élevés des tarifs des billets d’avion alors que ni les taxes, ni le kérosène n’ont vu leurs prix majorés. Partant du constat que certaines agences de transports aériens ne versent pas leurs taxes normalement ou pas du tout, il a également relevé le décalage dans le prix des billets entre des personnes allant sur la même destination. Le Président de la République a interpellé les responsables du Ministère pour qu’ils prennent leurs responsabilités en veillant sur l’harmonisation du prix des titres de transport et en exigeant de chaque compagnie les documents qui justifient le prix de leurs titres de transports.
Dr IKILILOU Dhoinine a par ailleurs demandé au Ministère de travailler encore plus pour revaloriser l’Aéroport International Prince Saïd Ibrahim, et lui éviter ainsi d’être relégué au second plan dans la région.
Concernant la sécurité aéroportuaire, M. Ali Abdou a expliqué au Président de la République que même si l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) a donné aux Comores une échéance allant jusqu’en décembre 2015 pour améliorer son système de sécurité, le pays ne figure pas sur la liste de 40 pays dont la sécurité aéroportuaire est considérée préoccupante, ce qui est en soi, très positif.
Concernant les billets, il a expliqué qu’en réalité rien ne justifie une augmentation des tarifs des billets, que les textes ont fixé la tarification et prévu les sanctions, mais que les compagnies profitent du manque de suivi pour les contourner.
Par ailleurs le Président de la République a abordé la gestion des pavillons comoriens estimant que là aussi, il y a beaucoup d’efforts à faire. Citant le cas du bateau « Djoumbé Fatima » qui assure la fourniture des produits pétroliers vers les îles, qui, selon les informations disponibles, utilise un effectif pléthorique sans qualification en matière de transport maritime, tout en continuant à émarger sur la liste d’équipage et à recevoir des salaires. « Cette situation doit changer et la responsabilité incombe à vous Ministère, qui devez assainir cette situation et ne garder qu’un équipage compétent », a-t-il ajouté.
« Le problème du non-versement des taxes par les compagnies aériennes, pourtant prélevés à l’avance sur les passagers, est facile à régler : Pourquoi ne pas imposer aux compagnies aériennes la procédure appliquée aux bateaux, qui ne peuvent obtenir la clairance que sur présentation d’un récépissé attestant l’acquittement de cette taxe ? », a conclu M. Anfane, ancien responsable de la Capitainerie de Moroni.
Beit Salam
En les recevant, le Président de la République a souhaité s’entretenir avec eux sur les activités de leurs directions respectives et examiner ensemble, les solutions aux multiples problèmes qui se posent chaque jour notamment dans les transports aérien et maritime.
Le Chef de l’Etat les a ainsi interpellés sur les dysfonctionnements constatés dans le secteur des transports aériens et maritimes, notamment les montants élevés des tarifs des billets d’avion alors que ni les taxes, ni le kérosène n’ont vu leurs prix majorés. Partant du constat que certaines agences de transports aériens ne versent pas leurs taxes normalement ou pas du tout, il a également relevé le décalage dans le prix des billets entre des personnes allant sur la même destination. Le Président de la République a interpellé les responsables du Ministère pour qu’ils prennent leurs responsabilités en veillant sur l’harmonisation du prix des titres de transport et en exigeant de chaque compagnie les documents qui justifient le prix de leurs titres de transports.
Dr IKILILOU Dhoinine a par ailleurs demandé au Ministère de travailler encore plus pour revaloriser l’Aéroport International Prince Saïd Ibrahim, et lui éviter ainsi d’être relégué au second plan dans la région.
Concernant la sécurité aéroportuaire, M. Ali Abdou a expliqué au Président de la République que même si l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) a donné aux Comores une échéance allant jusqu’en décembre 2015 pour améliorer son système de sécurité, le pays ne figure pas sur la liste de 40 pays dont la sécurité aéroportuaire est considérée préoccupante, ce qui est en soi, très positif.
Concernant les billets, il a expliqué qu’en réalité rien ne justifie une augmentation des tarifs des billets, que les textes ont fixé la tarification et prévu les sanctions, mais que les compagnies profitent du manque de suivi pour les contourner.
Par ailleurs le Président de la République a abordé la gestion des pavillons comoriens estimant que là aussi, il y a beaucoup d’efforts à faire. Citant le cas du bateau « Djoumbé Fatima » qui assure la fourniture des produits pétroliers vers les îles, qui, selon les informations disponibles, utilise un effectif pléthorique sans qualification en matière de transport maritime, tout en continuant à émarger sur la liste d’équipage et à recevoir des salaires. « Cette situation doit changer et la responsabilité incombe à vous Ministère, qui devez assainir cette situation et ne garder qu’un équipage compétent », a-t-il ajouté.
« Le problème du non-versement des taxes par les compagnies aériennes, pourtant prélevés à l’avance sur les passagers, est facile à régler : Pourquoi ne pas imposer aux compagnies aériennes la procédure appliquée aux bateaux, qui ne peuvent obtenir la clairance que sur présentation d’un récépissé attestant l’acquittement de cette taxe ? », a conclu M. Anfane, ancien responsable de la Capitainerie de Moroni.
Beit Salam