La position courageuse du Parti de l’Entente comorienne (PEC) sur le Mémorandum En ce moment, à Moroni, il se dit beaucoup de choses. Certa...
La position courageuse du Parti de l’Entente comorienne (PEC) sur le Mémorandum
En ce moment, à Moroni, il se dit beaucoup de choses. Certaines des rumeurs qui circulent et qui sont répandues perfidement et insidieusement par les gens du pouvoir font de la pauvre et ridicule Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) l’auteur de toutes les bêtises constatées au cours du processus électoral engagé poussivement et laborieusement par le pouvoir politique en place. Une certaine forme de bêtise va même dans le sens d’une «CÉNI désavouée même par le pouvoir». Quelle naïveté! La CÉNI n’a pas été «désavouée par le pouvoir» mais très bien, chaleureusement et chaudement applaudie et félicitée par le gouvernement pour services rendus à l’État. Car, il faut être d’une inintelligence en stade final pour croire que Saïd Mzé Dafiné, l’une des têtes pensantes de la CÉNI, est un incompétent, ou que Soumaïla Caambi, juriste formé à Marrakech sous la supervision de son oncle maternel est un novice en Droit, même si au sein de la CÉNI, il ne raisonne qu’en tant que Mohélien.
La réalité est que la CÉNI a fait tout ce qu’on lui a demandé de faire, c’est-à-dire de valider les candidatures des ministres Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane et autres chouchous du régime politique en place et d’invalider la candidature d’un Mohamed Daoudou dit «Kiki», Président du Parti Orange, juste pour créer des troubles dans le pays et rendre impossibles ces élections. La CÉNI a fait ce qu’on lui a demandé de faire. Par la suite, on a assisté au plus honteux des spectacles, quand le vrai chef de la CÉNI, Houssen Hassan Ibrahim, le ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (si la honte pouvait tuer…) s’est mis en scène en signant un prétendu «Mémorandum de l’Entente» avec des partis politiques sans véritable dessein politique, ni culture juridique. Car, ce ministre fêtard n’a rien à faire dans les affaires électorales, puisque c’est la CÉNI qui organise les élections pendant que la Cour constitutionnelle s’occupe du contentieux électoral. Ce ministre ne peut pas, sur le plan du Droit, se substituer à la Cour constitutionnelle, et son Mémorandum est de nul effet juridique. Il est nul et non avenu.
Il y a un parti politique qui l’a très bien compris et il est à féliciter: il s’agit du Parti de l’Entente comorienne (PEC) de Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Ce parti a complètement rejeté la bêtise que constitue ce Mémorandum, et l’a fait de manière univoque et sans bavures, ni chichis. C’est une condamnation très ferme d’un texte qui fait honte à toute la nation. Ben Abdallah, candidat du PEC dans le Oichili-Dimani, deuxième fief électoral de Maître Fahmi Saïd Ibrahim après la région d’Itsandra, a dit les choses avec sobriété mais de la plus belle des manières: «On ne peut pas aller au-dessus de la Loi». C’est très bien dit. En plus, c’est juste. Ce qui ne gâte rien. Tocha Djohar, soilihiste par accident, sambiste par simple calcul politique, mais fahmiste par conviction pour honorer une amitié née au berceau entre deux hommes, n’a étonné personne en devenant le suppléant à la députation de son ami de toujours, Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Il n’étonne non plus personne quand il déclare, s’agissant du Mémorandum scélérat: «Cette initiative viole les décisions de la Cour constitutionnelle». Tout ceci a été dit dans la demeure du Prince Saïd Ibrahim Ben Saïd-Ali au cours d’une conférence de presse organisée le mardi 9 décembre 2014. Il va sans dire donc que tout ce qui a été dit ici a reçu l’aval, l’onction et la bénédiction du chef Fahmi Saïd Ibrahim, dont le Parti raisonne en termes de Droit et non de salamalecs politiques. La position du PEC est donc très honorable, contrairement à celle des partis politiques qui se vautrent dans la honte et dans l’opprobre, par des compromissions avec le pouvoir politique en place, en violant le Droit comorien de manière flagrante et condamnable.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 10 décembre 2014.
En ce moment, à Moroni, il se dit beaucoup de choses. Certaines des rumeurs qui circulent et qui sont répandues perfidement et insidieusement par les gens du pouvoir font de la pauvre et ridicule Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) l’auteur de toutes les bêtises constatées au cours du processus électoral engagé poussivement et laborieusement par le pouvoir politique en place. Une certaine forme de bêtise va même dans le sens d’une «CÉNI désavouée même par le pouvoir». Quelle naïveté! La CÉNI n’a pas été «désavouée par le pouvoir» mais très bien, chaleureusement et chaudement applaudie et félicitée par le gouvernement pour services rendus à l’État. Car, il faut être d’une inintelligence en stade final pour croire que Saïd Mzé Dafiné, l’une des têtes pensantes de la CÉNI, est un incompétent, ou que Soumaïla Caambi, juriste formé à Marrakech sous la supervision de son oncle maternel est un novice en Droit, même si au sein de la CÉNI, il ne raisonne qu’en tant que Mohélien.
La réalité est que la CÉNI a fait tout ce qu’on lui a demandé de faire, c’est-à-dire de valider les candidatures des ministres Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane et autres chouchous du régime politique en place et d’invalider la candidature d’un Mohamed Daoudou dit «Kiki», Président du Parti Orange, juste pour créer des troubles dans le pays et rendre impossibles ces élections. La CÉNI a fait ce qu’on lui a demandé de faire. Par la suite, on a assisté au plus honteux des spectacles, quand le vrai chef de la CÉNI, Houssen Hassan Ibrahim, le ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (si la honte pouvait tuer…) s’est mis en scène en signant un prétendu «Mémorandum de l’Entente» avec des partis politiques sans véritable dessein politique, ni culture juridique. Car, ce ministre fêtard n’a rien à faire dans les affaires électorales, puisque c’est la CÉNI qui organise les élections pendant que la Cour constitutionnelle s’occupe du contentieux électoral. Ce ministre ne peut pas, sur le plan du Droit, se substituer à la Cour constitutionnelle, et son Mémorandum est de nul effet juridique. Il est nul et non avenu.
Il y a un parti politique qui l’a très bien compris et il est à féliciter: il s’agit du Parti de l’Entente comorienne (PEC) de Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Ce parti a complètement rejeté la bêtise que constitue ce Mémorandum, et l’a fait de manière univoque et sans bavures, ni chichis. C’est une condamnation très ferme d’un texte qui fait honte à toute la nation. Ben Abdallah, candidat du PEC dans le Oichili-Dimani, deuxième fief électoral de Maître Fahmi Saïd Ibrahim après la région d’Itsandra, a dit les choses avec sobriété mais de la plus belle des manières: «On ne peut pas aller au-dessus de la Loi». C’est très bien dit. En plus, c’est juste. Ce qui ne gâte rien. Tocha Djohar, soilihiste par accident, sambiste par simple calcul politique, mais fahmiste par conviction pour honorer une amitié née au berceau entre deux hommes, n’a étonné personne en devenant le suppléant à la députation de son ami de toujours, Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Il n’étonne non plus personne quand il déclare, s’agissant du Mémorandum scélérat: «Cette initiative viole les décisions de la Cour constitutionnelle». Tout ceci a été dit dans la demeure du Prince Saïd Ibrahim Ben Saïd-Ali au cours d’une conférence de presse organisée le mardi 9 décembre 2014. Il va sans dire donc que tout ce qui a été dit ici a reçu l’aval, l’onction et la bénédiction du chef Fahmi Saïd Ibrahim, dont le Parti raisonne en termes de Droit et non de salamalecs politiques. La position du PEC est donc très honorable, contrairement à celle des partis politiques qui se vautrent dans la honte et dans l’opprobre, par des compromissions avec le pouvoir politique en place, en violant le Droit comorien de manière flagrante et condamnable.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 10 décembre 2014.