Ce lundi 24 novembre 2014, les ténors des partis politiques, certains en cortège ont déposé leurs candidatures aux élections harmonisées du...
Ce lundi 24 novembre 2014, les ténors des partis politiques, certains en cortège ont déposé leurs candidatures aux élections harmonisées du mois de janvier et février 2015, aux différentes Commission insulaires des élections. Certains partis politiques ont mobilisé des dizaines de candidats dans les différentes circonscriptions électorales du pays. Ils ont présenté simultanément des candidatures aux élections législatives, aux élections des conseillers des iles et des conseillers communaux.
La présentation de ces candidats a un coût puisque ces partis paient pour la plupart les cautions de leurs candidats. Pour les élections législatives, la caution s’élève à 500 000 Fc par candidat. Les partis qui ont mobilisé des dizaines de candidatures ont dû mobiliser aussi des dizaines de millions de francs pour constituer les dossiers de leurs candidats. Mais d’où viennent ces fonds ? C’est la question qui fâche nos leaders politiques. En effet, les partis politiques refusent de communiquer leur source de financement alors qu’aux Comores, il n’existe aucun mécanisme de financement des paris politiques. Seule l’ANC avait publié ses comptes de campagne à l’issue des élections législatives et des conseillers des iles de 2009.
Dans les pays où le financement public des partis politiques n'existe pas, les partis sont censés ne vivre que des seules contributions de leurs militants. En réalité, ces principaux partis ont mis en place différents mécanismes de financement. Ils reçoivent des dons des entreprises comme en France avant 1988. Dans certains cas, ces dons étaient obtenus en contrepartie d'avantages accordés frauduleusement.
Aux Comores, ce sont surtout les fonds publics qui financent les partis de la majorité présidentielle et les fonds privés pour les partis politiques de l’opposition. Des mécanismes de financement occultes et frauduleux sont mis en place dans les entreprises publiques, l’administration pour financer les partis politiques. D’où l’intérêt de légiférer le financement des partis politiques afin d’assurer des ressources financières nécessaire à l’activité politique du pays et moraliser la vie publique du pays.
Dans les pays où le financement public des partis politiques n'existe pas, les partis sont censés ne vivre que des seules contributions de leurs militants. En réalité, ces principaux partis ont mis en place différents mécanismes de financement. Ils reçoivent des dons des entreprises comme en France avant 1988. Dans certains cas, ces dons étaient obtenus en contrepartie d'avantages accordés frauduleusement.
Aux Comores, ce sont surtout les fonds publics qui financent les partis de la majorité présidentielle et les fonds privés pour les partis politiques de l’opposition. Des mécanismes de financement occultes et frauduleux sont mis en place dans les entreprises publiques, l’administration pour financer les partis politiques. D’où l’intérêt de légiférer le financement des partis politiques afin d’assurer des ressources financières nécessaire à l’activité politique du pays et moraliser la vie publique du pays.
Par comoresdroit
Photo.Image d'illustration.trésorerie générale des Comores