Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,3 au large de l'île indonésienne de Sumatra déclenchait de gigantesques vagues sur les cô...
Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,3 au large de l'île indonésienne de Sumatra déclenchait de gigantesques vagues sur les côtes de pays d'Asie tels le Sri Lanka et la Thaïlande, et jusqu'en Afrique. Ce tsunami a fait près de 220.000 disparus. Afin de participer à la formidable chaîne de solidarité planétaire qui s’est mise en branle suite à aux drames et aux souffrances engendrées par les destructions du Tsunami, un collectif dénommé « Comores – Solidarité –Tsunami » a été créé 8 janvier 2005 au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni à l’issue d’une réunion qui a regroupé des hommes et des femmes d’horizons divers unis par la volonté de secourir les populations victimes de l’une des catastrophes naturelles majeures de ce siècle.
En Indonésie, la grande mosquée Baiturrahman, achevée en 1881, a résisté au tsunami de 2004 |
Les participants avaient salué l’initiative et avaient montré leur intérêt à prendre part activement aux activités destinées à récolter les fonds. Ils avaient également rappelé que les Comores ont été frappées dans le passé de plusieurs catastrophes (Cyclones, éruption du Karthala…) et la communauté internationale s’était toujours mobilisée pour apporter aide et assistance aux Comores. Ainsi le Tsunami qui venait de frapper des pays voisins de l’océan indien devrait être l’occasion pour le pays, de montrer au monde sa générosité, ses valeurs de solidarité et d’assistance qui constituent le socle de la nation comorienne et sa capacité à se mobiliser pour aider d’autres peuples qui dont dans le besoin. A l’issue de ce rassemblement, un comité chargé d’assurer la coordination du collectif a créé. Ce comité de sept personnes était composé de :
Soucieux d’assurer la transparence et une meilleure lisibilité de ses activités, le collectif a adopté lors de sa réunion du 11 janvier 2005 une stratégie de mobilisation et de collecte des fonds et un plan d’action couvrant deux semaines d’activités. Cette stratégie comportait deux parties : l’une est consacrée aux axes d’intervention et la seconde au cadre du suivi évaluation.
Un mois après la mise en place du collectif « Comores – Solidarité – Tsunami », les actions de prévention, d’information et collecte de fonds engagées par le comité du collectif « Comores – Solidarité – Tsunami », ont permis de collecter près de 10 millions de FC. Cet argent provenait essentiellement des contributions importantes des villages, des mosquées, des administrations publiques, des établissements privés et des simples citoyens comoriens.
Cette mobilisation sans précédente de la population en faveur des victimes des Tsunamis a démontré la générosité du peuple comorien et sa capacité à se solidariser des peuples frères et amis frappés par les calamités naturelles. Les villages de la Grande Comore ont montré encore une fois leur tradition séculaire fondée sur la solidarité et l’entraide. La participation des salariés des entreprises privées et des fonctionnaires en dépit des difficultés financières qu’ils traversaient, a prouvé que la catastrophe naturelle qui a frappé les pays d’Asie et d’Afrique a ému toutes les couches de la population comorienne.
Les fonds collectés par le collectif " Comores - Solidarité - Tsunami "ont été finalement remis au Représentant du PNUD aux Comores à l'issue d’une grande cérémonie publique organisée au foyer des femmes de Moroni au mois de mars 2005. Cette grande action de solidarité a été à l’origine de la politique nationale de solidarité, approuvée par le gouvernement de l’Union des Comores en mai 2012.
· Idriss Mohamed : Informaticien ;
· Abdourahim Said Bakar : Proviseur du Lycée Said Mohamed Cheick de époque;
· Ania Mohamed Issa : Représentant du Croissant Rouge Comorien de l’époque ;
· Ismaël SAADI : Juriste ;
· Karim Ali Ahmed : Point Focal du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ;
· Mohamed Oussein Dahalani, Représentant de la Mosquée Al Quassimi de Moroni ;
· Hamidi Soulé : Représentant de l’Observatoire du Karthala.
Soucieux d’assurer la transparence et une meilleure lisibilité de ses activités, le collectif a adopté lors de sa réunion du 11 janvier 2005 une stratégie de mobilisation et de collecte des fonds et un plan d’action couvrant deux semaines d’activités. Cette stratégie comportait deux parties : l’une est consacrée aux axes d’intervention et la seconde au cadre du suivi évaluation.
Un mois après la mise en place du collectif « Comores – Solidarité – Tsunami », les actions de prévention, d’information et collecte de fonds engagées par le comité du collectif « Comores – Solidarité – Tsunami », ont permis de collecter près de 10 millions de FC. Cet argent provenait essentiellement des contributions importantes des villages, des mosquées, des administrations publiques, des établissements privés et des simples citoyens comoriens.
Cette mobilisation sans précédente de la population en faveur des victimes des Tsunamis a démontré la générosité du peuple comorien et sa capacité à se solidariser des peuples frères et amis frappés par les calamités naturelles. Les villages de la Grande Comore ont montré encore une fois leur tradition séculaire fondée sur la solidarité et l’entraide. La participation des salariés des entreprises privées et des fonctionnaires en dépit des difficultés financières qu’ils traversaient, a prouvé que la catastrophe naturelle qui a frappé les pays d’Asie et d’Afrique a ému toutes les couches de la population comorienne.
Les fonds collectés par le collectif " Comores - Solidarité - Tsunami "ont été finalement remis au Représentant du PNUD aux Comores à l'issue d’une grande cérémonie publique organisée au foyer des femmes de Moroni au mois de mars 2005. Cette grande action de solidarité a été à l’origine de la politique nationale de solidarité, approuvée par le gouvernement de l’Union des Comores en mai 2012.
Par ComoresDroit