La chaîne du groupe Canal+ a mis fin à l'émission "Ça se dispute" : les soutiens et détracteurs du polémiste se font entendre ...
La chaîne du groupe Canal+ a mis fin à l'émission "Ça se dispute" : les soutiens et détracteurs du polémiste se font entendre sur Twitter.
Alors qu'Eric Zemmour a été remercié par itélé vendredi, des soutiens de politiques fleurissent ce samedi sur le web. "L'éviction d'Eric Zemmour d'itelé n'est pas une bonne nouvelle pour la démocratie", juge notamment Eric Ciotti, député UMP des Alpes maritimes.
Christine Boutin a également posté plusieurs tweets de soutien, tout en mettant en garde contre une récupération par le FN. "Tout cela devient inquiétant !". "La danse du ventre du FN est indécente", estime la présidente du Parti chrétien-démocrate.
Le Front national est en effet en tête de peloton pour condamner la chaîne du groupe Canal+ ce samedi. "La censure de Zemmour par itélé est détestable !", écrit Marine Le Pen.
Du côté des détracteurs d'Eric Zemmour, on trouve de nombreux politiques de gauche, mais aussi à droite et au centre. Par exemple, Rama Yade a comparé la - juste ? -, éviction de Zemmour à "l'interdiction des spectacles de Dieudonné" à l'époque des affaires de quenelles.
L'élu PS du Val d'Oise Philippe Doucet a également tenu à "féliciter itélé et Céline Pigalle", la directrice générale de la chaîne d'information en continu. "Suis complètement OK avec liberté expression... mais quand Zemmour veut faire de la politique, ce n'est pas aux TV de le payer", embraye le député socialiste de la Loire Jean-Louis Gagnaire.
Pour rappel, Eric Zemmour est au centre d'une polémique suite à un entretien donné au quotidien italien Corriere della Sera datant du 30 octobre, et déterré le 15 décembre par Jean-Luc Mélenchon. "Les musulmans ont leur propre code civil, le Coran. Ils vivent entre eux, dans les banlieues que les Français ont été contraints de quitter", expliquait-il au quotidien italien. Lequel avait demandé à Zemmour s'il comptait "déporter" 5 millions de musulmans. Réponse : "Cela semble irréaliste, mais qui aurait imaginé dans les années 1940 qu'un million de pieds-noirs quitteraient l'Algérie 20 ans plus tard pour revenir en France ? Ou que, après la guerre, cinq ou six millions d'Allemands quitteraient l'Europe centrale où ils vivaient depuis des siècles ?", avait pointé l'auteur du Suicide français".
De nombreuses associations, dont le Cran et SOS rascisme, avaient alors annoncé des dépôts de plainte pour "incitation à la haine". Le syndicat des journalistes d'i>Télé avait appelé à le priver d'antenne. Le ministre de l'lntérieur Bernard Cazeneuve lui-même avait, dans un tweet du 15 décembre 2014, condamné les propos d'Eric Zemmour.
Le principal intéressé plaide pour sa part à une "manipulation "fantastique". "On m'a accusé d'avoir dit un mot que je n'ai pas prononcé, on m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n'a même pas été prononcé. C'est une histoire extraordinaire !", s'est indigné le polémiste sur le plateau de RTL jeudi. Par Le Point.fr
Éric Zemmour s'exprime face à la polémique par rtl-fr
Alors qu'Eric Zemmour a été remercié par itélé vendredi, des soutiens de politiques fleurissent ce samedi sur le web. "L'éviction d'Eric Zemmour d'itelé n'est pas une bonne nouvelle pour la démocratie", juge notamment Eric Ciotti, député UMP des Alpes maritimes.
Christine Boutin a également posté plusieurs tweets de soutien, tout en mettant en garde contre une récupération par le FN. "Tout cela devient inquiétant !". "La danse du ventre du FN est indécente", estime la présidente du Parti chrétien-démocrate.
"Censure"
Le Front national est en effet en tête de peloton pour condamner la chaîne du groupe Canal+ ce samedi. "La censure de Zemmour par itélé est détestable !", écrit Marine Le Pen.
Avec Zemmour on s est débattu. On s est affronté. On s est aimé, on s est exaspéré, mais tjs respecté. Un temps d'échanges Quelle tristesse!
— nicolasdomenach (@nicodomenach) 19 Décembre 2014
Les anti-Zemmour
Du côté des détracteurs d'Eric Zemmour, on trouve de nombreux politiques de gauche, mais aussi à droite et au centre. Par exemple, Rama Yade a comparé la - juste ? -, éviction de Zemmour à "l'interdiction des spectacles de Dieudonné" à l'époque des affaires de quenelles.
Dieudonné privé de 'shows' aumotif que la liberté d’expression n’autorise pas tout. Et il faudrait supporter la dériveZemmour encore 10ans?
— Rama Yade (@ramayade) 20 Décembre 2014
Du côté du PS, le député socialiste des
Hauts-de-Seine Alexis Bachelay a applaudi : "Bonne décision d'itélé, qui
tourne définitivement la page Zemmour !", écrit-il sous le hashtag
"Zemmourtheend".
Bonne décision d'@itele qui tourne définitivement la page #Zemmour ! Attendons, @RTLFrance devrait faire de même ! #Zemmourtheend
— Alexis Bachelay (@ABachelay) 19 Décembre 2014
L'élu PS du Val d'Oise Philippe Doucet a également tenu à "féliciter itélé et Céline Pigalle", la directrice générale de la chaîne d'information en continu. "Suis complètement OK avec liberté expression... mais quand Zemmour veut faire de la politique, ce n'est pas aux TV de le payer", embraye le député socialiste de la Loire Jean-Louis Gagnaire.
"Déportation"
Pour rappel, Eric Zemmour est au centre d'une polémique suite à un entretien donné au quotidien italien Corriere della Sera datant du 30 octobre, et déterré le 15 décembre par Jean-Luc Mélenchon. "Les musulmans ont leur propre code civil, le Coran. Ils vivent entre eux, dans les banlieues que les Français ont été contraints de quitter", expliquait-il au quotidien italien. Lequel avait demandé à Zemmour s'il comptait "déporter" 5 millions de musulmans. Réponse : "Cela semble irréaliste, mais qui aurait imaginé dans les années 1940 qu'un million de pieds-noirs quitteraient l'Algérie 20 ans plus tard pour revenir en France ? Ou que, après la guerre, cinq ou six millions d'Allemands quitteraient l'Europe centrale où ils vivaient depuis des siècles ?", avait pointé l'auteur du Suicide français".
De nombreuses associations, dont le Cran et SOS rascisme, avaient alors annoncé des dépôts de plainte pour "incitation à la haine". Le syndicat des journalistes d'i>Télé avait appelé à le priver d'antenne. Le ministre de l'lntérieur Bernard Cazeneuve lui-même avait, dans un tweet du 15 décembre 2014, condamné les propos d'Eric Zemmour.
Le principal intéressé plaide pour sa part à une "manipulation "fantastique". "On m'a accusé d'avoir dit un mot que je n'ai pas prononcé, on m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n'a même pas été prononcé. C'est une histoire extraordinaire !", s'est indigné le polémiste sur le plateau de RTL jeudi. Par Le Point.fr
Éric Zemmour s'exprime face à la polémique par rtl-fr