Après La Réunion, c’est au tour de Maurice de s’interroger sur le cas d’une patiente suspectée d’être porteuse du virus Ebola. Une Sud-Af...
Après La Réunion, c’est au tour de
Maurice de s’interroger sur le cas d’une patiente suspectée d’être
porteuse du virus Ebola. Une Sud-Africaine d’une quarantaine d’années,
arrivée dimanche dans le but de passer des vacances chez des amis, a été
admise le soir même dans une clinique de l’île avec des symptômes de
fièvre, de diarrhée et de vomissements », écrit Marie-Annick Savripène,
dans l’Express de Maurice de ce matin.
« La patiente a été placée en isolement
dans un établissement privé. Et plusieurs traitements lui ont été
administrés mais comme elle n’a réagi à aucun d’entre eux et que les
symptômes typiques du virus d’Ebola persistaient, la direction de
l’établissement privé a informé le ministère de la Santé lundi matin
afin que le protocole de prise en charge soit appliqué. » Normalement,
en cas de suspicion d’un cas d’Ebola, l’hôpital de Souillac prend le
relais. Des analyses sont en cours au laboratoire de l’hôpital Victoria.
« Or, lundi, relate la journaliste de
l’Express de Maurice, « si des fonctionnaires du ministère de la Santé
ont bel et bien débarqué à la clinique, ils ont refusé de faire le
prélèvement sanguin à des fins d’analyse et même de transférer la malade
à l’hôpital de Souillac. Le responsable du ministère a déclaré qu’il
aurait eu des instructions de sa hiérarchie de ne pas effectuer le
transfert, ni le test de confirmation sur la Sud-Africaine de peur que
le cas ne soit médiatisé. »
Ce n’est que ce mercredi 17 décembre que les procédures d’urgence ont été déclenchées, relate l’Express de Maurice. Quatre personnels de la clinique se sont activés en alternance au chevet de la Sud-Africaine. « Celle-ci ne s’explique pas son état de santé car elle affirme n’avoir pas voyagé dans un des pays où sévit le virus. La possibilité qu’elle ait eu contact avec une personne contaminée n’est toutefois pas à écarter, » termine notre consoeur.
Ce n’est que ce mercredi 17 décembre que les procédures d’urgence ont été déclenchées, relate l’Express de Maurice. Quatre personnels de la clinique se sont activés en alternance au chevet de la Sud-Africaine. « Celle-ci ne s’explique pas son état de santé car elle affirme n’avoir pas voyagé dans un des pays où sévit le virus. La possibilité qu’elle ait eu contact avec une personne contaminée n’est toutefois pas à écarter, » termine notre consoeur.
Le JDM avec le JIR